Éric Vernier responsable du Mastère spécialisé Analyse Financière Internationale À Reims Management School

Mieux connaître les profs de finance de Reims Management School : Eric Vernier

 

Éric Vernier responsable du Mastère spécialisé Analyse Financière Internationale À Reims Management School

 

Eric Vernier est Docteur en Sciences de Gestion et Habilité à diriger des recherches. Il est maître de conférences à l’ULCO où il dirige le Master Sciences du Management et le laboratoire CEL-Lab. Expert APM et Expert Francis Lefebvre, il exerce une activité de consultant international sur les questions de blanchiment. Administrateur de banque et membre du jury national d’expertise-comptable pendant 10 ans, il a été lauréat du prix Lille Place Financière.

 

 

 

 

Ses publications
La crise financière en 40 concepts clés, RB Édition, 2009. Techniques de blanchiment et moyens de lutte, 2008, 2e édition.
La petite entreprise, elle a tout d’une grande, L’Harmattan, 2006. Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme,
Revue Banque 732, Janv. 2011.
Mécanismes internes de gouvernance et performance financière, Revue Française de Gouvernance d’Entreprise 7, Oct. 2010. Expérience du trader et aversion au risque, Banque Stratégie 276, Déc. 2009.
La coopération judiciaire en matière de lutte anti-blanchiment existe-t-elle ?, Banque & Droit 121, Sept. 2009.

 

Sa pédagogie, sa méthode
Quel que soit le domaine, je suis convaincu que la méthode pédagogique utilisée ne peut être unique et constante. Elle doit, et s’adapter au public, et s’adapter à la matière enseignée. Ce qui est en revanche indispensable, c’est un engagement total, tant dans la préparation du séminaire que dans son animation. Le cours est selon moi la mise en scène de tout le travail préparatoire, de toute l’expérience accumulée. Le professeur est finalement un auteur-acteur, qui doit ciseler ses dialogues et sa mise en scène pour que le fond de son message soit le mieux perçu et retenu. Dans certaines matières, les « basiques » de la finance, je privilégie encore la craie et le tableau noir (je peux tout de même aller jusqu’au feutre et au tableau blanc). Le tableau permet de faire vivre ce qui paraît statique : les bilans, comptes de résultats et autres formules mathématiques. Le tableau offre la liberté du geste et de l’exemple, très réduite lors de l’utilisation de diapositives informatiques. On peut revenir à l’infini sur les illustrations, jusqu’à ce que tous les apprenants sachent. Dans ce cas, la méthode peut être inductive, en partant du concret pour aller vers le concept.

En revanche, dans d’autres domaines, plus pointus ou plus originaux, j’utilise plus volontiers le cours magistral, illustré par des anecdotes, des études de cas ou même parfois des films, donnant ainsi au contenu, plus de réalisme et de saveur. C’est par exemple la méthode que j’utilise dans mon domaine de prédilection : la problématique du blanchiment de capitaux illicites. Il est en effet difficile dans ce cadre de donner aux étudiants des exercices d’entrainement, des travaux pratiques… La praxis se développe donc à travers la présentation d’exemples schématisés et la narration de cas concrets.

Enfin, le public détermine aussi le choix méthodologique. Il est bien évidemment nécessaire d’adapter sa pédagogie autant que le contenu aux auditeurs : étudiants en formation initiale et cadres en executive learning, béotiens et spécialistes du domaine, chefs d’entreprise et fonctionnaires, etc. L’enseignement en finance ne doit donc pas se réduire à un acte ronronnant et répétitif. Il se traduit au contraire par une remise en cause permanente de la méthode.

 

Quizz

Cuisine
Nem ou œuf coque ? Nem, en tout cas la diversité, la découverte. l’important, c’est la qualité des produits.
Cassoulet ou caviard ? Les deux, selon le moment, le lieu et l’humeur.
Salade ou hachis parmentier ? Salade, pour l’alibi minceur après le cassoulet.
Fromage ou dessert ? Fromage. il y en a une telle multitude en France, et avec des caractéristiques si différenciées ! et surtout avec un verre de vin rouge, même si certains réfutent cet accord.
Carotte ou salsifi ? Carotte, ça rend aimable…
Orange ou ananas ? J’adore les antilles, donc ananas.

Sport
Foot ou rugby ? Rugby, encore (un peu) épargné par l’argent.
Cyclisme ou boxe ? Boxe.
Golf ou tennis ? Tennis , j’y joue moi-même. Je n’aime que les sports réellement ludiques et « actifs ».
Tir à l’arc ou volley ? Volley.
Athlétisme ou haltérophilie ? Athlétisme.
Judo ou karaté ? Karaté.

Musique
Offenbach ou Schubert ? Schubert sans hésiter, une œuvre riche et mélancolique malgré son âge. Offenbach m’ennuie.
Gounod ou Chopin ? Chopin. pour ses nocturnes et ses Polonaises.
Tchaïkowski ou Wagner ? Les deux.
Haydn ou Malher ? Malher.
Mozart ou Pierre Henry ? Mozart, le plus grand, même si cela paraît galvaudé.
Vivaldi ou Brahms ? Bof.

Peinture
Van Gogh ou Basquiat ?
Basquiat qui dégage une telle force dans ses œuvres.
Picasso ou Brueghel l’ancien ? Picasso , je suis décidément « moderne ».
Pissaro ou Dali ? Dali, une œuvre « accessible » dès le plus jeune âge.
Modigliani ou Manet ? Les deux
Léonard de Vinci ou Magritte ? Magritte.
Monet ou Soulages ? Bizarrement, les deux !