Ecole de recherche sans équivalent en France, Normale Sup’ joue un rôle central dans la formation des élites depuis plus de deux siècles. Foyer d’où sont sortis les plus grands mouvements intellectuels, elle est aussi résolument connectée au monde de l’entreprise. Focus sur ce processus de rapprochement créateur de valeurs.
Faire carrière dans l’entreprise
Moteur de réussite dans la recherche et l’enseignement, l’ENS est aussi un accélérateur de carrière dans le secteur privé. Combinant esprit d’ouverture, initiatives et interdisciplinarité, les formations dispensées par l’ENS encouragent l’innovation et la créativité, deux qualités indispensables à la conduite de projet en entreprise. Car si de nombreux normaliens achèvent leur formation par un travail de thèse dans un organisme public de recherche ou dans l’Administration, 10 % d’entre eux décident de s’orienter vers des fonctions de Direction dans le privé, en passant notamment par la finance. Ils sont également particulièrement appréciés dans les métiers de l’information et de la communication où la sûreté de leurs connaissances et leurs capacités à argumenter sont reconnues. L’ENS ose même le pari de l’entrepreneuriat en soutenant, à l’image de l’établissement de Cachan, de jeunes entreprises innovantes.
L’entreprise, partie prenante à la formation de l’ENS
Parce qu’elles ont conscience de l’incroyable atout que constitue la présence d’un normalien au sein de leurs équipes, les entreprises s’investissent aux côtés de l’Ecole pour susciter des vocations. Outre la taxe d’apprentissage et autres traditionnels stages dans tous les domaines professionnels (commerce, culture, économie, finance, informatique, marketing,…) ces dernières multiplient en effet les initiatives. A Ulm, on développe par exemple des partenariats dans la lignée des deux chaires d’entreprises d’EADS et France Telecom, mais aussi des bourses et contrats de recherche. Le Club des Normaliens dans l’entreprise, créé en 1983 à l’initiative d’Ulm comme un réseau solidaire, contribue également à renforcer les liens entre ENS et entreprises. A Cachan, on multiplie les collaborations industrielles (Thalès, Renault, PSA, Valéo, Safran, ST Microelectronics,…) pour donner une dimension sociétale profonde aux laboratoires.
L’ENS, partie prenante à la vie des entreprises
L’ENS est aussi à l’initiative de nombreuses collaborations visant fournir des réponses adaptées aux attentes spécifiques des grands groupes, et des PME/PMI. Ainsi l’ENS Lyon mise-t-elle notamment sur la formation continue. Pour soutenir la performance et la compétitivité des organisations, elle développe des formations à destination des chercheurs, ingénieurs, dirigeants et cadres des secteurs privé et public. Ce transfert de compétences est également au coeur de la pédagogie à Ulm, via l’Institut de l’ENS. Réservoir d’expertises scientifiques de premier ordre, il a pour ambition de soutenir les entreprises, notamment par la résolution de problèmes complexes, l’apport de connaissances pointues et la contribution à des tr zavaux de prospective, via des contrats d’études, du conseil opérationnel, de l’expertise, des séminaires,… A Cachan et dans son Antenne de Bretagne, le CNS Conseil et la Junior ENS Bretagne proposent aux entreprises de faire réaliser leurs projets par des normaliens dans de nombreux domaines, du design aux mathématiques en passant par le génie civil et la biochimie. Mené par un normalien au statut de chef de projet, ces projets sont le signe d’un réel ancrage de l’ENS dans l’entreprise. Est-ce à dire que le normalien serait en passe de prendre la tête du peloton des entrepreneurs diplômés des grandes écoles ?
CW