Etudiant en deuxième année à l’IESEG School of Management, Dylan Zepi, 20 ans, s’est lancé un défi peu commun : gravir l’Everest à 21 ans. Toujours prêt à relever les défis et à dépasser ses limites, il raconte son parcours et sa préparation pour toucher les sommets.
C’est à la suite d’un challenge lancé par les amis de son père que Dylan Zepi a pris goût à l’aventure et au dépassement de soi. « Je suivais mon père lors du marathon de La Havane, et ils m’ont mis au défi de faire le semi-marathon l’année suivante. A 16 ans je bouclais mon premier semi-marathon puis tout s’est enchainé ! La même année, j’ai fait mes marches d’approches du Mont-Blanc, suivie de l’ascension du Machu Picchu, de l’Huayna Picchu – puis du Pico Turquino, tout en poursuivant la course ».
Celui qui se définissait comme « pas particulièrement fan d’alpinisme » se met alors pourtant en tête de réaliser un challenge encore plus grand : affronter l’Everest et ses 8 849 mètres pour devenir un des plus jeunes Français à atteindre le toit du monde. Un challenge qu’il voulait se lancer avant ses 18 ans, mais la réalité et les études l’ont vite rattrapé et forcé à décaler son projet. Un projet qu’il poursuit aujourd’hui grâce au soutien de l’IESEG.
IESEG au soutien pour gravir l’Everest
Après une première année à l’Université Catholique de Lille, il décide de rejoindre le campus lillois de la business school afin de poursuivre des études de management. Pour concilier études et projet, il décide alors de prendre une année de césure début 2024 pour se concentrer sur sa préparation physique. En attendant, au prochain semestre, direction le Kazakhstan pour un échange académique… sans oublier l’entrainement ! « L’année universitaire commence début septembre, mais j’aimerais m’y rendre dès le début du mois d’août pour continuer ma préparation et tester mon matériel lors d’ascensions dans des pays voisins. »
Outre l’aménagement de son parcours et de son emploi du temps, le jeune étudiant peut aussi compter sur son école pour lui apporter de la visibilité : « J’ai commencé à démarcher des partenaires, à créer un site internet et des réseaux sociaux ainsi qu’une plaquette de présentation. Des éléments relayés par l’IESEG dans des articles ou sur les réseaux. L’école m’aide aussi à rencontrer de potentiels sponsors » explique le jeune athlète.
Pour en savoir plus sur la préparation de Dylan Zepi et le soutenir dans son projet, vous pouvez suivre ses réseaux sociaux :
Instagram : https://www.instagram.com/dizzepi/
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/dylan-zepi-873807220/
Site internet : dizzepiprojects.com
Gravir l’Everest : un coût financier …
Car avec un budget prévisionnel de près de 100 000 €, une montée de l’Everest coûte très cher. « Pour l’instant je finance cette aventure moi-même mais je cherche des sponsors. Les frais d’agence d’expédition sont entre 45 000 et 60 000 € auxquels il faut ajouter le coût de l’entrainement qui s’élève à environ 25000€. Par exemple, l’ascension du Pic Lépine que je souhaite réaliser en août (si je réunis les fonds à temps) coûte autour de 6 000€, il faut ajouter le matériel (plus de 4 000 €), sans oublier le pourboire pour les sherpas et les camps de bases, plusieurs centaines de dollars à chaque fois » précise Dylan.
… Mais aussi physique
Au-delà de la question financière, se pose également la question physique : impossible de penser réaliser une montée à plus de 8 800 mètres sans préparation intensive ! « Je fais beaucoup de renforcement musculaire en salle et en pratiquant la randonné et le vélo. J’essaye aussi de réaliser des séances de dépassement de soi physique et mental. Par exemple, pour me préparer aux conditions extrêmes qui m’attendent sur l’Everest, j’ai récemment fait le trajet Lille-Paris à pied. 226 kilomètres en 72h, 16 heures de marche par jour avec 4 heures de pose et seulement 4 heures de sommeil. »
Avec une ascension prévue en mai 2024, il ne reste plus à Dylan que quelques mois pour terminer sa préparation et réunir les fonds nécessaires pour réaliser son rêve. Mais cette deadline ne fait pas peur au jeune homme qui est convaincu la réussite de son projet. Pour cela, il compte sur son audace et sa persévérance : « Savoir s’entourer et demander de l’aide sont essentiels. Nous sommes notre propre limite et il faut profiter tant qu’on est jeune car nous avons le temps et l’énergie. Si nous faisons bien les choses, nous trouverons les fonds. » conclut-il.
Déjà d’autres idées en tête
Même s’il se concentre sur la montée de l’Everest, Dylan Zepi pense déjà au futur avec en ligne de mire « La Diagonale des Fous à la Réunion, un bon défi mental et physique ».
Parallèlement, il aimerait rejoindre l’incubateur de l’IESEG et monter un projet entrepreneurial.