« La caractéristique principale de l’École des Ponts ParisTech réside dans une compétence avérée de ses diplômés sur les problématiques de modélisation afin d’atteindre des objectifs sans risque d’erreurs, tout en assurant la sécurité de la production. »
Alain Ehrlacher, Président du département Génie mécanique et Matériaux
Une pédagogie multi-facettes
« Si nos élèves choisissent très vite un département qui les forme de façon très poussée à de nombreux métiers, nous les entraînons dès la première année à une vision critique des choix de modélisation. » Cette formation d’excellence s’appuie sur la recherche qui s’effectue dans des laboratoires de réputation internationale. Si l’offre de langues est variée, l’École accueille de nombreux étudiants de nationalités diverses (30 %). « De plus, chacun de nos élèves séjourne près d’un an à l’international dans le cadre d’accords de double-diplômes ou de stages en entreprise car la dimension interculturelle constitue une donnée essentielle de la vie professionnelle de nos ingénieurs. » Tous les diplômés trouvent un emploi dès leur sortie de l’École, la moitié d’entre eux intégrant des entreprises de plus de 10 000 salariés.
Le socle des emplois
Avec près de 23 % de diplômés qui choisissent le secteur de la construction, le BTP constitue le premier réservoir d’emplois de l’École. « On distingue les métiers de bureaux d’études, de chantier et d’architecte au sein desquels on trouve différentes déclinaisons de fonctions. » Une autre grande famille comprend les métiers de la création et de l’innovation, ce qui implique de former des ingénieurs àl’acceptabilité sociale de l’innovation. « D’ailleurs, les trois piliers du développement durable sont traités dans tous les départements. » Le département Génie Industriel prépare aux métiers de la supply chain (3 %), en s’appuyant sur la recherche opérationnelle. « La partie Génie Mécanique et Matériaux correspond à des métiers liés à la conception et à la recherche pour certaines industries, notamment l’aéronautique et l’énergie. » Les métiers du conseil et de l’audit doivent être envisagés à l’intérieur des entreprises ou en cabinets (8 %).
Math-info, l’avenir
« L’École des Ponts ParisTech ayant adopté une formation par projet, tous les départements apportent à nos élèves des encadrements méthodologiques » Ces projets peuvent être modestes (accordage de guitares) ou plus ambitieux (drones autonomes avec intelligence embarquée.) Le département IMI (Ingénierie Mathématique Informatique) travailler dans les métiers du risque et de la finance (18 %), d’autres se formant à des métiers d’avenir dont l’existence repose sur l’autonomie qu’un certain nombre de produits va acquérir dans un temps très proche (drones, voiture sans chauffeur, robotique pour l’aide quotidienne, etc.) « Cette approche nécessite de nombreux calculs, notamment en matière d’algorithmes pour des questions de sécurité ainsi que la mise en place de capteurs qui doivent être interprétés, sans oublier les considérations de géolocalisation. »
La capacité d’entreprendre
Si les enseignants-chercheurs représentent 50 % du corps professoral, les professionnels viennent également délivrer des cours spécialisés. Cet apport extérieur incite l’Ecole à valoriser l’entrepreneuriat. « En sus du cours de création d’entreprises proposés par le département SEGF – Sciences Economique Gestion Finances –, nous allons mettre en place des cursus de formation pour les créateurs d’entreprise. » De plus, lorsqu’un élève souhaite créer une entreprise, l’Ecole adapte sa scolarité à son projet en mettant à sa disposition un incubateur particulièrement performant. « L’intrapreneuriat qui intéresse tous les grands groupes, est une spécialité du départementGénie Industriel. »
SCOOP
À travers 11 groupes de travail, l’École des Ponts ParisTech réfléchit depuis un an à mettre en oeuvre de nouvelles pistes pédagogiques pour les années 2015-2030.
Patrick Simon