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CHACUNE DES 203 ÉCOLES D’INGÉNIEURS MEMBRES DE LA CDEFI APPORTE UNE RÉPONSE AUX DEMANDES DE LA SOCIÉTÉ

Formations professionnalisantes, insertion professionnelle, création de valeur pour les entreprises, innovation : autant d’objectifs qui unissent toutes les écoles de la CDEFI. François Cansell, Président de la CDEFI et Directeur Général de Bordeaux INP revient sur les forces et les atouts de ces établissements qui forment celles et ceux qui imaginent l’entreprise du 21è siècle.

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QU’EST-CE QUI FAIT LA FIERTÉ DES ÉCOLES D’INGÉNIEURS AUJOURD’HUI ?

Garantir la réussite du projet professionnel de leurs étudiant(e)s. Qu’ils aient été formés à l’X ou à l’ENI de Tarbes, aujourd’hui 96 % des diplômés des écoles d’ingénieurs commencent leur carrière à un poste cadre et apportent aux entreprises innovation, expertise scientifique et technique. Nos écoles sont des fleurons français qu’il faut promouvoir sur nos territoires : c’est notamment grâce aux ingénieurs diplômés de l’ENI de Tarbes que Turbomeca a pu devenir le leader des moteurs d’hélicoptère.

LEURS MARGES D’ÉVOLUTION ?

Une des grandes forces des écoles d’ingénieurs réside dans le travail d’évaluation de la Commission du Titre d’Ingénieur (CTI) qui s’impose comme une véritable  » assurance qualité  » de nos formations, un moteur pour les positionner toujours plus en phase avec les besoins de la société et des entreprises. Notre challenge : former les ingénieurs qui vont construire l’entreprise du futur. Des jeunes qui devront savoir intégrer à leur expertise scientifique et technique des aspects financiers, géopolitiques, numériques et humains.

« Notre challenge : former les ingénieurs qui vont construire l’entreprise du futur. Des jeunes qui devront savoir intégrer à leur expertise scientifique et technique des aspects financiers, géopolitiques, numériques et humains »

 

CELA IMPLIQUE UNE PLUS GRANDE DIVERSITÉ DANS LA COMMUNAUTÉ DES INGÉNIEURS ?

L’ouverture sociale et l’égalité des chances sont en effet des valeurs qui regroupent les écoles d’ingénieurs aujourd’hui. Il s’agit d’abord pour elles d’ouvrir leur recrutement à une population plus large (titulaires de DUT, BTS, licences…) par le biais de l’alternance notamment. Elles travaillent ensuite beaucoup sur la question de l’égalité hommes / femmes, comme l’illustre le concours Ingénieuses créé par la CDEFI pour lutter contre les stéréotypes et encourager plus de jeunes femmes à aller vers des études et des métiers scientifiques et techniques (elles ne sont que 28 % dans les écoles d’ingénieurs aujourd’hui).

POURQUOI LA CDEFI A-T-ELLE RÉCEMMENT INTERPELLÉ LES FUTURS PRÉSIDENTS DE RÉGIONS ?

Pour leur montrer ce que représentent vraiment les écoles d’ingénieurs sur leurs territoires : des outils de formation exceptionnels, de développement de l’apprentissage, d’innovation et de développement international. Nous les avons ainsi interpellés sur des questions centrales relatives à la vie étudiante, au financement des études, à l’apprentissage, à l’expertise numérique,aux regroupements de sites ou encore à l’international.

VOTRE RÊVE POUR LES ÉCOLES D’INGÉNIEURS ?

Former celles et ceux qui seront capables de construire et d’imaginer l’entreprise de demain. Que la France s’approprie ce modèle générateur de réussite comme un fleuron à déployer sur et hors de son territoire.

VOUS ÊTES AUSSI DG DE BORDEAUX INP : EN QUOI LA FORCE DU RÉSEAU DES INP RÉSIDE-T-ELLE ?

Si toutes les écoles du Groupe INP ont été classées dans le Top 15 du palmarès Usine Nouvelle des écoles d’ingénieurs, c’est en partie grâce à leur génotype. En effet, elles évoluent sur des sites universitaires puissants et nouent des partenariats étroits avec des EPST, tout en bénéficiant d’une grande autonomie en termes de recrutement, de pédagogie et de partenariats avec le monde de l’entreprise. C’est le cas notamment de Bordeaux INP qui dispose aujourd’hui d’une force de frappe de 8 écoles et qui diplôme près de 1 000 étudiants/an. Un écosystème placé pour les prochaines années sous le signe de 4 problématiques transverses et particulièrement porteuses de sens : les géo-ressources, la bio-ingénierie, la transition numérique et la transition énergétique.

Clarisse Watine