L’univers des écoles à Bac +2/3 évolue sans cesse. Aujourd’hui, dans un secteur très concurrentiel, ces établissements doivent non seulement répondre aux besoins des entreprises pour former des middle managers, mais également satisfaire la demande des étudiants et de leurs familles, à la recherche de formations capables de donner des bases solides pour construire une carrière tout en intégrant une approche internationale.
Dans un tel contexte, un des mots clés s’avère ‘flexibilité’. Ainsi, un étudiant peut entrer sur le marché du travail après sa formation initiale en école à Bac +2/3, ou bien poursuivre ses études avec un autre programme de niveau master. Cette forte adaptabilité est très appréciée des étudiants puisqu’elle leur permet de s’orienter et de ne pas se limiter à un seul choix de formation pendant 5 années d’études.
Les étudiants suivant un cursus Bac +3, tels ceux de l’Ecole Atlantique de Commerce ils sont directement opérationnels et capables d’évoluer en fonction des besoins.
Egalement très apprécié des recruteurs, l’esprit consulting est développé dans ces écoles. A l’EAC, les futurs employeurs demandent aux étudiants de travailler sur 70 vraies problématiques d’entreprise par an. L’approche porte ses fruits en donnant des pistes nouvelles aux entreprises tout en permettant aux étudiants de mettre en application la théorie et de « goûter » aux vraies problématiques du monde du travail.
Alliés à ces points forts, un bon niveau d’accompagnement, une proximité avec des recruteurs, la possibilité parfois d’un dispositif d’alternance, et un bon mix de théorie et de mise en situation : une telle démarche donne de vrais atouts à ces écoles à taille humaine. Aujourd’hui, le constat est que les étudiants en Bac+3 sont moins nombreux qu’autrefois à choisir l’option de l’intégration professionnelle à l’issue des 3 ans d’études. La tendance est plutôt vers une augmentation du nombre d’étudiants qui souhaitent optimiser leurs chances d’insertion et d’évolution de carrière en complétant leur cursus Bac+3 par un master.
Souvent, cette prolongation des études dirige ces jeunes étudiants vers les écoles de management post-prépa réputées. Ces établissements cherchent à diversifier leur population étudiante. Un des moyens de le faire est de réserver, en parallèle aux étudiants Grande Ecole issus des classes préparatoires, un certain nombre de places à des candidats qui ont déjà suivi un bachelor.
Lors d’une admission sur titre, les étudiants d’une école comme l’EAC possèdent un fort avantage par rapport à des candidats issus d’un BTS ou d’un IUT : ils peuvent jouer la carte d’une première expérience internationale qui est rarement proposée dans les programmes BTS ou en IUT. Le diplôme d’une école à Bac +3 peut donc ouvrir les portes des formations françaises en management mondialement connues.
L’approche de la culture internationale aide les écoles post Bac à répondre aux besoins des entreprises et à l’attente des élèves. Il existe, enfin, une autre raison plus structurale de faire le choix d’écoles à Bac +2/3 : beaucoup d’entre elles bénéficient du soutien d’une Grande Ecole ou d’un groupement d’enseignement supérieur. Ainsi, ces formations s’intègrent à un portefeuille de programmes plus large, qui respecte souvent la logique LMD (licence, master, doctorat) née des accords de Bologne sur l’enseignement supérieur en Europe. L’EAC par exemple, en intégrant Audencia Group (Audencia Nantes, SciencesCom et l’EAC), propose à ses étudiants une offre plus complète d’opportunités et de services. Fort de plus de 3 500 étudiants de 65 nationalités, de 270 collaborateurs et de presque 170 partenaires académiques dans 50 pays, ce pôle d’enseignement supérieur permet non seulement une vraie solidité, mais aussi une visibilité nationale et mondiale accrue.
Les écoles à Bac +2/3 montent donc en puissance. Abordables et d’un rapport qualité/ prix très intéressant, elles affichent de très bons résultats, et ont trouvé leur place dans le paysage de l’enseignement supérieur français. Prochaine étape : une internationalisation encore plus forte.
Par Guy Gascoin,
Directeur de l’Ecole Atlantique de Commerce