Paule Boffa-Comby vient de publier « Walk the Talk : une autre façon d'être dirigeant » aux éditions cherche midi. Fort du témoignage de 10 grands patrons, cet ouvrage propose un regard nouveau sur l'entreprise et les dirigeants.
Paule Boffa-Comby vient de publier « Walk the Talk : une autre façon d'être dirigeant » aux éditions cherche midi. Fort du témoignage de 10 grands patrons, cet ouvrage propose un regard nouveau sur l'entreprise et les dirigeants.

« S’engager et agir pour bouger les lignes : une autre façon d’être dirigeant »

Spécial Président(e)s

Paule Boffa-Comby vient de publier « Walk the Talk : une autre façon d'être dirigeant » aux éditions cherche midi. Fort du témoignage de 10 grands patrons, cet ouvrage propose un regard nouveau sur l'entreprise et les dirigeants.
Paule Boffa-Comby vient de publier « Walk the Talk : une autre façon d'être dirigeant » aux éditions cherche midi. Fort du témoignage de 10 grands patrons, cet ouvrage propose un regard nouveau sur l'entreprise et les dirigeants.

 

Dans l’idéal, chaque dirigeant devrait déployer une vision habitée et mettre en cohérence ses dires et ses actes. C’est à cette « autre façon d’être dirigeant » que s’est intéressée Paule Boffa-Comby. Dans son dernier ouvrage intitulé « Walk the Talk », l’associée fondatrice de PEMA-Partenaire, cabinet spécialisé dans le développement des talents, a donné la parole à 9 grands dirigeants. Son objectif : montrer leur « être dirigeant », sortir des théories du management, mais aussi donner un éclairage positif, « sans être pour autant béni oui-oui », sur ces grands patrons qui « ont sûrement un grain de folie pour accepter de telles responsabilités ! Il leur faut décider bien et à tous moments, alors même qu’ils ne peuvent avoir en main tous les éléments de problématiques très complexes et changeantes. Il leur faut savoir aussi qui ils sont profondément, avoir trouvé leur équilibre personnel pour en prendre en main la destiné de centaines de milliers d’employés. » Passer du leadership à être leader. P. Boffa-Combya passé au crible la manière d’être dirigeants de 9 leaders. « Car au-delà d’avoir une « tête bien faite », ils savent aussi être eux-mêmes, sont conscients de leurs forces et faiblesses, pour revenir à la source – le dirigeant lui-même – en cette période incertaine où la crédibilité et la confiance sont si essentielles. » Elle est les compare volontiers à des équilibristes entre le court et le long terme, entre la performance humaine, environnementale et économique, entre le local et le global, « ils sont toujours pris entre deux feux. »Elle a aussi souhaité revenir avec eux sur un point essentiel : savoir mettre encohérence la parole et les actes tout en s’appuyant sur ce qu’ils sont pour faire avancer l’entreprise, ce qu’elle appelle « Walk the Talk ». Ils ont également à coeur de rendre l’entreprise autoapprenante, mettant en cohérence l’objectif et la vision et ce qui se passe dans l’entreprise. « Ils passent ainsi d’une culture de l’obéissance à une culture de la responsabilisation, qui permet l’engagement, l’autonomie dans un cadre d’efficacité. Ils sont très engagés et savent faire bouger les lignes pour amener l’entreprise vers demain. » « Face à la méfiance qui préexiste en France envers l’entreprise et ses dirigeants, il nous faut plus que jamais des leaders qui savent s’appuyer sur le rationnel et l’intuition, avoir le courage de leurs opinions, d’entreprendre et de faire. François Pérol (BPCE) parle ainsi de revenir au bon sens et à la responsabilité ; Jean-Paul Bailly (La Poste) de confiance, de dire où l’on va dans l’incertitude, et de transposer cette confiance dans l’organisation afin qu’elle devienne intelligente et sache s’adapter et réagir. Daniel Bernard (Carrefour) souligne qu’en regardant dans les yeux, les gens savent si l’on pense ou non ce que l’on dit, et rappelle ainsi la nécessité d’authenticité et de confiance. Tous les 9 ont construit d’autres repères dans leurs entreprises, ont su se renouveler euxmêmes pour porter ces changements. Ils se confrontent à la réalité de leur entreprise pour provoquer l’engagement. Stéphane Richard (France Telecom-Orange) rappelle aussi qu’un dirigeant est en permanence observé. S’il a des droits, il a surtout des devoirs. On est dirigeant à 100 % ou on ne l’est pas. Xavier Huillard (Vinci) dit avoir pour principe d’être comme il aimerait que les gens soient. C’est la valeur de l’exemple. Enfin, pour Clara Gaymard (GE), un bon leader est quelqu’un qui mobilise sur quelques chose qui le dépasse, quelque chose de plus grand que soi. »

 

A. D-F

 

Contact
www.walkthetalk-etredirigeant.com