Les membres de l’association SOS
Les membres de l’association SOS

SOS : Savoir Oser la Solidarité.

Associations innovantes : Grenoble Ecole de Management

 

Reconnue d’intérêt général en 2010, l’association SOS cherche à favoriser l’accès des enfants et adolescents à la culture, à l’éducation et aux loisirs, en France et dans cinq autres pays du monde. Rencontre avec sa présidente, Sophie Dartois.

 

Les membres de l’association SOS
Les membres de l’association SOS

Fiche d’identité
Date de création : 1989.
Nombre de membres : 190 au total dont 35 sont membres du bureau ou chefs de
projet, et tous sont étudiants de Grenoble École de Management.
Mission : « Nous travaillons pour l’accès des enfants et adolescents à la culture, à l’éducation et aux loisirs », déclare Sophie.
L’association en une phrase ? Savoir Oser la Solidarité…
Activités : L’action de SOS, destinée aux enfants de France et d’ailleurs, se décompose en
quatre volets :
1. Evénementiel : vente de roses, Téléthon, don du sang, etc.
2. International : des projets de développement dans cinq pays (Bénin, Pérou, Maroc,
Indonésie, Inde).
3. Local : tutorat, arbre de Noël, sorties ludiques et pédagogiques deux mercredis par mois
(les P’tites Zaprems), etc.
4. Sensibilisation : dans les écoles, les forums, …
En ce qui concerne l’international, Sophie insiste : SOS n’est pas une association humanitaire, mais de développement. La différence ? « Dans toutes nos missions, nous sommes en partenariat avec une association sur place. Le but est vraiment d’aider les gens à être autonomes. Ce qu’on ne veut surtout pas faire, c’est les assister. On choisit ce que l’on va financer avec eux : ça permet de nous faire accepter par les populations locales et d’être légitime. » La question de la légitimité est en effet cruciale. « Nous ne sommes pas légitimes pour monter des dalles ou travailler dans les champs. Nous sommes légitimes pour faire ce que nous savons faire : de la comptabilité, des plans stratégiques, de la communication… » Sophie raconte ainsi qu’il y a quatre ans, en Indonésie, alors que les étudiants de SOS avaient passé une journée à poser des dalles, le lendemain ils avaient eu la surprise de voir que les ouvriers locaux les avaient enlevées, parce qu’ils voyaient cet acte de solidarité comme une intrusion, une agression. L’association a donc engagé un gros travail de réflexion et s’est professionnalisée, à partir d’une question : « Nous sommes en école de commerce, qu’est-ce que nous pouvons apporter comme valeur ajoutée ? »
Résultat : des cours de langue, une campagne de communication en Inde, une aide aux
jeunes en Indonésie pour réaliser leur business plan…

 

Quelques nouveautés pour 2011-2012 :
Au niveau international :
– La naissance du projet Maroc avec l’Association des Paralysés du Sud Maroc.
– Une collaboration nouvelle en Inde avec l’association Aide et Action qui favorise l’accès à une éducation de qualité.
Au niveau local :
– Les P’tits Roots qui permettent aux plus jeunes de véritablement découvrir le monde de la musique.
– Le projet tutorat grâce auquel des lycéens échangent avec les étudiants de l’association dans une dynamique de réflexion et de construction de leur projet scolaire et professionnel.
Au niveau de l’association :
« On développe une application pour les smartphones qui permet aux utilisateurs de faire des minis dons (2 € par exemple) à l’association. C’est un projet dont on espère qu’il va propulser SOS. »
« Cette année on a fait un partenariat tripartite avec ShelterBox (une organisation humanitaire d’assistance d’urgence) et l’école. » Le principe ? « Eux c’est l’humanitaire, nous c’est le développement : l’idée c’est d’essayer de créer une passerelle entre les deux », explique Sophie.
Valeurs : Solidarité, capacité d’adaptation, engagement, humanité, humilité.
Originalité : « Nous sommes une association qui ose la solidarité dans une école de commerce : c’est déjà tuer un premier préjugé. De plus, par sa taille et la diversité de ses projets, SOS est originale. Enfin, on met en place des actions de solidarité dans un environnement qui nous permet de le faire, où les étudiants ont une réelle envie d’agir. »
Projets : « Se faire connaître au niveau régional pour prendre de l’ampleur : nous faisons beaucoup de choses mais nous ne sommes pas encore assez connus. Construire de mieux en mieux nos projets. Avoir un jour les moyens d’emmener les enfants dans un voyage de rêve. »
Et dans dix ans ? « J’aimerais bien que SOS ait des partenaires stables qui lui assurent une meilleure survivance qu’aujourd’hui, que par exemple on arrête les ensachages.* »
*L’ensachage consiste à mettre en sachet les courses en échange d’un pourboire
Budget : 90 000 €.
Financement : L’ensachage représente entre 30 % et 40 % du budget. A cela s’ajoutent les dons des entreprises, des familles, les subventions, …

 

Claire Bouleau
Twitter @ClaireBouleau

 

Plus d’informations sur :
www.sos.assoces.com