En marge de la COP 21 qui débute dans quelques jours à Paris, il est important de se pencher sur la question des jeunes, de leurs engagements, et du positionnement dans lequel ils se trouvent.
Sont-ils prêts à faire face aux enjeux climatiques ?
« Le grand dam de la sensibilisation au développement durable c’est que malgré d’énormes moyens mis en œuvre par les services publics et les fondations et entreprises privées, l’impact d’une communication globale faite sur une actualité en lien avec la protection de notre environnement ne touche pas toute la population, même celle qui est ultra-connectée comme nos étudiants », explique Johanna, présidente de l’association GRINSEEC
Cette grande conférence est l’occasion unique pour les étudiants de réfléchir et de s’engager ponctuellement ou à long terme dans la protection de l’environnement.
Une étude menée par l’Ademe en avril 2014, en partenariat avec Ipsos, montre que 31 % des jeunes ont une idée précise de ce que signifie « Développement Durable ». Selon cette même étude, 17% des jeunes se disent être « confiants » sur l’état de la planète dans les dix ans à venir, ces derniers ont conscience qu’ils pourraient en faire d’avantage en terme de pratique.
Canibal, une façon ludique de mettre les étudiants à contribution
Cette année, l’INSEEC a tenu à expérimenter Canibal, une machine intelligente de tri sélectif, qui se trouve à la Business School de Paris, celle-ci a eu un franc succès.
Une étudiante de deuxième année a partagé son enthousiasme : « Je suis une fidèle, je l’adore, je joue tout le temps. On se croit dans un casino ou à défaut de gagner de l’argent on gagne des paniers bio ou des bons d’achats. J’ai recyclé tout ce qui me passait par la main. Pour les gens qui s’en désintéressent eh bien je le fais à leur place. On devient chasseur de déchet. »
À l’école les relations étudiants/responsables sont très importantes. En créant des liens privilégiés avec les différents responsables de la communication de l’INSEEC, Johanna arrive à véhiculer un message fort pour mobiliser les étudiants. Les événements organisés par Grinseec sont valorisés au nom de l’école, et même les réseaux sociaux sont mis à contribution.
L’INSEEC compte une dizaine d’associations en lien direct avec la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), dont Objectif Vivre Autrement, à Paris, qui œuvre depuis 2001 pour les enfants défavorisés de la ville de Douala au Cameroun.
Cette année encore, l’association prépare son événement d’envergure : Afrik’Art. Ce festival accueil de nombreux artistes de tous les horizons, les fonds récoltés durant la soirée seront reversés à l’association OVA Cameroun.
Delta à Bordeaux, fait également partie des associations les plus actives en terme de développement durable.
Plus d’informations sur les associations étudiantes : https://www.rse-groupeinseec.com/associations/