Communiqué de presse
Une étude mondiale de Sage révèle la dynamique et les comportements des entrepreneurs issus de la Génération Y à travers le monde
L’enquête Walk with Me menée par Sage dans 16 pays auprès d’entrepreneurs de la Génération Y, analyse leurs ambitions, leurs valeurs et leurs motivations. L’étude souligne trois traits de caractère particuliers à la nouvelle génération mondiale d’entrepreneurs :
- 66% des jeunes entrepreneurs accordent la priorité à leur vie privée devant leur travail
- 61% des jeunes entrepreneurs préfèrent sacrifier des bénéfices pour rester fidèles à leur éthique et leurs valeurs personnelles.
- Un entrepreneur interrogé sur trois (34%) est motivé par le désir d’être maître de son propre destin, plutôt que de gagner de l’argent (21%).
« Les entrepreneurs de la Génération Y ont un rôle capital à jouer dans l’économie d’aujourd’hui. Ils redessinent le monde des affaires et la façon de travailler à grande allure. Il est crucial de les comprendre pour mieux les accueillir, car ils représentent la prochaine génération des héros de l’économie » explique Serge Masliah, Directeur Général de Sage France.
Les différents comportements mis en lumière par l’étude mondiale ont permis de dégager cinq profils d’entrepreneurs :
- Les planificateurs : extrêmement méthodiques, ils ont des projets ambitieux et ne prennent jamais rien pour argent comptant.
- Les technophiles : passionnés par leur travail, ils font confiance à la puissance et à l’efficacité des technologies innovantes pour devancer la concurrence.
- Les instinctifs : ils n’ont de cesse de découvrir des territoires inexplorés, ils se fient à leur intuition et campent sur leur position.
- Les pragmatiques : doués d’ingéniosité, ils alternent souvent entre leur intuition et des approches méthodiques.
- Les intrépides : toujours en quête de nouveaux défis, ils aiment plonger dans l’inconnu, ce sont des serial entrepreneurs.
L’étude Walk with Me souligne les particularités des jeunes entrepreneurs français en montrant notamment qu’ils vivent leur expérience entrepreneuriale comme une façon d’exister dans la société.
Pour 41,9% des entrepreneurs français (37% au global), leur motivation est liée à leur identification personnelle avec l’entreprise (si elle réussit, je réussis) et à la satisfaction de leurs employés (19%). C’est le seul pays parmi les 16 représentés dans l’étude pour lequel ces deux motivations sont aussi fortes.
71,3% des jeunes entrepreneurs français espèrent que leur entreprise aura grandi dans les cinq prochaines années, que ce soit pour satisfaire leurs objectifs personnels ou professionnels. Avec le Brésil, c’est le pays pour lequel la croissance est l’ambition la plus importante, devant le sentiment du travail accompli, le plaisir ou le projet de revendre son activité.
« Les jeunes entrepreneurs français vivent l’entrepreneuriat comme une façon d’exister et de s’intégrer dans la société. A l’heure des élections présidentielles, il sera intéressant d’observer comment les différents candidats traiteront la valeur que cet engagement représente à moyen et long terme pour l’économie française » ajoute Serge Masliah.
L’étude Walk with Me démontre également que les jeunes entrepreneurs français sont technophiles.
- 44,2 (40,5 % au global) des jeunes entrepreneurs français sont persuadés que la technologie va enterrer le concept de bureau grâce à l’avènement de la mobilité, devant l’Allemagne (43,3%) et la Belgique (39,6%). Seuls les australiens (46,6%) se montrent plus enthousiastes. De plus, 39,1% des entrepreneurs français pense qu’ils travailleront virtuellement avec leurs collaborateurs grâce aux nouvelles technologies d’ici 10 ans.
- Les jeunes entrepreneurs français ne sont pas inquiets de la constante évolution des technologies : 60,7% d’entre eux (62% au global) pensent qu’ils s’adapteront, tout comme les Brésiliens, les Australiens et les Belges.
- 47,5% des entrepreneurs français (45,1% au global) pensent qu’ils auraient pu gérer leur entreprise avec les technologies disponibles il y a 20 ans.
« Les jeunes entrepreneurs français ont le plus fort taux d’adhésion aux nouvelles technologies de l’ensemble des pays sondés par l’étude Walk with Me, et ils ne sont pas inquiets des évolutions à venir » commente Serge Masliah, Directeur Général de Sage France. « La France peut avoir confiance en leur capacité de créer une « Sillicon Valley européenne » sur le territoire français. Par contre, comme tous les autres entrepreneurs, leur conception de la gestion reste « old-school ». Or, il leur faudra franchir le pas pour gérer leur croissance et survivre dans un monde désintermédié. »