Cela fait seulement 4 ans qu’Anaëlle Mariat a décidé de consacrer sa vie à la danse. A 18 ans, elle est en 3è année du CNSMD de Lyon. Son projet de vie a été boosté par son entrée dans le Top 12 du Youth America Grand Prix.
En 2017, un groupe de danseuses de la classe d’Anaëlle décide de présenter le prestigieux concours international de danse étudiante, le Youth America Grand Prix. Lors de la demi-finale parisienne, Anaëlle se démarque déjà des 100 candidats : elle fait parte des 6 lauréats qui s’envoleront pour New-York pour la finale mondiale d’avril 2018.
Se mesurer aux meilleurs
« Le défi était de se mesurer aux meilleurs et de gagner en visibilité » Anaëlle consacre son temps libre à la préparation d’une variation d’Aurore du 3e acte de la Belle au bois dormant. « L’exigence du concours est de danser une variation (un solo de danse) d’un ballet classique. Notre professeure nous a entraînées comme pour un examen. »
Un rêve
Un avant-goût du rêve de toute danseuse : faire un solo sur scène ! « Dans un premier temps, je souhaite déjà intégrer un corps de ballet. » Modeste, la jeune fille vise la demi-finale à Paris. Elle n’a jamais concouru auparavant et ne s’enflamme pas. « Mais j’aime le défi et c’est une belle occasion de progresser. »
Les moyens de l’ambition
L’expérience est belle et cela suffirait presque à la danseuse qui n’imagine pas être sélectionnée pour la finale newyorkaise. Mais déjà elle se démarque par son interprétation artistique et son niveau technique. « Le plus important est que je sois contente de moi. Le concours m’a aussi donné accès à une bourse, un stage de 15 jours à l’American Ballet Theatre de New-York et un stage d’été à l’Opéra. » Etre sélectionnée pour la finale est donc une surprise pour Anaëlle. A la lecture de son nom, « tout de suite je me projette, je discute avec mes parents. Mes professeurs m’ont conseillé de foncer, de saisir cette occasion formidable ! » Déterminée, la jeune fille se donne les moyens de son ambition. Elle monte une cagnotte en ligne pour financer un mois sur place, et trouve des sponsors pour son matériel. Elle change tout de même de pointes tous les 15 jours tant son entraînement est intensif…
Effet wahou !
A New-York 800 danseurs du monde entier sont en compétition. Anaëlle présente sa variation et un extrait du ballet contemporain de Maurice Béjart, Light. Les Américains sont nombreux et proposent de la performance, une danse très technique. « Je pense que je me suis démarquée par mon travail à la française, la propreté des lignes, l’interprétation, la musicalité. J’étais concentré sur ma prestation, j’essayais de ne pas trop regarder les autres. » A nouveau, Anaëlle fait partie des 12 meilleurs danseurs, le concours ne classe que les 3 premiers et récompense les 12 meilleurs. « Je suis tellement heureuse d’être classée. C’est vraiment incroyable, surtout que c’était ma première participation. Wahou ! » Avec ce prix, Anaëlle ose y « aller à fond, comme je suis, tout en continuant à travailler pour progresser ».
Le rêve hollywoodien : Les élèves de deux écoles d’animation françaises – l’ESMA et MoPa à Arles – ont eu la chance de fouler le sol hollywoodien cet automne. Leurs courts métrages ont été sélectionnés par l’Académie des Oscar pour concourir aux Students Academy Awards dans la catégorie Animation – International Film School. Sur les 4 films sélectionnés 3 étaient des projets de fin d’études made in France, cocorico ! Et c’est l’équipe du MoPa qui a reçu le prix le prix pour son film The Green Bird. L’avenir s’annonce radieux pour ces créateurs en herbe dont le film a déjà reçu 5 prix et été nominé une quarantaine de fois… Pour visionner le teaser c’est ici : https://vimeo.com/236495825