Le Semisraël vient de commencer. Ce voyage d’une semaine organisé par l’association Edhec Israël a attiré plus d’une trentaine de participants curieux de découvrir ce petit pays, pour le moins riche des points de vue économique, politique et surtout culturel.
Lundi matin, premier réveil pour les participants du voyage, renommés « Sémiz » par les membres de l’association. Direction Yafo, pour une rencontre d’exception avec Mr Christophe Bigot. En chemin, tout le monde s’impatiente, et découvre avec surprise l’architecture de ce quartier de Tel Aviv, ou juifs et arabes cohabitent.
Le car s’arrête, tout le monde descend et se dirige vers la petite porte gardée par un policier. Impossible de franchir le pas de cette porte sans présenter son passeport. Le décor est planté, tout le monde comprend vite la chance qu’il a de pouvoir approcher de si près le cœur de la diplomatie française en Israël.
Une fois l’accès nous ayant été accordé, nous pénétrons dans l’ambassade. Tout le monde se sent tout petit et regarde avec attention les alentours. Un premier salon, de style oriental, un deuxième plutôt occidental, tous deux représentatifs du caractère du lieu. Nous sommes invités à patienter sur la terrasse, juste quelques minutes avant de voir s’avancer la silhouette élancée de Mr Christophe Bigot.
Fidèle à sa réputation d’homme professionnel et fort sympathique, il se présente et s’impose en homme humble, accessible et profondément humain. Il commence par nous dresser une frise chronologique des relations entre Israël et la France, relations qu’il qualifie de « mouvementées » car tantôt amicales de 48 a 62, tantôt ambiguës jusqu’à la première intifada. Mais il insiste sur un rapprochement notable des deux pays depuis la tuerie d’enfants dans une école juive à Toulouse, chacun comprenant mieux les positions diplomatiques respectives de l’autre.
Ce bref rappel historique lui permet d’enchainer sur l’intégration des Français en Israël, selon lui difficile jusqu’en 98, ainsi que sur l’implantation de firmes françaises sur le territoire israélien, symbole d’un développement remarquable des relations économiques entre les deux pays.
Il semble qu’il y’ait un sujet qui n’ait pas encore été abordé, et une participante, pour le moins curieuse et intéressée, lui demandé sa position sur le dossier israélo palestinien. Il nous confie que la France serait pour la création de deux états dans la région, mais insiste également sur la complexité de l’affaire.
Le temps des explications s’achève et Mr Bigot nous invite à prendre un petit rafraichissant au buffet qui avait été gentillement dréssé pour notre visite. Les plus curieux ont encore l’ocassion de poser leurs questions à l’ambassadeur ainsi qu’a ses collaborateurs, tandis que les autres se baladent timidement dans le premier niveau de l’embassade, touchant du bout des doigts meubles et objets embelissants les lieux.
C’est déjà la fin… ah non, c’est l’heure de la photo! Tout le monde se rassemble une derrière fois sur la terrasse pour immortaliser ce moment riche en découvertes. Par contre là, c’est vraiment la fin. Tout le monde remonte dans le, direction Haifa, pour une visite du Technion, haut lieu de la recherche israélienne.
Charlotte Zeitoun
Vice présidente EDHEC Israel
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