Isabelle Le Breton Falezan CELSA Sorbonne-Université ©Solène Medan
Isabelle Le Breton Falezan CELSA Sorbonne-Université ©Solène Medan

Vis ma vie de prof au CELSA

« Au CELSA le projet des étudiants est le projet de tous ». Arrivée en 2001 au sein de l’institution, Isabelle Le Breton Falezan évoque un coup de foudre professionnel et personnel grâce à une ambiance aussi conviviale que stimulante. Et cerise sur le gâteau, elle décrit des étudiants « adorables, bosseurs et volontaires ». La responsable pédagogique du Master 2 Communication des entreprises et des institutions et du Master 2 Risques, opinion et stratégies de communication en apprentissage, nous fait découvrir l’envers du décor de SON CELSA Sorbonne-Université.

 

Vous et le CELSA quelle histoire ?

Bibliothèque CELSA
Bibliothèque CELSA ©Ariane Despierres-Féry

Notre histoire a débuté en 2001 et est tout à fait inattendue ! Je suis juriste et politiste et venais de soutenir ma thèse en sciences politiques. Un ami m’a fait rencontrer la directrice du CELSA pour un poste d’enseignant temporaire. Toute jeune diplômée, j’y suis allée un peu incrédule car la communication n’était pas mon domaine.

Et ça a été le coup de foudre ?

Exactement et réciproque ! Pour l’institution, le domaine, les personnes. J’avais déjà travaillé durant mes études, et mon double profil droit/politique a séduit. J’ai débuté en tant qu’attachée temporaire d’enseignement. L’entente intellectuelle et humaine a été immédiate, et ne s’est jamais démentie.

« La loyauté et l’engagement envers l’école sont un trait commun au CELSA »

Ce que vous aimez le plus au CELSA ?

Le lieu : une école à taille humaine qui favorise une grande proximité, une ambiance conviviale et soude les équipes. Les échanges sont permanents, les rôles et fonctions sont décloisonnés et ne souffrent pas de pesanteur hiérarchique ou politique comme dans d’autres institutions académiques. Cette horizontalité est rare dans notre milieu. Le cap est clair et nous avons la capacité à être agiles et réactifs.

Il règne une grande courtoise, et les choses sont simples et saines. Nous conjuguons respect des rôles et statuts avec le projet de l’école. Le projet des étudiants est le projet de tous.

Dans une petite structure nous sommes interdépendants, cela engendre une grande solidarité. La loyauté et l’engagement envers l’école sont un trait commun ici. Tout cela alimente la culture organisationnelle du CELSA. Le CELSA est une petite maison, une famille. Etre solidaires, se parler, être à l‘écoute, est un atout en cette période de rapprochement avec Sorbonne-Université.

Dans la peau de Karine Berthelot-Guiet, directrice du CELSA Sorbonne Université

Des exemples de moments conviviaux ?

L’arbre de Noël pour les enfants du personnel, la Galette des rois, le repas du personnel en juillet. Cette convivialité n’exclut pas les querelles ou les malentendus comme dans tout groupe humain. Et les affinités sont plus ou moins fortes entre personnes. Aller travailler le matin et se dire que l’on va retrouver des collègues que l’on apprécie, voire des amis, n’est pas si fréquent.

« Au CELSA, nous recrutons d’abord des individualités »

Votre regard sur vos étudiants ?

Ils sont au cœur de ma vie ! C’est pour eux que j’ai choisi ce métier. Je suis très attentive lors des recrutements de nouveaux élèves à m’assurer de la compatibilité des individus, leur tempérament, leurs aspirations avec ce que nous sommes. C’est une clé de réussite. Au CELSA, nous recrutons d’abord des individualités. La manière dont ils interagissent avec le jury, leur dynamisme, leur amabilité sont importants pour la suite. L’ouverture d’esprit et la capacité à s’adapter sont indispensables dans la communication.

Au-delà de leur appétence pour la communication et les phénomènes sociopolitiques et économiques, ils doivent savoir interagir entre étudiants et avec les professionnels de la communication qui pilotent leurs mises en situation, leurs projets. Une certaine maturité et un savoir-être caractérisent nos étudiants.

Une anecdote au sujet de l’un d’entre eux ?

Cette relation de confiance et de proximité crée un attachement, une fidélité à l’école. Certains d’entre eux deviennent intervenants dans nos cours. Un de mes premiers étudiants en 2001, Antoine Harary, est devenu directeur d’agence et 18 ans plus tard, il est le parrain de la promo 2019 !

Comment évolue votre pédagogie au fil du temps ?

Je dirais qu’elle pivote vers une logique de tutorat. Avec des promos réduites, nous pouvons assurer un suivi très personnalisé de nos étudiants en Master. Ils se montrent adorables, courageux, ambitieux et volontaires. On ne peut qu‘avoir envie de les aider. Dans nos échanges et l’organisation de la scolarité au quotidien, le rôle des assistantes de formation est crucial. Logistique, plannings, remontées des cas particuliers, elles forment un tandem avec nous. Elles contribuent aussi à établir une relation de confiance avec nos intervenants. Tout fonctionne bien et grâce à cela ils se sentent intégrés dans l’institution.

L’ouverture sur la société, sur l’entreprise et sur les institutions est un volet très important au CELSA. Nos Masters se nourrissent de la réalité via le dialogue avec les professionnels, leur intervention dans nos cours. C’est la force de l’école : le mariage de l’exigence traditionnelle des lettres de la Sorbonne, une exigence intellectuelle et conceptuelle et une forme de pragmatisme, de réalisme en lien avec la pratique professionnelle, la réalité socioéconomique.