Fondé en 1986, Télécom Bretagne s’est très vite imposé comme le spécialiste de la cybernétique, des réseaux et du droit du numérique. Aujourd’hui, l’école a fusionné avec Mines Nantes pour former IMT Atlantique et ambitionne de former des ingénieurs innovants.
IMT Atlantique a toujours été à la pointe de la technologie. En 2013, Télécom Bretagne lance l’un des premiers MOOC scientifique de France : « Introduction aux réseaux mobiles » et est aujourd’hui le premier créateur d’Europe de MOOCs sur les réseaux.`
Désormais, IMT Atlantique souhaite d’insuffler une vague d’innovations à ses étudiants au travers d’une nouvelle pédagogie. « Nous voulons modifier les concepts d’apprentissage en créant un mélange harmonieux entre MOOCs, cours en ligne, en présentiel, classes inversées et pédagogie par projets », explique Yann Busel, responsable du département SRCD (Systèmes, Réseaux, Cybersécurité et Droit du numérique).
Former à l’innovation
Pour Gwendal Simon, professeur associé à IMT Atlantique, l’innovation est un point important de l’apprentissage des élèves ingénieurs : « notre objectif est de défaire les habitudes des étudiants, de casser leurs codes, leur structure par rapport à la scolarité traditionnelle et de les faire penser « out of the box ». Durant leur scolarité, ils passent par différentes phases de projet pour leur faire découvrir le travail de groupe, la gestion de projet et le terrain. »
Outre cette pédagogie, les étudiants d’IMT Atlantique ont également un projet d’innovation en 2e année de cursus ingénieur. Pendant 3 mois, les 200 étudiants sont encadrés par des enseignants-coachs. « Nous faisons travailler les élèves sur la partie créativité afin de ne pas proposer des projets décontextualisés. Ils s’entraînent également sur l’art de convaincre : ils doivent réaliser des prototypes rapidement et apprennent à réaliser des pitchs pour les investisseurs », explique Gwendal Simon.
Le plus gros incubateur du Grand Ouest !
IMT Atlantique possède également un incubateur, « le plus gros du Grand Ouest« , commente sa directrice, Marianne Laurent. Depuis sa création en 1998, l’incubateur a hébergé plus de 135 projets, compte 20 Lauréats i-Lab et a permis la création de plus de 600 emplois en Bretagne. Parmi les startups se trouvent :
• Woleet, cofondée par Clément Pansard, Gilles Cadigan et Vincent Barat, cette startup est spécialisée dans le blockchain. « Avant, les transactions passaient par des tiers de confiance, mais celles-ci pouvaient être falsifiées. Notre idée est d’utiliser le bitcoin comme une sorte de notaire qui va mettre tout le monde d’accord sur une vérité numérique », explique Gilles Cadigan.
• Acklio. Portée par Alexender Pelov et Laurent Toutain, la startup ambitionne de révolutionner le monde des objets connectés. « Nous développons les logiciels et technologies qui vont connecter les milliards d’objets à Internet. Nous travaillons sur les villes connectées, l’agriculture, les usines, le réseau d’électricité, d’eau ou de gaz. Aujourd’hui, les entreprises et les municipalités ne s’équipent pas pour des raisons financières, de difficulté d’intégration ou de sécurité. Notre solution répond à ces freins en apportant une innovation clé grâce à un algorithme de compression », commente Alexender Pelov.
E4SE : l’équipe qui va révolutionner la connectivité
L’école, experte dans l’internet des objets, a créé la nouvelle équipe de recherche E4SE pour (Enabling Affordable Smart Environnement). L’objectif des chercheurs est d’entrer dans l’ère du pleinement connecté. « Aujourd’hui, l’écosystème des objets connectés n’est pas très transparent. Nous avons travaillé sur le véhicule pour le placer au centre d’un écosystème afin de le rendre coopératif et autonome. Demain, le véhicule sera connecté aux feux tricolores, aux péages et collaborera avec les infrastructures », explique Jean-Marie Bonin, responsable d’équipe au département SRCD.
Ces projets innovants sont à surveiller de très près, mais il est fort à parier que les prochaines technologies émaneront d’IMT Atlantique.
Les spécialités du campus de Rennes d’IMT Atlantique
• Les systèmes réseaux sur les thématiques : Internet des objets, réseaux d’opérateurs, 5G, villes intelligentes, véhicules autonomes
• Cybersécurité sur les thématiques des politiques de sécurité, de détection d’intrusion, d’anonymisation et de contrôle des accès. Cette spécialité est associée à la chaire industrielle CYBER CNI pour les infrastructures critiques.
• Le droit du numérique, l’économie du numérique à l’échelle européenne.
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