Entré dans le monde de l’assurance à travers l’audit et le conseil, Jean-Pierre Lassus, Centrale Paris 91, devient actuaire par goût, expert-comptable et commissaire aux comptes. Cet homme qui aime créer, construire, pilote depuis 4 ans la direction financière de Swiss Life France et se voit comme « un négociateur au coeur des schizophrénies de l’entreprise ». Explications.
De l’audit et du conseil à l’assurance
Des hasards, des rencontres et des opportunités ont guidé le parcours professionnel de Jean- Pierre Lassus. « J’ai toujours eu le souci d’apprendre, de me développer, de faire des choses que je ne savais pas faire. » A sa sortie de Centrale, il s’oriente vers l’audit financier et rejoint Mazars, « voyant cette expérience comme un MBA de l’entreprise. » Son service militaire accompli, il revient chez Mazars. Fort de sa formation d’ingénieur généraliste, option économie, il entre dans le monde de l’assurance à travers le conseil et l’audit aux sociétés d’assurance, et par goût, devient actuaire. Associé au bout de 7 ans, il ajoute à son spectre l’expertise comptable et le commissariat aux comptes. L’envie de progresser, d’être au coeur du business, acteur de la décision l’emporte, il part piloter la fonction financière, les investissements et la direction technique de Médéric, puis Malakoff Médéric. Une création de poste, avec un rôle transverse, où il contribue à la décision, « j’aime être en situation de prise de risque, créer, construire ». En 2010, il se voit confier la direction financière de Swiss Life France et s’attelle à la transformation et à la restructuration de l’équipe, des outils, à l’organisation des compétences. Un vrai challenge pour un directeur financier notamment dans le monde extrêmement complexe de l’assurance.
Petite, elle a tout d’une grande
Filiale d’un groupe suisse coté, doté d’une bonne notoriété, d’une image de marque suisse connotée qualitative et d’une forte culture, Swiss Life France, petite entreprise atypique et dynamique, déploie son activité dans plusieurs lignes de métiers, plusieurs réseaux de distribution et différentes sociétés, dans un environnement international. « Cette entreprise plus orientée business, plus dynamique, plus agile, tournée vers la croissance, le développement, et vers le service au client, avec des circuits de décision courts, correspond typiquement à mon mode de fonctionnement et à la façon dont j’ai envie de vivre ma vie professionnelle. On s’y sent bien, on arrive à trouver des talents, à les conserver, les développer. Je suis là depuis 4 ans, j’ai construit mon équipe et redonné de la crédibilité à la direction financière. »
La France, un marché porteur pour Swiss Life
Assureur de personnes, Swiss Life est l’un des acteurs majeurs sur les marchés de l’assurance patrimoniale en vie et retraite et de l’assurance santé et prévoyance. La France, représente 30 % du groupe et constitue un marché porteur, reconnu pour sa capacité d’innovation, la qualité de ses infrastructures, de ses formations et son potentiel de croissance. Grâce à sa stratégie intégrée pertinente, l’entreprise superforme le marché en termes de croissance et de rentabilité. Orientée sur l’assurance de personnes, elle conjugue la croissance sur deux segments de clientèle, un segment de clientèle haut de gamme et l’assurance de personnes plus orientée mass market, avec une approche multidistribution et multiproduit.
Une fonction financière tournée vers la performance opérationnelle
La fonction financière a pour mission générique de contribuer au pilotage de la stratégie, au pilotage budgétaire au service de ses clients, de donner de l’information pour éclairer les décisions, d’accompagner les nouvelles exigences d’un monde en forte évolution, et le développement interne et externe du groupe. Des missions qui requièrent de bons collaborateurs, une organisation tournée vers la performance opérationnelle et de bons outils. De plus en plus impliqué dans la stratégie, la gestion opérationnelle, le directeur financier s’appuie sur des équipes dont les métiers et les missions ont et vont considérablement évoluer. Le métier d’assureur est par nature d’assurer l’incertain, et Jean-Pierre Lassus est face à des problématiques un peu différentes de celle d’un directeur financier classique, il passe quasiment la moitié de son temps sur le risk management, pilote la solvabilité de l’entreprise plus que le financement du haut de bilan et s’attache à recruter de nouvelles ressources, extrêmement rares sur le marché, actuaires, contrôleurs financiers, responsables des risques, responsables compliance, pour transformer sa direction.
Le directeur financier, négociateur au coeur des schizophrénies de l’entreprise
Pivot entre les actionnaires, le comité exécutif, la direction et les collaborateurs, « négociateur au coeur des schizophrénies de l’entreprise », il pilote des processus clés, développe et rationalise, assure la vision à long terme et à court terme, sans perdre de vue l’essentiel. Il contribue à la décision, son vrai rôle est de communiquer, simplifier, expliquer et surtout de convaincre. L’important est d’aimer son métier, son entreprise et ses collaborateurs, d’avoir envie que son entreprise réussisse, de savoir s’entourer d’une équipe de direction capable de porter les projets, c’est la priorité d’un manager, d’attirer des talents, de les valoriser et de les développer. « Ce manager très accessible, très challenging, qui sait donner du sens, souligne Marion Karila, responsable recrutement, donne envie de se dépasser au sein d’une entreprise à la culture très forte, foncièrement tournée vers le développement, l’innovation et la conquête, orientée client, qui a le souci de la qualité. »
Une montée en compétences des métiers de l’assurance
INSTANT RH : Un environnement métier en pleine transformation
Pour accompagner l’entreprise et la préparer aux changements technologiques et sociétaux, à l’évolution des techniques en gestion d’actifs, en actuariat, au niveau commercial, marketing, au développement de la dématérialisation, des réseaux de distribution, des réseaux sociaux, Swiss Life France recrute sur le marché et dans les écoles de formation, de nouvelles compétences, jeunes diplômés et personnes expérimentées, formés aux techniques et technologies nouvelles, à forte valeur ajoutée, qui feront la différence demain. Une politique d’apprentissage et de stages très forte, stages et alternance constituant un vrai sas d’entrée. Les alternants et les stagiaires sont recrutés avec les mêmes critères de sélection que les profils en CDI. Si la compétence technique est importante, ce qui est fondamental, particulièrement chez Swiss Life, entreprise à taille humaine, c’est la personnalité, la curiosité, la détermination, l’envie de découvrir les métiers connexes, « la vie d’une entreprise, c’est une aventure humaine », ajoute Marion Karila, responsable recrutement. L’entreprise va accueillir en 2014 une centaine d’alternants et une trentaine de stagiaires. Elle recrute dans tous les métiers, pour la direction des opérations, la DSI, le marketing, l’asset management, etc., auprès des écoles d’assurances, des écoles de commerce, à Dauphine, et privilégie les profils titulaires des « masters techniques de l’assurance et management du risque », de masters en gestion de patrimoine ou les profils avec des doubles formations. Chaque année Swiss Life France finance la formation de 3 à 4 collaborateurs au Centre d’Etudes Actuarielles.
Un message aux jeunes diplômés : « venez découvrir un secteur passionant ! »
L’assurance est au coeur des évolutions technologiques et sociétales, au coeur des préoccupations familiales et patrimoniales de ses clients, au coeur de l’action. On se sent très responsable, très concerné par la protection et le bien-être de nos clients. C’est un secteur technique, diversifié, passionnant, qui fonctionne en architecture ouverte et offre une très grande diversité de métiers. « Quand on entre dans le métier de l’assurance, on n’en sort plus. »
Chiffres clés
2 400 personnes
Chiffre d’affaires : 3,8 mds€ (+8 %)
Résultat opérationnel : 157 M€ (+ 18 %)
A.M.O.
Contact : jeanpierre.lassus@swisslife.fr