Très impliquée en France et non contente d’être présente dans pratiquement TOUS les pays du monde (190 sur 197 !), Siemens a fait de « l’innovation permanente » le fer de lance de son dynamisme. Une pratique que le groupe applique en premier chef en son sein. La preuve vivante par son (jeune) Directeur de BU, Jonathan Del Pin (Négocia 01).
En quoi Siemens, entreprise « ingénieuse » (sa base line), peut-elle se prévaloir d’être un laboratoire de « l’innovation permanente » ?
La mission de Siemens est de fournir des produits, solutions et services innovants destinés à améliorer la qualité de vie de tout un chacun. Dans mon domaine d’action, par exemple, l’offre que nous proposons a pour vocation d’améliorer le confort et la sécurité des habitants d’un bâtiment sachant que l’Innovation, au même titre que l’Excellence et la Responsabilité, fait partie des valeurs fondamentales guidant l’entreprise. J’en veux pour preuve que nous consacrons 5,9 % de notre CA à la R&D.
Forte en effet de 11 centres de R&D en France, Siemens recherche des personnes qui « osent poser les questions essentielles… investies et déterminées ». Pourquoi ?
Loin d’être uniquement une entreprise allemande implantée en France, Siemens est depuis très longtemps fortement impliquée dans le développement de notre pays. Une dynamique qui s’appuie sur un maillage national puissant – plus de 70 sites – offrant en conséquence un niveau de proximité idéal. La Responsabilité étant par ailleurs une de nos 3 valeurs fondatrices, les personnalités fortes trouvent dans cette entreprise les moyens de s’y impliquer pleinement en ayant précisément l’opportunité d’y prendre rapidement leurs responsabilités.
Retrouvez tous les conseils de Jonathan Del Pin en vidéo :
Le Speed Dating de Jonathan Del Pin, directeur de business unit chez Siemens
Top Employeur 2017, Graduate Program International pour les jeunes, Engagement dans les « quartiers », etc. En quoi la forte politique RH du groupe constitue-t-elle un vrai plus pour les jeunes talents soucieux de leur développement ?
– Siemens, ce sont d’abord 350 000 postes dans 190 pays. Largement de quoi faire évoluer les jeunes à potentiel !
– Depuis des années, Siemens développe le travail au sein d’environnement flexibles ainsi que le télétravail – la preuve ! -* Nos salariés assurant en retirer un grand sentiment de liberté. Une politique qui se trouve par ailleurs parfaitement alignée avec les aspirations des jeunes générations.
– Parmi les mille évolutions possibles, je citerais enfin le Passeport Manager, un programme de formation pédagogique, ludique et vivant pour les jeunes managers.
* Jonathan nous a donné rendez-vous dans un café situé juste en face du domicile d’un collaborateur qu’il visite, lequel travaille ce jour-là… chez lui !
Quels changements capitaux la première direction d’une BU apporte-t-elle ?
Avant tout une responsabilisation accrue. Non seulement sur la partie commerciale (mon ADN), mais, pour la première fois, côté marketing, technique, administratif, formation, support avant-vente, etc. Cela entraine une diversification des missions à gérer : la digitalisation en interne comme chez les clients par exemple. Ou bien encore le changement de mentalité propre à entraîner toute la BU avec soi. Sans négliger, last but not least, la responsabilité d’un P&L (Profit & Loss) complet pour la centaine de personnes de la BU.
« Peu importe d’où vient l’idée du moment qu’elle triomphe* »
* Le leit-motiv de mon premier patron. Un adage – validé par l’expérience – devenu un fondamental de mon management participatif.
Des chiffres et des êtres : Siemens France ce sont… 7 000 collaborateurs pour 2,2 Mds € de CA / 1 800 collaborateurs pour la division Building Technologies et 100 personnes pour la BU CPS dirigée par Jonathan Del Pin