L’entreprise au cœur de la stratégie de RMS
Numéro 1 incontesté sur les marchés des cigares et cigarillos en France, Scandinavian Tobacco Group n’a de cesse de consolider son leadership depuis sa fusion avec la division cigare de Swedish Match en 2011. François Sehpossian (RMS 84), Directeur Général de la filiale française du groupe, nous en dit plus sur les performances inégalées de son entreprise dans un univers pourtant soumis à une règlementation particulièrement exigeante.
Innover dans un secteur ultra règlementé
Représentant aujourd’hui plus d’un tiers du marché des cigares et cigarillos en France, Scandinavian Tobacco Group France s’illustre comme la première filiale du groupe en volume et la seconde en valeur (après les USA) alors même qu’elle fait face à une règlementation stricte et abondante. « Le marché français du cigare est le premier en Europe et le second dans le monde. Particulièrement atomisé, il présente plus de 400 références, dont nos marques Café Crème et La Paz sont des leaders. Malgré des règles drastiques, c’est un marché qui résiste bien notamment grâce à son image, moins stigmatisée que celle de la cigarette. Alors que les Français prennent résolument conscience que trop fumer nuit à la santé, ils cherchent à diminuer leur consommation en se tournant vers des produits plus qualitatifs. Avec le cigare et le cigarillo, ils sont plus dans le plaisir que dans la frénésie et l’addiction. S’ils ne sont pas dans un univers 100 % luxe (9 cigares vendus sur 10 sont des petits cigares machines), les fumeurs de cigarillos restent dans le mythe du cigare roulé main. » C’est d’ailleurs sur cette image, et la créativité nécessaire pour la promouvoir, que le groupe assoit, entre autres, son succès. « Toute communication extérieure aux débitants de tabac est interdite. Nous ne pouvons donc lancer d’opérations marketing qu’auprès du réseau des buralistes ou via le packaging, même si les discussions concernant une loi sur le paquet neutre pourraient également remettre en cause ce dernier point. Si cela est évidemment très contraignant, cela permet aussi de susciter l’imagination. Si nos budgets marketing diminuent évidemment, ils restent malgré tout considérables. L’industrie du tabac, et particulièrement son segment cigares / cigarillos, est un secteur qui fait face à la crise, ce qui nous permet de proposer aux jeunes talents des carrières motivantes ainsi que des rémunérations supérieures à la moyenne. »
« Je suis convaincu
que la curiosité est toujours bien placée lorsqu’il s’agit de faire des choix de carrière. »
Manager un univers à l’image forte
Arrivé un peu par hasard dans cette industrie, François Sehpossian a d’ailleurs été rapidement séduit par les challenges offerts par ce secteur. « J’ai fait mes débuts dans le cognac pour rejoindre ensuite la Seita qui me proposait des défis internationaux et marketing particulièrement intéressants. Cognac ou cigare, j’ai toujours été attiré par des produits à l’image forte avec lesquels j’avais de réelles affinités et que j’avais envie de tester. Dans ces deux univers pas si éloignés, le goût et le packaging ont en effet un rôle important et suscitent la créativité des marketeurs qui aiment promouvoir des produits typés et impactants. Amateurs de cognac, de bons vins ou de cigares ont en effet en commun leur curiosité et la volonté de parfaireb leurs connaissances. S’adresser à eux requiert une certaine adresse.» D’adresse, François Sehpossian doit aussi en faire preuve dans son management, en prenant en compte les spécificités de l’industrie dans laquelle il évolue. « Outre les responsabilités inhérentes à la direction de toutes les fonctions d’une filiale d’un groupe international sur un marché leader, je dois également rester extrêmement vigilant à la règlementation. Avec mes équipes, nous devons avoir une attitude responsable et rester motivés par un objectif de performance sur un marché, certes règlementé, mais libre, où sont vendus des produits qui s’adressent à un public de consommateurs modérés, adultes et avertis. Conformément aux valeurs promues par le groupe (confiance, esprit d’équipe, passion, responsabilité et innovation), j’imprègne mon management d’une grande considération pour la richesse des individus qui collaborent à notre activité. Dans un secteur comme le nôtre, il est indispensable de se serrer les coudes.»
RMS, entre entreprise et international
Si François Sehpossian a toujours été poussé par un état d’esprit ouvert aux challenges, il a pu le faire vivre lors de sa formation au sein de RMS, une école qui fait la part belle à l’entrepreneuriat et à l’international. « J’ai la chance d’avoir des responsabilités importantes dans une entreprise à taille humaine, ce qui me permet d’agir comme un véritable entrepreneur. J’ai une forte attirance pour les postes exposés où il faut toujours faire mieux que ses objectifs. Je me sens mieux au premier plan d’une structure de taille moyenne qu’à une place moins stratégique dans une structure beaucoup plus importante. Je m’épanouis donc pleinement chez Scandinavian Tobacco Group, qui met en avant un management non directif où l’on est libre de proposer et de mettre en avant sa stratégie, dès lors bien sur, que l’on respecte des codes édictés au niveau du top management mondial. L’international est aussi une composante qui ne m’a jamais quitté dans mon parcours depuis ma sortie de RMS. Si je suis aujourd’hui responsable du marché hexagonal, je continue en effet d’évoluer dans un contexte résolument mondial. » Cet entrepreneur dans l’âme insiste enfin sur l’attractivité de l’industrie du tabac pour les diplômés de RMS. La preuve : son Directeur Commercial fait lui aussi partie des anciens. « C’est un secteur qui résiste particulièrement bien à la crise et qui offre de belles opportunités à des jeunes qui veulent bouger et qui ambitionnent des évolutions de carrières relativement rapides. Nous sommes une filiale de vente et proposons donc bien sûr des carrières dans les métiers commerciaux, recrutés dès le niveau Bac + 2, mais aussi dans le marketing, la finance ou les RH .» De quoi susciter des vocations chez les diplômés de RMS.
Un impératif, ne pas se fermer des portes
« L’industrie du tabac est un secteur qui n’a pas très bonne presse mais il est important de ne pas s’arrêter à cette image. Les diplômés des grandes écoles et universités doivent savoir rester ouverts sur le monde et sur les choses qui les entourent, ne pas avoir d’idées toutes faites sur des secteurs qu’ils ne connaissent que par une toute petite fenêtre. L’ignorance est bien souvent mauvaise conseillère et on peut toujours avoir de belles surprises au cours de sa carrière. J’en suis d’ailleurs la preuve. Arrivé dans le tabac un peu par hasard,j’y suis très heureux depuis 20 ans. Je n’aurais sans doute pas eu la même carrière dans un autre secteur. Il ne faut pas se perdre dans trop d’a priori, au risque de se fermer inutilement des portes. Je suis convaincu que la curiosité est toujours bien placée lorsqu’il s’agit de faire des choix de carrière. »
CW.
Contact
Francois.Sehpossian@st-group.com