Créée en 2013, Save est une start-up spécialisée dans la réparation express de smartphones et de tablettes. Les réparations sont garanties un an. Rencontre avec Cyril Montanari (IESEG 97), Directeur général de Save.
L’entreprise a pour valeurs « la rapidité, la fiabilité et la qualité ». Comment relevez-vous les défis de l’éco-responsabilité et la lutte contre l’obsolescence programmée ?
Par nature, nous le faisons à chaque instant. Nos 30 000 clients sauvés chaque mois (50 000 d’ici la fin du 1er trimestre 2016) le sentent bien. Et cela sauve aussi le portefeuille ! Un smartphone cassé est un futur déchet en puissance. Nous prolongeons considérablement leur durée de vie. Le seul point pour lequel nous nous devons de recycler massivement concerne les batteries qui ont une durée de vie limitée et font mal à la nature si elles ne sont pas traitées. Nos partenaires recycleurs font le nécessaire chaque semaine. Par ailleurs nous proposons un nouveau service de reprise de smartphones d’occasion. Nous les reconditionnons en interne et leur donnons une seconde vie. Nous les remettons ensuite en vente sur notre réseau. Une bonne manière d’illustrer notre facette eco-friendly.
En septembre 2015, Save a levé 15 millions d’euros pour soutenir sa croissance exponentielle et internationale. Quelles sont vos ambitions à l’horizon 2020 et les marchés à conquérir ?
En 2020, nous ferons près d’un demi- milliard d’euros de chiffre d’affaires et nous serons présents sur tous les continents avec près de 2 000 corners. Mais nous aurons surtout un rayonnement web majeur que nos clients vont commencer à découvrir ces prochains mois. Notre ambition est claire : être la référence mondiale du sauvetage d’objets connectés et de tous les sauver dans les 2 heures.
Après les téléphones mobiles et les tablettes, envisagez-vous d’entrer sur de nouveaux marchés ?
Effectivement, les 40 milliards d’objets connectés qui seront utilisés en 2020 se casseront et nous proposerons nos services. Dans cette optique, nous élargissons notre gamme de services. En mars, nous sauverons les Laptops et en juin, toutes les Apple Watch. Notre catalogue de services continuera à s’étoffer un peu plus chaque trimestre.
En quoi consiste la Save Academy et qu’en est-il de l’accompagnement des « sauveteurs » en formation continue ?
La Save Academy est notre école de formation interne. Trois semaines de formation initiale pour devenir Sauveteur ! Puis, une fois par trimestre, une semaine de remise à niveau à l’Academy. C’est notre grande fierté car nous donnons la chance à chaque personne motivée de rejoindre Save. Nous avons coutume de leur dire : « Venez avec votre ambition et votre envie, on s’occupe du reste ». Nous recherchons d’ailleurs en stage, dans toutes les composantes de l’entreprise, des profils qui ont envie d’exprimer leur fibre entrepreneuriale. Ils pourront évoluer chez nous en forte autonomie avec un vrai impact sur l’évolution de notre entreprise. Mais nous cherchons aussi des jeunes diplômés qui ont envie de se jeter à l’eau dans une start-up ambitieuse comme la nôtre. Nous venons par ailleurs de lancer la Rocket Academy qui permet aux jeunes talents détectés dans l’entreprise de suivre une formation en management afin d’accéder à des postes à responsabilités.
Vous êtes diplômé de l’IESEG. En quoi l’enseignement reçu dans cette école vous a-t-il été précieux pour mener votre parcours professionnel ?
Cet enseignement m’a donné une vraie vision d’ensemble. Je dois reconnaître que je n’étais pas premier de la classe en grande partie parce que les projets étudiants de l’époque m’intéressaient davantage que les cours (organisationdu Gala de l’école, d’un tour du monde en 80 jours…). Autant de projets qui relevaient en grande partie de l’entrepreneuriat. J’avais déjà cela en moi.
Chiffres clés :
400 collaborateurs – Présent dans 6 pays – 30 000 réparations par mois – 130 corners ouverts
F.B
Contact : cmo@save.co et charlotte.grenet@save.co