L'Observatoire Océanologique de Banyuls, l'une des trois stations marines de l'UPMC. L'UPMC est en effet la première université européenne dans les sciences de la mer.
L'Observatoire Océanologique de Banyuls, l'une des trois stations marines de l'UPMC. L'UPMC est en effet la première université européenne dans les sciences de la mer.

Recherche rime avec innovation

La recherche, facteur clé de succès dans les Universités

 

Le travail des enseignants-chercheurs de l’UPMC est double : distiller l’esprit de la recherche et de l’innovation dans les formations et apporter une contribution  au développement économique et technologique du pays. Paul Indelicato, vice- président recherche et innovation, vous en dit plus.

L'Observatoire Océanologique de Banyuls, l'une des trois stations marines de l'UPMC.  L'UPMC est en effet la première université européenne dans les sciences de la mer.
L'Observatoire Océanologique de Banyuls, l'une des trois stations marines de l'UPMC. L'UPMC est en effet la première université européenne dans les sciences de la mer.

Quels éléments sont des  indicateurs de la reconnaissance de la recherche  produite à l’UPMC ?
L’Agence nationale d’évaluation (AERES) vient de noter l’ensemble de nos équipes et laboratoires. 93 % de nos notes sont des A ou A+. Cette reconnaissance se manifeste aussi dans le cadre des investissements d’avenir : l’UPMC a remporté 9 Labex (laboratoire d’excellence) et 2 Equipex (équipement d’excellence), et participe à d’autres portés par des  instituts partenaires. Le pôle Sorbonne Universités  auquel nous appartenons est aussi un Idex (initiative d’excellence). Il a été retenu à l’unanimité par les  membres du jury international.

Quels sont les domaines phares  de votre recherche ?
L’UPMC est mondialement reconnue en mathématiques, et aussi en physique (avec 3 Prix Nobel qui  ont travaillé dans notre laboratoire Kastler Brossel  avec l’ENS – Serge Haroche en 2012, Claude  Cohen-Tannoudji en 1997 et Alfred Kastler en 1966). Elle est reconnue dans le biomédical, les matériaux, l’informatique et la robotique ou encore les sciences  de l’environnement, de la Terre, du climat. Nous participons à des instituts de recherche médicale de référence : le CRICM (Centre de recherche de  l’Institut du cerveau et de la moelle épinière) ; l’ICAN (Institut de Cardiométabolisme et Nutrition) ; et l’Institut de la vision qui intègre le transfert de technologie.

Qu’apporte une recherche si développée  aux étudiants ?
Nos enseignants sont aussi des chercheurs. Ils transmettent leurs connaissances sur les derniers développements dans leur discipline. C’est essentiel surtout dans nos domaines qui connaissent des évolutions  rapides et majeures comme en biologie. En outre,  tous les moniteurs de TD et TP sont des doctorants.  Les étudiants sont au contact de cet état d’esprit dès  la licence, en stage en laboratoire, au travers des  ARE (Atelier de recherche encadré).

Quelles compétences ce contact apporte-t-il  à des scientifiques ?
Des bases scientifiques solides et de pointe sont clés pour développer une capacité d’adaptation, d’autonomie, un esprit critique, résoudre des problèmes  et proposer des solutions innovantes, mener un projet à bien, aller chercher l’information, la vérifier, savoir  rebondir, ne pas s’enfermer dans une impasse  scientifique, interagir.

Pourquoi lier recherche et innovation ?
Notre rôle est de contribuer au développement de la culture scientifique, au développement économique  et sociétal, de former nos étudiants à l’innovation et  de valoriser les travaux produits dans nos laboratoires. C’est pour cela que nous lions depuis 15 ans recherche et transfert technologique, que nous apportons le  soutien administratif et juridique aux chercheurs  pour nouer leurs contrats, préparer leurs appels d’offre, déposer des brevets. Sur quels dispositifs s’appuie votre capacité d’innovation ? Pour valoriser l’innovation du dépôt de brevet à la  création d’entreprise nous travaillons avec la SATT  (société d’accélération du transfert de technologies)  de Sorbonne Universités, le fonds d’amorçage  Quadrivium, la pépinière Agoranov.

La recherche à l’UPMC
5 000 chercheurs et enseignants-chercheurs
120 laboratoires avec le CNRS, l’INRIA, l’Inserm, l’IRD, l’INRA…
4 pôles : Modélisation & ingénierie ;Energie, matière & univers ; Terre vivante & environnement ; Vie & santé
1ère université française en nombre de projets  européens et ANR
5 Chaires avec des entreprises

 

L’innovation
300 technologies protégées par un brevet
60 licences d’exploitation actives (brevets, logiciels, savoir faire)
Redevance globale : 1 M€/an
10 chargés d’affaires au bureau Entreprises et transfert de technologie

 

A. D-F