Patrick Patureau
Patrick Patureau

Patrick Patureau, à la tête des jeunes musclés d’HEC Paris

Anciennement professeur d’EPS dans des écoles comme CCIP Ecole de vente ou Négocia, c’est en 1999 que Patrick Patureau a posé le pied pour la première fois en terre d’HEC Paris. Désormais responsable des sports de cet établissement, il « n’enseigne plus » et joue un « rôle de management du sport en général ».

 

Patrick Patureau
Patrick Patureau

« Un chef d’orchestre multitâches »
Contrastant avec l’étendue des infrastructures sportives de l’école, le service des sports d’HEC se résume à une « petite équipe » qui réunit autour de Patrick Patureau un adjoint, une assistante et une aide logistique à temps partiel. En lien quotidiennement avec une quarantaine d’enseignants vacataires et d’intervenants, Patrick Patureau se définit comme « un chef d’orchestre multitâches qui doit savoir à la fois aborder la pédagogie avec les élèves, gérer les intervenants, le personnel, être capable d’organiser tout ce qui est planning, suivi, (…) bref, s’occuper vraiment de tout le côté sportif de l’école. » Sa mission, pour lui, c’est d’être « à l’écoute, juste, honnête » avec les élèves, « et passionné, évidemment. »  Une passion que, d’ailleurs, on n’a aucun mal à sentir dans son discours : « C’est un métier qui est très complet, hyper passionnant, hyper prenant, » s’enthousiasme-t-il, « il y a toujours de nouveaux projets à entreprendre ! »


« Passer du cadre sportif à celui du savoir être »
Sur le campus de Jouy-en-Josas, le sport concerne essentiellement les bénéficiaires du programme Grande école. Obligatoire pour tous les élèves de L3, il est optionnel en Master 1 mais reste toutefois pratiqué par 75 à 80 % de la promotion. Par ailleurs, Patrick Patureau offre la possibilité à une trentaine élèves de deuxième année de suivre un électif de management de projet événementiel qu’il a créé lui-même. « Là je m’intéresse spécicifiquement au côté management. Les étudiants ont tout à faire. Il faut qu’ils définissent leur projet, qu’ils se donnent tous les moyens de la réussite : mise en place de l’équipe, du budget… » Cependant, faire partie du master Grande école n’est pas une condition sine qua non pour pratiquer la gonflette, se défouler les gambettes ou tenir une raquette. « Pour les MS, les MBA et autres, le sport n’est pas obligatoire mais ils sont bien intégrés », remarque Patrick Patureau, satisfait, avant de rappeler que dans une école offrant des programmes si variés « le sport c’est peut-être le seul lieu transversal à toutes les formations, grâce auquel tous les élèves peuvent se rencontrer. » Mais ce n’est pas son seul intérêt dans une business school. « Le sport dans une école de management c’est bien sûr tout le côté apport physiologique, c’est aussi quelque part le goût de la compétition mais, le plus important pour moi, c’est le rôle qu’il peut avoir pour apporter des notions à nos futurs cadres comme savoir se situer, savoir coopérer, savoir gérer des situations inattendues, (…) ce que moi je regroupe sous l’idée de savoir être. » Et d’ajouter, avec un brin d’onirisme assorti d’un sourire dans la voix : « Le sport, pour moi, c’est le champ de tous les possibles. C’est un lieu où la seule limite des jeunes, c’est leur imagination, et souvent, elle est grande… »


Printemps 2012 à HEC Paris : les grandes dates sportives à ne pas manquer…
3 au 5 mai : les Mercuriales, tournoi international de sports collectifs.
17 au 20 mai : MBA Tournament, le plus grand rassemblement européen annuel d’étudiants en MBA.
1 au 3 juin : Jump HEC, prestigieux concours hippique national de saut d’obstacles.2 juin : « Challenge du Monde des Grandes Ecoles et des Universités », grand rassemblement sportif au stade Charlety, qui réunit plusieurs milliers d’étudiants de France et d’Europe, et des entreprises.3 juin : les Régates en Seine, compétition d’aviron co-organisée avec ESCP Europe.

 

 

Claire Bouleau
Twitter @ClaireBouleau