Paris-Dauphine

Plébiscités par les DRH, les diplômés formés dans les sciences de la gestion par l’Université Paris-Dauphine n’ont aucune difficulté à trouver leur place dans les entreprises. Sur quoi repose l’excellence de leur formation ? Eléments de réponses avec Laurent Batsch, son président.

Créée il y a 40 ans, Dauphine a acquis en 2004 un statut de « grand établissement » qui lui permet de sélectionner ses étudiants sur dossier. Formant en cinq ans des cadres de haut niveau pour les organisations, elle offre plus de 80 parcours ou spécialités regroupés dans de grands domaines : Gestion, Economie, Mathématiques, Informatique, Droit, Sociologie, Science politique et Journalisme (IPJ).

Un encadrement de grande qualité
Bien qu’elle accueille plus de 9 000 étudiants, Dauphine affiche un taux d’encadrement des étudiants
« équivalent à celui des classes préparatoires et des IUT » relève Laurent Batsch. Ainsi, en L1 et L2, ses classes ne comptent pas plus de 32 étudiants, « qui apprécient de poursuivre leur cursus avec les mêmes camarades. » Ses équipes sont composées de 350 enseignantschercheurs, « tous recrutés au niveau doctoral», et d’un millier d’intervenants, venant du monde professionnel : « Cette combinaison des deux corps professoraux est une de nos grandes originalités. Nos enseignants-chercheurs définissent les programmes et pilotent les formations ; nos intervenants vacataires, qui assurent des travaux dirigés ou des cours, viennent, eux, transmettre comme professeursleurs compétences dans le domaine qui est le leur, qu’ils soient juristes, gérants d’actifs, notaires, avocats, responsables marketing, statisticiens, managers ou encore DRH. »

Une formation universitaire professionnalisante
« Appelés à devenir de futurs cadres dirigeants, nos étudiants reçoivent une formation professionnalisante, mais universitaire, car ils doivent être dotés à l’issue de leur parcours non seulement d’une véritable expertise qui les distingue de super techniciens, mais aussi d’une solide culture scientifique. » Dans la filière économique, jusqu’en L2 sont enseignés les fondamentaux d’un bloc économiegestion : macro et micro-économie, sciences sociales, droit, mathématiques, statistiques. Suivent ensuite une première orientation en L3, une majeure en M1 (marketing, finance…) et enfin une spécialité en M2 (marchés financières, distribution…) : « Notre principe pédagogique est de construire une professionnalisation progressive car nos programmes sont conçus pour des étudiants que nous conservons cinq ans. Une de nos caractéristiques est d’avoir des effectifs en pyramide inversée : les échecs au fil du cursus sont rares et les recrutements latéraux nombreux à partir de L3, où nous recrutons notamment auprès des khâgneux en sciences sociales. De sorte que nous avons deux fois plus d’étudiants en M2 qu’en L1. » La  professionnalisation s’effectue également par plusieurs évolutions marquantes : un stage obligatoire de trois mois en L3, le développement de l’apprentissage -déjà suivi par plus de 500 étudiants- et l’année de césure, mise en place en  2009 entre M1 et M2, qui leur donne l’opportunité de partir en stage à l’international : « Ces dispositifs permettent à nos étudiants, une fois diplômés, d’être en capacité de s’adapter à de multiples environnements. »

Une sélectivité de haut niveau à l’entrée
« La troisième raison qui fait de notre université un établissement du supérieur pas comme les autres est la plus récente : c’est la sélection. » Contrainte par un nombre de places limité qui engendrait file d’attente et bousculades lors des périodes d’inscription, Dauphine a opté pour la sélection sur dossier scolaire plutôt que pour la sectorisation géographique : « Ce mode de régulation nous semble plus équitable car il nous permet d’accueillir, de toute la France et même au-delà, des étudiants de grande qualité aux origines sociales et géographiques très diverses. » Porté par la Fondation Paris-Dauphine, un vaste programme d’égalité des chances lui permet d’autre part, grâce aux Cordées de la réussite dont sont partenaires plus de 25 lycées des Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis, d’y recruter les excellents éléments qui contribuent, aussi, à son succès.

 

CG