Créé en 2000, Ojirel (groupe Alain Mallart) est devenu un important acteur de l’immobilier. Présentation d’une success story entrepreneuriale avec Rémy Bourgeon (ISA HEC 86), son Président-cofondateur !
A l’origine d’Ojirel, on trouve une aventure humaine, ou plutôt la rencontre de deux personnes qui après avoir travaillé ensemble dans un lien hiérarchique ont finalement décidé de s’associer pour fonder un « family office » spécialisé dans l’immobilier. La rencontre, c’est celle d’Alain Mallart, alors patron du groupe international de transport et de logistique Novalliance, et de Rémy Bourgeon, son directeur immobilier qui assurait la gestion d’un parc immobilier de plus d’un million de m2 (Garonor, Transalliance, Mory, etc) après dix ans de promotion immobilière dans les Groupes Pelège, Bouygues et Cogedim. « Après quelques années de collaboration, nous avons créé en 2000 cet outil patrimonial d’investissements privés dans le domaine de l’immobilier d’entreprise, évoque Rémy Bourgeon. Ojirel a démarré avec 2,5 M€ et gère désormais 120 M€ d’actifs, fruits d’une dizaine d’années « d’artisanat professionnel » qui inclut achats d’actifs, gestion locative, arbitrages, ce, grâce à bonne capacité d’endettement. Nous avons lancé fin 2011 un Organisme de Placement Collectif en Immobilier (OPCI) qui a vocation à accueillir de nouveaux partenaires financiers attirés par notre expérience et notre « track record ». Ojirel s’institutionnalise mais conserve ce qui fait sa spécificité : une dimension à taille humaine avec une petite équipe de 7 personnes très proche des opérations.»
« La première qualité du manager, c’est l’ouverture d’esprit,
La deuxième, sa capacité de synthèse pour décider. »
Investisseur d’outils d’exploitation
Ojirel se définit comme un fond opportuniste, plus là pour créer de la valeur ajoutée que pour être un simple porteur d’immeubles au cash flow sécurisé dans le temps. La société rachète des immeubles existants, mais aussi des terrains et fait construire. Elle est désormais reconnue comme un investisseur récurrent de petits immeubles de bureaux et entrepôts pour des clients identifiés qui veulent décliner un certain nombre d’outils d’exploitation ( bureaux, showrooms ou plateformes de distribution) dans l’Hexagone. Il s’agit souvent de bâtiments basse consommation de dernière génération, à ossature bois avec isolation par l’extérieur dans le droit fil du Grenelle de l’Environnement. « L’immobilier est passionnant, insiste Rémy Bourgeon. C’est un métier de projets successifs qui demande systématiquement des financements adaptés. Même s’il y a des process rémanents, il faut souvent se remettre en cause et à chaque fois faire preuve de créativité pour optimiser l’opération aux étapes d’acquisition, de gestion et de revente. C’est un secteur passionnant pour de jeunes diplômés, qui demande une polyvalence de compétences, des qualités humaines importantes, commerciales, d’organisations, des connaissances juridiques mais aussi techniques. » Doté d’une triple formation générale (IEP, Maîtrise de Droit des Affaires et HEC), Rémy Bourgeon a opté pour un mode de management participatif d’autant plus adapté à une structure à taille humaine comme Ojirel. « C’est un échange permanent, d’explications sur les choix de chaque dossier avec mes collaborateurs, même si la décision finale est prise par le chef d’entreprise. »
Julien Nessim (ESCP 2003), Directeur du groupe Ojirel
« Le choix de l’aventure entrepreneuriale »
« Ojirel est une véritable aventure entrepreneuriale que j’ai rejointe il y a maintenant un an. Entreprise de petite taille, Ojirel m’offre l’opportunité de pouvoir travailler sur des sujets extrêmement variés avec une autonomie très importante. Ici, chaque journée est différente ! Actuellement, le lancement de notre premier fonds immobilier (OPCI) représente une nouvelle aventure pour Ojirel et un challenge fort pour toute l’équipe auquel j’ai la chance de participer pleinement. Diplômé de l’ESCP en 2003, j’ai commencé classiquement par la finance avant de rejoindre le monde de l’immobilier, à Paris puis à Londres. Après plusieurs années très formatrices au sein de grands groupes, j’ai choisi l’aventure Ojirel pour entreprendre, l’autonomie et l’initiative. Une certaine qualité de vie et un véritable épanouissement professionnel ».
B.B.