La musique, vecteur universel de partage et d’échange, mais aussi d’entraide ? C’est à cette question qu’essaient de répondre les 13 élèves-ingénieurs du projet solidaire Odyssound, qui les mènera pendant 6 mois au contact d’enfants défavorisés du monde entier. Au menu : chant, rythme, danse, pour se reconstruire et apprendre mais également découvrir d’autres cultures.
Cette aventure a commencé il y a un peu plus d’un an, lorsque ces étudiants passionnés de musique décident de créer leur association, Odyssound, pour porter ce projet qui leur tient à coeur au cours d’une année de césure. Formé au sein de la Farigoule, la fanfare de l’Ecole Centrale Marseille, le groupe d’amis nourris aux cuivres et aux concerts de rue découvre le réseau Fanfare Sans Frontières (FSF). Créée en 2011, cette association réunit des projets de solidarité internationale liés à la musique. Odyssound sera ainsi le cinquième projet à partir dans ce cadre.
À l’initiative d’élèves de l’Ecole Centrale de Lille, Globe Note a lancé le mouvement des projets FSF en 2008, suivi par Octopus et Babel (Centrale Paris), puis SOTT de Centrale Nantes et Lyon. En 2014, Odyssound partira en même temps que 2 autres projets FSF : The Submarine Brass Band et Ooga Chaka.
Le but ? Mettre en place des activités autour de la musique, du rythme et de la danse au sein d’ONG d’aide à l’enfance de pays en voie de développement. En Thaïlande, au Cambodge, au Pérou et au Chili, les quatre destinations de ce périple de 6 mois, ces étudiants comptent apporter un peu de joie à des enfants souvent exclus du système éducatif. En restant 5 semaines dans chaque pays, le temps de monter un spectacle avec les enfants, ils veulent essayer de développer chez eux des qualités indispensables à leur épanouissement personnel et collectif : créativité, expression de soi, concentration, étant convaincus que la musique est un outil de pédagogie ludique et efficace. Mais le sens de leur action n’est pas seulement d’apporter un savoir ou une aide, leur projet repose aussi sur les principes de partage et d’échange. Ils animeront ainsi en décembre des séances dans des classes d’écoles primaires marseillaises destinées à faire découvrir aux élèves français les pays qu’ils visiteront. Le but est de leur apporter une ouverture culturelle et de leur montrer le quotidien des enfants avec lesquels ils seront ensuite mis en relation par l’échange de dessins et de vidéos. Une telle aventure nécessite une solide organisation, une équipe soudée et surtout un financement important. Estimé à 65 000 €, le budget de ce projet est financé aux deux-tiers par des apports personnels des membres, et au tiers par des mécénats d’entreprises, des contrats musicaux, ou encore par des dons de particuliers.
La soirée de départ est prévue le 9 janvier prochain au bar Le Molotov à Marseille, de 20h à 1h. Sont invitées les fanfares la Farigoule et le Pompier Poney Club. Soirée cuivrée et ambiance garantie pour dire au revoir à Odyssound !
C’est donc le 12 janvier prochain que les 13 musiciens partiront vers des contrées lointaines, une valise dans une main, un instrument dans l’autre, pour concrétiser enfin ce projet en préparation depuis longtemps qui promet d’être une belle aventure humaine et musicale.
Le départ approche mais le budget n’est pas encore totalement bouclé. Odyssound a donc lancé une campagne de crowdfunding (financement participatif) sur le site www.ulule.com et fait appel à la générosité de chacun pour trouver l’argent restant.
Contact :
contact@odyssound.org
www.odyssound.org