TRAVAILLANT AVEC LES START-UP, LES PME, LES ADMINISTRATIONS ET LES GRANDS GROUPES POUR LESQUELS L’INFORMATIQUE EST UN SUJET STRATÉGIQUE ET UN PUISSANT LEVIER DE TRANSFORMATION, OCTO TECHNOLOGY EST UNE « GREAT PLACE TO WORK » QUI RECHERCHE DES PROFILS CURIEUX, EN AVANCE, UN PEU VISIONNAIRES, ET SURTOUT DÉSIREUX DE FAIRE BOUGER LES LIGNES. EXPLICATIONS DE LUDOVIC CINQUIN (CENTRALE PARIS 95), DIRECTEUR GÉNÉRAL FRANCE.
« L’histoire d’OCTO, né en 1998, c’est un peu le miroir de celle d’Internet, résume Ludovic Cinquin, son Directeur Général France. Au début, Internet a été vue comme une technologie et nous venions en expertise sur ce sujet. Mais nos clients nous demandent désormais de plus en plus à les aider à transformer leur façon de travailler en prenant en compte cette technologie. De fait, tout le monde évolue aujourd’hui dans le mouvement de la « digitalisation », ou du « numérique » en traduction française, c’est-à-dire la prise en compte par les enteprises du fait que les gens et les objets sont inter- connectés en permanence, en tout lieu et pour tous les usages. Cette prise de conscience généralisée explique que nous réalisions la moitié de notre chiffre d’affaires sur ce type de sujets. Nous aidons nos clients à construire des SI et des applications qui transforment leurs entreprises en agissant sur trois axes : la technologie, la méthode et la compréhension des enjeux métier. » Historiquement, OCTO travaillait beaucoup avec les banques, mais son panel de clients s’est diversifié dans tous les secteurs, aussi bien vers les grands comptes que vers les PME. « Notre stratégie commerciale consiste à communiquer et mettre en avant nos savoir-faire, notre culture et notre vision explique Ludovic Cinquin. Cela à travers notre blog OCTO talks !, la parution d’ouvrages collaboratifs et de livres blancs (sur les FinTech, le cloud, les Géants du Web, etc.) et notre conférence annuelle USI, qui convie des leaders d’opinion, des scientifiques, de philosophes ou des entrepreneurs à présenter leur vision de l’impact du digital sur nos sociétés. Ainsi, on a ce luxe d’avoir une grosse partie de notre activité provenant de clients qui nous appellent directement pour travailler avec nous. »
« Nous sommes sans cesse à la recherche de nouvelles formes d’apprentissage et de nouvelles sources d’inspiration pour remplir notre mission. »
« EMPLOYEE FIRST, CUSTOMER SECOND »
Depuis sa création, la croissance organique du cabinet OCTO Technology a été continue, raisonnable et maitrisée afin de garantir la montée en compétence des consultants qui rejoignent l’entreprise. « Notre métier, c’est d’intégrer des gens dans une culture et dans des savoir-faire. Du coup, la croissance de nos effectifs varie de 5 % à 25 % selon les années, ce qui nous amène aujourd’hui à 250 personnes dont 29 % de juniors (moins de 3 ans d’expérience), 31 % de confirmés (3 à 7 ans d’expérience) et 40 % de seniors. » OCTO a ainsi recruté 51 nouveaux collaborateurs en 2014 et prévoit d’embaucher plus de 70 consultants et consultantes en CDI tout au long de l’année 2015. Le groupe est présent en France (80 % des consultants), mais aussi à Sao Paulo, Lausanne, Rabat et dernièrement Sydney, ce qui offre de belles opportunités à l’étranger en mission courte ou en contrat local. « La matière première sur laquelle on travaille, c’est la compétence et l’engagement de nos collaborateurs, insiste Ludovic Cinquin. On les attire avec la promesse de réaliser des missions stimulantes sur des sujets à la pointe, entourés de gens qui vont les challenger. Tenir cette promesse chez nos clientsest une condition clé pour assurer la motivation et la fidélité des personnes que nous recrutons. Il nous est ainsi arrivé d’arrêter de collaborer avec certains clients lorsque qu’on nous ne pouvions travailler avec eux selon des principes qui nous tiennent à coeur. Nous avons réalisé qu’en plaçant la motivation de nos consultants en tête des priorités de l’entreprise, nous empruntions au principe de management de l’homme d’affaire indien Vineet Nayar et à son concept de “Employee first, customer second“ ».
FAIRE DU CONSEIL INFORMATIQUE AUTREMENT
Si les SSII (on dit désormais ESN comme Entreprise de Services du Numérique) ne sont pas toujours à la pointe des conditions de travail, OCTO Technology prouve le contraire en se classant depuis 5 ans sur le podium GPTW (Great Place To Work) des entreprises de moins de 500 salariés où il fait bon travailler en France. Cela passe par un ensemble de pratiques de management et une attention portée à chacun tout au long de son parcours, qu’il s’agisse des locaux, de l’intérêt des missions, des outils de travail, de la mobilité sectorielle, etc. « Le droit à l’erreur est un principe fort chez nous, explique Ludovic Cinquin. En effet, nous évoluons sur un marché et un type d’activité où il faut être en perpétuelle recherche et en perpétuelle innovation. Cela implique une part de risque. Donc si l’on n’a pas le droit de se tromper, on ne prend pas de risque, on ne va pas au-delà de ce que l’on sait faire et l’on n’innove pas… A titre personnel, ce qui me fait vibrer au quotidien chez OCTO, c’est d’explorer de nouvelles voies et de nouvelles façons de fonctionner au sein d’une entreprise pour dynamiser son activité. » La dernière initiative managériale d’OCTO a été la création d’une dizaine de tribus le 1er avril dernier. Ces petites équipes auto-organisées (de 4 à 10 personnes), chacune focalisées sur un sujet particulier, sont le socle d’une organisation radicalement nouvelle qui doit permettre au cabinet de se positionner sur les offres les plus pertinentes pour son développement, telles que le Big Data, les API, le Cloud, ou encore la transformation culturelle des entreprises. C’est une façon originale d’utiliser l’intelligence collective de la communauté de ses consultants… L’idée de départ des tribus est issue d’une enquête de satisfaction réalisée auprès de tous les Octos (c’est ainsi qu’on appelle les collaborateurs de la société). De cette consultation est remontée de façon très claire et partagée l’envie d’appartenir à des équipes plus petites et centrées sur leurs centres d’intérêt. D’une certaine façon, OCTO n’a fait que s’appliquer ce qu’elle préconise à ses clients : avoir une organisation basée sur des petites équipes focalisées, à l’image des “Feature Teams” que l’on retrouve chez les Géants du Web.
“ Avec la
digitalisation,
nous devons
apprendre à apprendre.“
« NE PAS HÉSITER À METTRE LES MAINS DEDANS »
Revenant sur son parcours réalisé en grande partie chez OCTO, qu’il a intégré en janvier 1998 après deux expériences de début de carrière comme ingénieur de production industrielle, Ludovic Cinquin constate que le conseil a pour vertu de permettre d’apprendre des choses très vite dans des contextes très différents. Par ailleurs, même si il est très attaché à la formation qu’il a reçue à l’Ecole Centrale Paris, il ne peut s’empêcher de constater que, comparé aux Etats-Unis, on a en France tendance à séparer les activités qui relèvent de la réflexion de celles qui relèvent du “faire“. « Les grandes écoles ont plutôt tendance à se focaliser sur le premier point que sur le second. C’est pour cela que je conseillerais aux jeunes de ne pas négliger de “mettre les mains dedans“. Cela a été mon cas lorsque je suis arrivé chez OCTO, ce qui m’a donné le goût de la matière informatique. Ça a été une expérience fascinante car les technologies numériques sont la matière première avec laquelle se construit le monde d’aujourd’hui avec un impact sociétal absolument considérable. »
L’OCTO ACADEMY LITE OCTO
Academy, organisme de formation pour les professionnels de l’informatique, a lancé un programme spécial étudiants : OCTO Academy Lite. L’ESN organise une soirée tous les deuxièmes mardi du mois à partir de 19 h 00. Au programme : des sessions intensives de 2 heures, des retours d’expériences et des échanges avec des experts aguerris pour ouvrir aux perspectives d’un secteur en constante évolution en s’entraînant avec des consultants OCTO.
BB
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