D’ici à 2050, la demande mondiale en énergie devrait doubler. De quoi assurer du travail et des carrières dans un secteur dynamique et en pleine transformation.
Un secteur en mutation qui recrute
Réduire les émissions de gaz carbonique, améliorer l’efficacité énergétique, trouver de nouvelles réserves de pétrole, développer les énergies renouvelables, etc. les entreprises du secteur de l’énergie doivent relever de nombreux défis. Et pour cela, elles ont des besoins importants en personnel qualifié.
Premier défi : attirer de nouveaux profils, recruter des talents capables de développer les technologies du futur pour faire face aux évolutions du secteur et de la consommation d’énergie mondiale. Deuxième défi : les entreprises sont confrontées à un renouvellement important de leur personnel, compte tenu de la pyramide des âges, en particulier dans l’industrie pétrolière. Aux jeunes diplômés de saisir ces opportunités !
Des formations qui évoluent
Face aux évolutions de l’activité, les formations suivent logiquement le mouvement pour s’adapter aux nouveaux besoins du secteur et des entreprises. L’IFP School, par exemple, n’est plus simplement l’école d’application des métiers du pétrole mais aussi désormais des énergies nouvelles, comme le confirme Jean-Christophe Flèche, directeur du développement de l’école. « Notre positionnement a évolué depuis les domaines traditionnels pétrole et moteurs vers les secteurs plus larges de l’énergie et de la mobilité. Nous préparons nos étudiants à être les acteurs de la transition énergétique du 21è siècle. Et cette transition s’appuie sur un mix énergétique associant pétrole (qui ne disparaitra pas à court ou moyen terme), gaz (dont l’importance est croissante), énergies renouvelables et attache une grande importance à l’efficacité énergétique et au stockage de l’énergie. »
Mais les formations évoluent également avec le temps, tant pour le contenu que par les modalités pédagogiques. « Des sujets tels que la géothermie, le stockage du CO2, les biocarburants, les véhicules hybrides et électriques ou encore les smart grids sont désormais largement enseignés, précise Jean-Christophe Flèche. La pédagogie est enfin de plus en plus interactive et un module sur l’entreprenariat a même été créé cette année. »
Des métiers porteurs
Malgré tout, le secteur souffre encore d’une image négative aux auprès des jeunes dipl
ômés alors même que les débouchés sont nombreux. En tête le secteur automobile mais aussi l’énergie. « Dans cette branche d’activité, les difficultés d’il y a deux ans commencent à se résorber et il faut noter que de nombreuses sociétés pétrolières ont élargi leur positionnement et sont désormais des sociétés énergétiques au sens global, ajoute le directeur du développement. Les interactions entre les différents types d’énergies prennent une place croissante. »
Un secteur de défis
En outre, peu de secteurs économiques sont aujourd’hui confrontés à autant d’enjeux : innovation, développement technologique, évolution de la consommation mondiale. Les ingénieurs devront relever les défis énergétiques de demain, dans les domaines du pétrole, du gaz, de la pétrochimie, des moteurs et des nouvelles technologies de l’énergie. De quoi séduire des jeunes en quête de challenges ! Enfin, dernier atout pour les séduire : la diversité des métiers et des carrières. Il est tout à fait possible d’occuper des fonctions techniques et de management, de passer d’un domaine à un autre, c’est dire si les opportunités sont nombreuses !