La France a des atouts incontestables en matière d’enseignement supérieur, des atouts suffisamment puissants pour faire entendre une voix singulière et contribuer au rayonnement de la France dans le monde. Parmi ces atouts, on retrouve certaines disciplines comme les mathématiques, l’ouverture internationale de nos établissements, les liens qu’ils entretiennent avec le tissu économique ou encore, grâce aux grandes écoles, un positionnement en pointe dans les champs de l’ingénierie et du management. Ainsi, pour la formation initiale, les grandes écoles françaises de management se classent régulièrement aux premiers rangs des palmarès internationaux du Financial Times.
Les formations consacrées à la finance et au marketing s’inscrivent dans cette dynamique. Ainsi, souvent issus des grandes écoles de management ou d’ingénieurs, les jeunes diplômés français qui se spécialisent en finance sont particulièrement recherchés dans les plus grandes places mondiales, en Europe, en Asie ou en Amérique.
De même, nos écoles ont très tôt compris, notamment grâce à l’investissement qu’elles consacrent à la recherche, que le digital, comme la mondialisation, allaient bouleverser le marketing. Elles se sont adaptées pour proposer des enseignements pleinement en prise avec les enjeux auxquels les entreprises et les organisations sont aujourd’hui confrontées.
Mais il ne faut pas s’arrêter là car l’enjeu est bien de préparer nos étudiants à répondre aux mutations à venir, celles dont nous décelons tout juste les prémices, et celles que nous ignorons encore. Cela vaut pour le marketing comme pour la finance et plus largement pour l’ensemble de nos champs de recherche et d’enseignement.
Jean-Michel Blanquer
Directeur général de l’ESSEC Business School