Coprésident de l’association la Star’Ec de l’EDHEC Business School, Charles Swaton revient sur ses deux années au sein de l’association et sur la dernière édition du hackaton organisé par la Star’Ec. Rencontre.
Quelques mots pour vous présenter ?
Je m’appelle Charles Swaton et je suis coprésident de l’association la Star’Ec, association qui organise un hackaton digital, pour le mandat 2022-2023. Après avoir réalisé deux ans de prépa commerciale, j’ai intégré l’EDHEC Business School où j’ai ensuite décidé de rejoindre la Star’Ec. Ce choix s’est imposé à moi comme une évidence car le projet et l’ambiance de l’association me plaisaient énormément. A la fin de ma première année, j’ai postulé pour être coprésident avec Louis Ferrandis : c’était un moyen pour moi de m’investir encore plus dans le projet et d’être un acteur majeur pour le mener à bien tout au long de l’année. J’ai aussi été attiré par le fait d’être en charge de la cohésion de groupe car j’avais à cœur de garder l’ambiance de l’asso qui m’avait tant plu en y entrant.
Quels sont vos rôle et mission au sein de l’association ?
Je fédère et rassemble les étudiants autour du projet qu’on mène. C’est aussi définir les étapes du projet, planifier et organiser les réunions avec les membres ainsi que d’être la voix de l’association auprès des partenaires. Enfin, être coprésident, c’est savoir déléguer les tâches et faire confiance aux autres membres tout en ayant la responsabilité que les choses soient bien faites et que le hackathon réponde aux attentes de notre partenaire
Pouvez-vous nous présenter les activités de la Star’Ec ?
La Star’Ec a été créée en 2003 et rassemble chaque année une vingtaine de membres. Depuis sa création, l’association a toujours fait l’intermédiaire entre les entreprises et les étudiants. L’événement historique que l’on organisait s’appelait La Croisée des Talents. Il s’agissait d’un concours de management réunissant environ 200 étudiants à l’Hôtel Barrière de Deauville. Tout au long du weekend, les étudiants participaient à des challenges mis en place par les entreprises ainsi qu’à un concours d’éloquence. Cet évènement était la marque de fabrique de l’association et il a été une réussite pendant de longues années. Toutefois, le Covid y a mis un terme en imposant un évènement en distanciel. C’est à ce moment-là que l’association a opéré un virage et que l’on a basculé sur un format de hackathon digital. La première édition a eu lieu l’année dernière, en partenariat avec Orano et Foncia. Et cette année, nous avons confirmé notre expertise en organisant un nouveau hackathon, cette fois-ci en présentiel et en partenariat avec Veolia Eau France.
Cette année votre hackathon a eu lieu le 14-15 avril. Sur quoi portait cette édition ?
Cette année avec Veolia Eau France, nous avons décidé de réaliser le hackathon en présentiel pour favoriser l’innovation et la rencontre entre les étudiants et l’entreprise. L’édition a réuni environ 35 étudiants ayant autant des profils ingénieurs que commerciaux (ESILV, EDHEC, La Sorbonne, double diplôme Audencia-Centrale…). La problématique sur laquelle les groupes devaient réfléchir était : “Comment accompagner la prise de conscience des collectivités et usagers autour des enjeux sur la ressource en eau ?” Leur but était de développer des projets digitaux que Veolia pourrait mettre en place pour sensibiliser les consommateurs à faire des économies d’eau.
Comment s’est passée cette édition et comment l’avez-vous vécue à titre personnel ?
Ces 48 heures de hackathon ont été très intenses. Tout au long des deux journées, nous avons alterné entre conférences organisées par Veolia et des mentors, et phases de travail en groupe. Les mentors devaient challenger les étudiants et les accompagner afin de proposer à Veolia des projets faisables et viables. Pour ma part, cette édition était un peu stressante car nous avions beaucoup travaillé en amont avec Veolia pour comprendre leurs attentes et nous voulions vraiment que cette édition soit une réussite. Il y avait plusieurs choses à mettre en place, comme les students books, pour suivre le travail des étudiants. Au final, j’ai vu que les étudiants étaient intéressés, investis et motivés et que les membres de Veolia semblaient satisfaits de ces deux jours, ce qui m’a rassuré. J’étais ravi de voir enfin le projet se concrétiser.
Quel a été le plus gros obstacle que vous ayez eu à surmonter durant cette édition ?
L’un des gros obstacles que l’on a rencontré lors de cette édition a été la gestion du temps, notamment lors de la deuxième journée. Nous avions organisé une session de pitchs blancs, où chaque équipe devait présenter son idée en dix minutes. A la suite des pitchs, les mentors et les membres du jury ont longuement donné leurs feedbacks. Cela était nécessaire mais nous avons pris du retard. Il a fallu nous adapter et modifier le planning pour que les étudiants puissent rendre l’ensemble de leurs travaux à la fin de la journée. Je pense que pour organiser un hackathon en présentiel, il faut savoir réagir face à l’inattendu et être flexible.
Et maintenant quelle est la suite pour vous et pour la Star’Ec ?
Mon expérience associative à l’EDHEC s’achève bientôt. J’entame d’ici peu une année de césure où je vais réaliser deux stages dans le secteur de la finance à Paris. Aujourd’hui, l’objectif est donc de préparer la passation avant mon départ. Je suis certain que la nouvelle génération mettra toujours autant de cœur dans le projet de l’association et continuera de faire vivre l’âme de la Star’Ec.
Qu’avez-vous retenu de cette expérience associative ?
Ces deux années à la Star’Ec ont fait naître de grandes amitiés. J’ai rencontré des personnes que je n’aurais pas forcément rencontrées autrement. Même si on ne choisit pas les membres de son association, on apprend à les connaître et au bout de deux ans, on finit par les considérer comme ses amis. Professionnellement, mon expérience de président m’a aussi énormément apporté. Tenir une relation professionnelle avec des grandes entreprises telles que Veolia n’est pas à prendre à la légère : il faut savoir respecter ses engagements et être à la hauteur. En interne, j’ai aussi appris à manager des équipes et à coordonner les différents pôles pour faire de notre projet une réussite. Je quitte l’association en ayant vécu des moments inoubliables et en étant fier du projet que nous avons construit.