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L’ingénieur CentraleSupélec : ouvert sur le monde et à la pointe de l’innovation

Septembre 2018 a vu l’arrivée de la toute première promotion de CentraleSupélec. Suite à la fusion de Supélec et Centrale Paris, la nouvelle école d’ingénieurs propose aujourd’hui une formation entièrement repensée pour ses élèves. Zoom sur les forces de ce nouveau cursus.

Pour créer sa nouvelle offre pédagogique, CentraleSupélec est repartie de zéro. Pendant un peu plus d’un an, l’école a sondé les entreprises, les centres de recherche, mais également ses étudiants pour connaître leurs attentes et construire une formation sur mesure. Résultat ? Un cursus qui entend former des scientifiques de très haut niveau et dont la force réside dans une approche inédite des systèmes complexes. Cette méthode permet ainsi aux étudiants d’appréhender des problématiques globales, à la croisée de différentes thématiques comme la robotique, la santé, le big data et le bâtiment par exemple. Cette formation s’appuie enfin sur les atouts de Supélec et de Centrale Paris pour renforcer le volet international et entrepreneurial.

Des ingénieurs ouverts et humanistes

L’ambition de cette nouvelle formation : diplômer des étudiants capables d’aborder des problématiques internationales. Ainsi, l’ouverture de l’école vers le monde a été renforcée par un cursus exigeant de ses diplômés un niveau C1 en anglais. Cette coloration internationale doublée d’une approche systémique des problématiques sont d’ailleurs deux compétences importantes pour des entreprises qui souhaitent accueillir des diplômés adaptables et capables d’évoluer au sein d’équipes multiculturelles. Autre attente du monde industriel identifié par CentraleSupélec : l’agilité intellectuelle. L’école met ainsi l’accent sur l’apprentissage en autonomie et des conférences animées par des professionnels pour former ses étudiants à travailler dans un univers en constante évolution. Mais l’institution attache aussi une grande importance à diplômer des ingénieurs humanistes. Au-delà des compétences techniques, CentraleSupélec véhicule des notions d’éthique pour que les diplômés aient conscience de l’impact de leurs créations technologiques sur la société et l’économie.

Une pédagogie (pro)active

Avec sa nouvelle offre, CentraleSupélec voulait enterrer définitivement le cours magistral traditionnel où les élèves écoutent un professeur pendant plusieurs heures sans interaction. Et c’est chose faite ! Qui dit nouveau cursus, dit nouvelle approche : plus de projets, des « auto-cours » où les étudiants s’imprègnent seuls d’un sujet, l’apparition de classes inversées… Les élèves deviennent véritablement acteurs de leur formation. Mais l’école s’est également appuyée sur de nouveaux outils pédagogiques comme la mise en perspective. Pour redonner du sens à ses étudiants, CentraleSupélec a décidé de contextualiser ses enseignements grâce à un plus grand nombre d’interactions avec des professionnels. L’établissement renforce aussi le volet orientation avec un cursus mettant davantage l’accent sur la découverte des différents métiers que pourront exercer les élèves, une fois leur diplôme en poche.

Les grandes nouveautés du cursus

L’obligation de suivre quatre séquences thématiques pour les étudiants de 1A et de 2A. Ces enseignements permettent à l’élève d’aborder des sujets de façon transverse et sous un prisme à la fois technologique, économique et sociétal.
Le parcours recherche. Les étudiants suivant cette option réalisent leur cursus en alternance au sein de laboratoires. Ils abordent les problématiques contemporaines sous un angle recherche.

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