Le numérique est devenu un secteur clé de l’économie. Hier concentrés chez les industriels des télécoms et de l’informatique, les débouchés sont désormais très divers à l’image de technologies qui irriguent tous les secteurs et sont devenues des outils indispensables de la bonne organisation et de la performance des entreprises.
Pour les diplômés d’écoles de management, les opportunités se concentrent dans le digital marketing et le marketing 2.0. Le web est un canal de distribution et de promotion devenu incontournable pour séduire les prospects par le canal internet, de la mobilité et demain de la TV digitale. Les perspectives sont liées au développement du nombre des internautes et donc des acheteurs potentiels. « Pour saisir cette opportunité, les entreprises cherchent des profils digitaux formés aux contraintes techniques et marketing du e-business » explique C. Headley de l’ESG. Les compétences et métiers du digital sont spécifiques et nouveaux. Ils vont de la stratégie de référencement naturel, au SEO (search engine optimization), en passant par le SIM (search engine marketing), la publicité en display, la stratégie d’e-mailing, les enquêtes en ligne, l’investissement des réseaux sociaux. »
Des opportunités dans tous les secteurs
Du côté des ingénieurs, aux métiers traditionnels du numérique se couplent désormais de nouveaux métiers. A l’instar de l’ambition de Télécom ParisTech et des autres écoles de l’Institut Télécom, former des ingénieurs pour « Innover et entreprendre dans un monde numérique », ce sont des métiers de pointe indispensables dans une société et des économies irrigués par les technologies numériques. Le numérique est stratégique tant pour les secteurs des télécoms et de l’informatique que tous les autres dont la réussite est intimement liée aux systèmes d’information, à l’électronique embarquée et de plus en plus intelligente. « Nos diplômés se placent toujours chez les acteurs traditionnels, note Yves Poilane, Directeur général de l’école : fabricants d’équipements ou composants électroniques, opérateurs télécoms et SSII ; mais de plus en plus dans de nouveaux domaines. Ils sont ainsi courtisés par les fabricants de systèmes complexes de transport, d’aéronautique et de l’espace dont nous avons la chance d’avoirdes champions mondiaux en France (électronique embarquée), la bancassurance (réseaux et SI), l’énergie (smart grid et réseaux de production décentralisés), le conseil en technologies ou en management (R&D, conseil technique, suivi de clients du secteur des TIC). » Les jeunes diplômés de Télécom ParisTech sont aussi 3 % à créerleur entreprise sans compter ceux qui se lancent plus tard comme en témoigne le succès de l’incubateur qui accueille près de 35 projets par an avec trois quart des porteurs issus de l’école. « J’aime à citer trois de nos diplômés qui ont pris des responsabilités à la SNCF et incarnent la variété des débouchés et évolutions possibles : le directeur de la filiale www.voyages-sncf.com, la directrice de la branche grand public et le directeur des SI. »
Quelques métiers du e-business
– Responsable e-marketing
– e-supply chain project manager
– Responsable communication web
– Responsable ventes on line
– Consultant avant vente
– SEO manager
– SEM manager
– Chef de projet web
– Responsable multimédia
– Consultant en e-business
– Administrateur de bases de données
– Chargé de veille technologique
Les premiers postes des ingénieurs R&D
– Conseil en réseaux et SI
– Etudes et développement informatique commercial
– Management de projets
– Conseil en management et organisation pour le secteur des TIC
A. D-F