Les grands métiers des Ponts

ECOLE DES PONTS PARISTECH

 

« La formation de l’école des Ponts ParisTech est adaptée à la modélisation du monde et aux études de prévision de son évolution. Elle place ses élèves sur des échelles de temps relativement longues, ce qui la différencie de la plupart des autres écoles. »
Alain Ehrlacher, Directeur du département Génie mécanique et Matériaux

 

Les clés des grands métiers de l’Ecole des Ponts ParisTech

« Suivant la dernière enquête d’insertion de l’Ecole des Ponts ParisTech, si 95 % des diplômés en poste ont trouvé leur premier emploi en moins de 6 mois, 73 % d’entre eux, actuellement en poste, ont signé  leur contrat de travail avant l’obtention de leur diplôme. » On note que 70 % des diplômés sont salariés d’une entreprise privée. Les grands groupes ont toujours la préférence des jeunes diplômés. « En effet,  51 % intègrent des entreprises de plus  de 10 000 salariés, 40 % des entreprises  de 50 à 1 999 salariés et seulement 9 % des entreprises de moins de 50 salariés. »  En tête de la liste, on trouve les entreprises telles que EDF, SETEC, BNP PARIBAS, VINCI, GD 0F SUEZ, Freyssinet, HSBC  ou McKinsey. L’ingénierie et la recherche constituent des métiers transversaux  que l’on retrouve dans tous les secteurs d’activité.

 

Le BTP, cœur de métier

Concernant les métiers du BTP, le département génie civil qui prépare à la construction de ponts, de barrages, d’autoroutes, de routes, de ports et d’aéroports, est le plus important de l’école. La construction occupe ainsi 21 % des diplômés. « Ils ont le goût du voyage car si  en France le problème relève de la maintenance de ces objets d’arts et de la prolongation de leur durée de vie, il existe des chantiers énormes et magnifiques dans  les pays en développement. »

 

L’importance grandissante  de la gestion et de la finance (environ 20 %)

Les sciences économiques sont une discipline historique de l’École, dont le département SEGF (Sciences Économiques, Gestion, Finance) perpétue la tradition d’excellence. À travers nos deux cursus (ingénieur économiste et ingénieur financier), nous donnons à nos élèves une formation de très grande qualité tant en économie théorique qu’en gestion financière d’entreprise. Les postes offerts à nos étudiants  en sortie d’École sont très variés, allant  du conseil en stratégie et de l’audit financier à l’analyse et à la prospective économique, aussi bien au sein des banques  que dans de grands groupes industriels  ou des organismes publics nationaux et  internationaux. La finance d’entreprise  et la gestion de projet représentent des  débouchés particulièrement porteurs du département. Quelques uns de nos diplômés poursuivent des carrières en finance de marché, même si nous avons tendance à orienter les élèves intéressés par ce secteur vers l’option mathématiques financières du département IMI (Ingénierie Mathématique et Informatique).

L’industrie répond présente

L’industrie recrute 13 % des diplômés. « Si 11 % choisissent l’aéronautique, le naval et le ferroviaire, une minorité se dirige vers l’industrie automobile car on ne sait pas comment évoluera ce secteur. » Nombreux travaillent dans le domaine de la logistique en ayant vocation à devenir responsable d’usines. Les élèves se dirigent également vers les énergies classiques, notamment le nucléaire, et les énergies alternatives comme l’éolien, l’hydrolien et le photovoltaïque.

 

Le monde très large  du conseil et de l’audit

Sous l’appellation de « conseil » qui occupe 8 % des diplômés, on regroupe énormément de métiers différents. « Il peut s’agir de cabinets de conseil et d’audit ou d’entreprises industrielles plus classiques comme PSA avec un statut différent, un  revenu élevé et des projets très  divers dans le cadre de métiers plus techniques. »

 

L’avenir de la ville  et le développement durable

Les métiers du transport, de l’environnement et des services urbains occupent 6% des diplômés. « En effet, faire des  économies d’énergie dans les bâtiments constitue un problème majeur pour  la France. » La rénovation du parc immobilier français a poussé l’école à proposer des formations mixtes d’ingénieur-architecte. « Toute une famille de métiers  tournant autour du développement durable est en train d’émerger. Le flux augmente car il s’agit d’un besoin social fortement exprimé avec des emplois à la clé. »  Le secteur de l’eau (réseau, qualité) constitue un autre secteur d’avenir dont on commence à percevoir l’importance.

 

Patrick Simon