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Les CMI : nouvelles filières sélectives d’excellence à l’université

Le CMI, Cursus Master en Ingénierie, est une filière d’excellence dispensée en cinq ans à des étudiants sélectionnés après le baccalauréat. Basée sur le modèle international du « master of engineering », la formation est la rencontre à la fois d’un volet pédagogique innovant, d’un adossement aux laboratoires de recherche et d’expériences professionnelles tout au long du cursus, en France et à l’international. Mis en place en 2012 par le réseau FIGURE, les CMI, labellisés « Initiatives d’excellence en formation innovante » dans le programme des investissements d’avenir, ne sont plus exclusivement réservés aux sciences dites dures car cinq formations en sciences humaines et sociales ont ouvert à la rentrée 2014 en France. Il faut en effet comprendre le terme ingénierie dans son approche la plus large, au-delà du métier d’ingénieur. Auj ourd’hui, il existe 69 CMI sur le territoire, proposés par 18 universités dont 3 en Île-de-France.

 

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Une réponse aux besoins socio-économiques
À travers ces CMI, l’UCP répond aux besoins présents et futurs de l’écosystème, en matière de cadres de haut potentiel dans des domaines porteurs. Parallèlement, l’UCP se place résolument sur le champ de l’innovation pédagogique, en intégrant notamment l’approche par projets au coeur de ces formations. Nous voulons former les étudiants à réfléchir sous un angle nouveau et à chercher des solutions innovantes pour penser et résoudre les défis de demain. Les enjeux socioéconomiques actuels font évoluer les besoins en recrutement et correspondent aux profils de nos étudiants formés dans ces parcours d’excellence. Au-delà des connaissances et compétences acquises dans leur domaine de spécialité, de leurs compétences transversales, ces futurs cadres auront développé notamment une véritable autonomie, une capacité à travailler en équipe et à communiquer dans un contexte international. Le parcours comporte au minimum 3 stages obligatoires en recherche et en entreprise, et la possibilité de suivre le master en apprentissage. L’accompagnement de ces étudiants sera facilité grâce aux petits effectifs de chacune de ces filières. Notre responsabilité sociale est aussi de proposer des formations d’excellence susceptibles d’être supportées économiquement par les jeunes et leur famille.

 

Des CMI dans tous les domaines
À ce jour, il existe cinq CMI ouverts à l’UCP, qui regroupent un peu plus d’une centaine d’étudiants :
CMI SIC (Systèmes Intelligents Communicants), dédié aux sciences informatiques et adossé au laboratoire ETIS (Équipes Traitement de l’Information et Systèmes)
CMI BioSan (Biomatériaux pour la Santé), dédié aux sciences des biomatériaux, soutenu par un consortium de 4 laboratoires de l’université et 3 laboratoires hospitalo-universitaires (INSERM de Bichât, Lariboisière et Bordeaux)
CMI CM2@ES (Chimie Macro et Moléculaire pour l’Énergie et la Santé), dédié aux sciences moléculaires pour l’énergie et la santé et adossé à 2 laboratoires de l’université et des laboratoires partenaires comme celui de l’université de Florence
CMI IF (Ingénierie Financière), dédié au secteur de la finance, de la banque et des assurances et adossé au laboratoire Thema (Théorie Économique, Modélisation et Applications)
CMI TCT (Tourisme Culturel et Territoires), dédié au développement touristique, territorial et aux sciences du patrimoine, adossé aux recherches du laboratoire CICC (Civilisations et Identités Culturelles Comparées) et de la Fondation des Sciences du Patrimoine (Labex Patrima)
Et deux nouveaux CMI qui ouvrent en septembre 2015 :
CMI GC (Génie Civil),
dédié au secteur de la construction (bâtiments et travaux publics), adossé au laboratoire L2MGC (Laboratoire de Mécanique et Matériaux du Génie Civil)
CMI TI-GE (Traitement de l’Information et Gestion de l’Énergie électrique), dédié au secteur de l’ingénierie et adossé au laboratoire SATIE (Systèmes et Applications des Technologies de l’Information et de l’Énergie).

 

Par Jean-Luc Bourdon, vice-président de la commission de la formation et de la vie universitaire
et Sabine Lepez, vice-présidente en charge de l’orientation professionnelle