Adossement au Groupe AD Education, transformation en société à mission, nouveaux campus : la feuille de route de Nicolas Glady, nouveau directeur du Pôle Léonard de Vinci s’annonce riche. On fait le point sur les nouveautés annoncées le 18 octobre dernier.
« C’est un nouveau départ personnel qui s’inscrit dans un nouveau départ encore plus important en termes de gouvernance, pour poursuivre notre trajectoire de développement et cette dynamique qui animent le Pôle depuis de nombreuses années » annonce d’entrée Nicolas Glady. Celui qui a été à la tête de Télécom Paris pendant cinq ans, est en effet le nouveau directeur du Pôle Léonard de Vinci depuis le 2 septembre 2024. Une mission en résonnance avec son parcours qui l’a toujours positionné au carrefour du management et de l’ingénierie dans un monde digital. Et ce depuis son tout premier jour ! « J’ai coutume de dire que ma carrière a commencé le jour de ma naissance, lorsque mon père m’a pris dans ces bras et m’a dit je t’apprendrai le numérique mon fils ! » tient-il à rappeler avec humour.
Les missions du nouveau directeur du Pôle Léonard de Vinci
Après quelques années dans le conseil, il rejoint l’ESSEC en tant que professeur, avant d’en devenir DGA, puis de prendre la direction de Télécom Paris. Alors qu’il était parti pour y débuter un second mandat, il est contacté par le Pôle et saisit alors l’occasion de participer à la poursuite du développement de cet acteur de l’enseignement supérieur en pleine mutation. Parmi ses missions : réussir l’adossement du Pôle au groupe AD Education. « Aujourd’hui dans l’enseignement supérieur, qui n’avance pas recule. Si on ne se développe pas on se fait dépasser. Le Pôle avait besoin d’une structure qui ne dépende plus des personnes et qui le mette dans une logique d’amélioration continue et de déploiement de son image en Ile-de-France, en France et à l’international » explique Nicolas Glady.
Une nouvelle ère est enclenchée pour le Pôle ?
« Notre atout N°1, c’est la transversalité. Nos quatre écoles (EMLV, ESILV, IIM et De Vinci Executive Education) combinent déjà de manière concrète et tangible les cultures business, numérique, artistique et humaine, une combinaison qui est à la base du monde de demain. Cette transversalité est une grande force du Pôle et nous en faisons un axe stratégique sine qua non. Un axe que nous couplons avec la dynamique et l’esprit entrepreneurial qui nous caractérisent » ajoute le nouveau directeur du Pôle Léonard de Vinci. Une nouvelle ère qui a aussi pour but d’accroitre le développement du Pôle (dont l’influence se concentre principalement aujourd’hui en Ile-de-France) en France et à l’international.
Le Pôle Léonard de Vinci s’adosse au Groupe AD Education
Un objectif pour lequel AD Education s’avère un levier de poids, selon le nouveau directeur du Pôle Léonard de Vinci. De son côté, le « second groupe français d’enseignement supérieur privé (23 écoles essentiellement dans le domaine créatif, 75 campus, 46 000 étudiants) croit à la transversalité et se retrouve beaucoup dans ce que le Pôle a déjà développé et dans sa logique entrepreneuriale, affirme Martin Coriat, DG d’AD Education. Présent dans les grandes villes de neuf pays européens, nous sommes aussi le seul groupe d’enseignement supérieur à couvrir de A à Z le process inhérent aux projets créatifs, que nos diplômés peuvent ainsi signer, concevoir, mettre en marché et en récit, vendre, gérer, développer etc. C’est une chance énorme de voir toutes ces compétences complétées par celles du Pôle et de les voir se fertiliser au service de l’ensemble de nos étudiants. » L’occasion de croiser des compétences dans des domaines aussi divers que la gemmologie, la parfumerie, l’audiovisuel, le cinéma, l’animation ou la photographie et de faire naitre des parcours toujours plus hybrides avec des écoles qui font référence dans leurs disciplines : École de Condé, CV, ESP, ESD, EAC, Institut National de Gemmologie, École Supérieure du Parfum, entre autres. Une transversalité qui se fera « dans le respect des particularités et de l’identité de chacune de nos écoles » insistent les responsables du Pôle et d’AD Education.
Le Pôle devient société à mission
Cette identité, le nouveau directeur du Pôle Léonard de Vinci entend d’ailleurs la renforcer et la réaffirmer à travers l’adoption du statut d’entreprise à mission. « Le Pôle Léonard de Vinci, groupe d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche, étudie et prépare à la complexité d’un monde en mutation par son approche interdisciplinaire associant expertises scientifiques, technologiques, créatives et humaines. Porté par un esprit entrepreneurial, le Pôle s’engage à : Partager des enseignements de qualité, adaptés aux enjeux sociétaux et environnementaux, dans une logique de formation tout au long de la vie, Renforcer en continu ses expertises pour créer et diffuser des connaissances. Viser l’excellence de ses recrutements et activités, enrichie par la diversité, et Cultiver la transversalité et l’ouverture interculturelle » déclare Nicolas Glady.
Où sont les nouveaux campus du Pôle Léonard de Vinci ?
Une mission dont découle des priorités, dont celle de se déployer en régions et à l’international. A travers le développement et l’ouverture de campus d’abord. Si le Pôle occupe déjà le Campus de l’Arche et le Campus Cyber à La Défense, ainsi qu’un campus à Nantes, il ouvrira un campus à Montpellier en 2025 et investira le nouveau Campus du Parc (18 000 m² en proximité immédiate du Parc André Malraux de Nanterre) en 2026.
A travers le développement de mobilités et de formations transverses à l’international également. « AD Education a des campus dans neuf pays européens qui constituent des opportunités uniques pour les étudiants du Pôle. Ce renforcement du triptyque management-ingénierie-création multiplie également les possibilités offertes à toutes ses parties prenantes. Des programmes de double diplôme et des échanges internationaux bien sûr, mais aussi des offres de formation à distance et en executive education, un renforcement des partenariats autour de projets transversaux et une dynamisation de la vie associative, entre autres » détaillent ses responsables. Un moyen également de contribuer à l’augmentation du nombre d’étudiants internationaux au sein du Pôle, qui devrait atteindre, à termes, les 50 % selon Nicolas Glady, qui en fait un « indicateur de développement et non un objectif en soi » tient-il à préciser.