Cette quatrième journée du Raid Centrale Paris commence, comme la veille, sous un beau soleil, et un ciel sans nuage. De quoi donner le sourire aux concurrents malgré le programme bien chargé qui s’annonce : près de 44 km de course, entre Curbans et Saint Genis, mais surtout 1 840 m de dénivelé positif, ce qui en fait a priori la journée la plus dure, sportivement parlant, de la semaine. Et pourtant, après avoir vécu deux journées de course sous la neige, la pluie, et dans le froid, les concurrents ont appris à relativiser la difficulté, et ce J4 s’est avéré plutôt agréable, selon les dire des concurrents, et les marquera davantage par la beauté des paysages traversés que par la douleur physique ressentie dans les montées.
Des kilomètres et des montées
Cette avant dernière journée de course rappelle donc à toutes les équipes que le Raid Centrale Paris est un défi sportif, pas à la portée de n’importe qui, et qu’arriver au bout de ces 5 jours decourse est une belle victoire, dont on peut être fier ! A quoi ressemble une telle journée alors ? Les premiers concurrents partent à 7h30, avec un départ échelonné inverse (les dernières équipes du classement de la veille partent en premiers et vice et versa), et ont donc la chance de se lever vers 5h30 pour le petit-déjeuner, au cours duquel ils peuvent lire que le Dauphiné du jour titre : « Raid Centrale Paris : le plus dur les attend aujourd’hui ! ». De quoi réveiller quelques angoisses ! Les concurrents partent alors pour 7 km de trail, avant une pause à Vitrolles d’une quinzaine de minutes au CP1. Ils alors enfourchent alors leurs vélos pour 17 km de VTT, et doivent affronter l’ascension de la crête des Selles, pour atteindre le point le plus haut de la journée, à 1 350 m d’altitude. Cette fois-ci, bonne nouvelle, pas de neige ! Mais toujours du soleil, et une vingtaine de degrés, de quoi les faire transpirer ! Au CP2, ils ont de quoi se restaurer, avant d’entamer la deuxième portion de VTT de la journée, d’une dizaine de kilomètres. Avant-dernière épreuve de la journée, 8 km de trail, et l’ascension de la fameuse montagne de Saint Genis, avec une arrivée sur le plan d’eau du Riou. Mais ce n’est pas tout, puisqu’une actifun inédite, et originale, restée secrète jusqu’au dernier moment, qui rappelle aussi l’envie de l’équipe organisatrice de toujours innover et faire là-bas : du stand-up paddle ! Les concurrents se livrent donc à une course, sur l’eau, debout sur une planche, une rame à la main. Une épreuve amusante et rafraichissante ! Ainsi s’achève la journée, et tout le monde rejoint le camp.
Un défi sportif dans un cadre execptionnel
« Vous nous avez bien gâtés aujourd’hui encore ! » déclare un concurrent de l’équipe Michelin en s’adressant au staff. L’équipe organisatrice travaille en effet toute l’année sur l’itinéraire, pour mettre en avant la beauté et la richesse de la région traversée, avec laquelle elle collabore. Le but étant de satisfaire les amoureux de la nature mais aussi les gourmands de sport en plein air, de trail et de VTT. Un équilibre à trouver. Et même lorsque le cadre est sublime, les concurrents passent parfois par des moments difficiles, dans les montées raides, dans la boue, où il est parfois dur de garder le moral et l’envie de se surpasser, en particulier lorsque la fatigue s’accumule… On les comprend ! Mais comme le rappelle le vice-président en charge des secteurs itinéraire, logistique et sécurité, Denis Seimbille : « Nous organisons un raid, et non pas une promenade du dimanche ! ». Ce qu’ils vivent durant ces 5 jours, c’est aussi ce qu’ils sont venus chercher. Et c’est ce dont ils pourront être fiers lorsqu’ils rentreront chez eux.