HERVE BIAUSSER, Président du Groupe des Ecoles Centrale et Directeur de CentraleSupélec © CENTRALESUPELEC
HERVE BIAUSSER, Président du Groupe des Ecoles Centrale et Directeur de CentraleSupélec © CENTRALESUPELEC

LE GROUPE DES ECOLES CENTRALE : L’UNION FAIT LA FORCE

COMPOSÉ DES ECOLES CENTRALE DE PARIS, LYON, LILLE, MARSEILLE ET NANTES, LE GROUPE DES ECOLES CENTRALE (GEC) EST AUJOURD’HUI PLUS QUE JAMAIS PRÊT À RELEVER LES DÉFIS LES PLUS AMBITIEUX EN FRANCE BIEN SÛR, MAIS AUSSI À L’INTERNATIONAL. HERVÉ BIAUSSER, PRÉSIDENT DU GEC ET DIRECTEUR DE CENTRALESUPÉLEC NOUS EN DIT PLUS SUR LA FORCE DE FRAPPE DE LA MARQUE CENTRALE À TRAVERS LE MONDE.

HERVE BIAUSSER, Président du Groupe des Ecoles Centrale et Directeur de CentraleSupélec © CENTRALESUPELEC
HERVE BIAUSSER, Président du Groupe des Ecoles Centrale et Directeur de CentraleSupélec © CENTRALESUPELEC

QUELLES SONT LES VALEURS QUI UNISSENT LES MEMBRES DU GEC ?
Portés par l’héritage de nos anciens, nous croyons tous en l’humanisme et au progrès par la science et la technique au service de la société. Nous partageons également un engagement pour une formation généraliste : il ne faut pas oublier que la figure de l’ingénieur généraliste à la française a été inventée par le fondateur de Centrale Paris.

 

POURQUOI AVOIR FORMALISÉ CETTE ALLIANCE EN 2014 ?
La multiplication de nos projets communs à l’international implique que chacune des Ecoles engage des moyens et prenne des risques. Désormais inscrit dans un processus entrepreneurial, il est devenu indispensable pour le GEC de se restructurer autour d’un « pacte d’actionnaires ». Nous avons établi des règles communes qui nous permettront, au moment de monter un projet nouveau, de définir de façon claire les responsabilités de chacun au prorata des moyens engagés. CentraleSupélec étant une structure importante, elle investit plus de moyens dans les projets communs et prend donc plus de risques et de responsabilités. Quand on a des projets entrepreneuriaux, il faut institutionnaliser des règles quand tout va bien. Le GEC se portant extrêmement bien, c’était le moment pour le faire et c’est extrêmement agréable de fonctionner ainsi aujourd’hui.

 

“Quand on explique notre façon de travailler à nos partenaires en Inde
ou au Brésil, nos interlocuteurs sont admiratifs. »

LES INITIATIVES LOCALES DE SES ECOLES MEMBRES NE VONT-ELLES PAS À L’ENCONTRE DE CETTE DYNAMIQUE DE GROUPE ?
Rien ne s’oppose aux stratégies locales dès lors que les initiatives sur sites (en France ou à l’international) ne sont pas en contradiction avec les actions globales du GEC. On est ensemble ou on ne l’est pas ! C’est d’ailleurs pour cela que nous encourageons les projets locaux porteurs de sens. Centrale Paris est devenue CentraleSupélec, Centrale Lyon travaille avec EMLYON, Centrale Nantes avec Audencia, des partenariats sont pris par Centrale Lille et Centrale Marseille : il faut que ça continue car cela nous renforce.

 

QU’EST-CE QUI FAIT LA FORCE DU GEC DANS LE MONDE ?
Tout d’abord la formation généraliste fondée sur une solide base de sciences fondamentales. Notre capacité à travailler avec les entreprises et à co-construire nos cursus avec elles est également particulièrement reconnue : quand on explique notre façon de travailler à nos partenaires en Inde ou au Brésil, nos interlocuteurs sont admiratifs.

 

POURQUOI LE GEC A-T-IL MIS LE CAP VERS L’AMÉRIQUE LATINE ?
Si le GEC est implanté en Chine, en Inde et en Afrique (notre école de Casablanca va ouvrir en septembre) il a également toujours eu de bonnes relations avec le Brésil. Nous avons même été les premières formations d’ingénieurs à nous y intéresser. C’est en effet une nation majeure (à l’époque où nous nous sommes tournés vers ce pays 38 entreprises du CAC 40 y étaient déjà implantées), très francophile et avec des formations d’ingénieurs de grande qualité. Nous nous sommes donc immédiatement inscrits dans une logique de co-construction avec des établissements partenaires en multipliant très tôt les échanges bilatéraux. Nous sommes très fiers que nos élèves partent sur ce continent de tous les possibles : dans ce contexte de mondialisation, il est inconcevable pour un ingénieur d’être diplômé sans être parti au moins 6 mois à l’étranger au cours de sa formation. Faire le choix de l’Amérique Latine est un choix d’avenir.

 

CW.