DAVID CHARLET

L’ANACOFI, PAR ET POUR DES GESTIONNAIRES DE PATRIMOINE ACCOMPLIS !

LE GRAND ENTRETIEN

 

Première instance française de représentation de ce qu’on appelle en Europe les « Independant financial advisors », l’Anacofi est aujourd’hui la plus grande association de type syndical des conseillers en gestion de patrimoine. Coup de projecteur sur les ambitions et les missions de cette organisation avec David Charlet, son président.  – Par Clarisse Watine

 

QUEL RÔLE L’ANACOFI JOUE-T-ELLE DANS SON ÉCOSYSTÈME ?

Notre culture est celle du conseil en gestion de patrimoine au bénéfice de nos clients (PME, PMI et ETI essentiellement) qui en ont vraiment besoin. Nos missions : les former, les accompagner dans leurs démarches et les représenter auprès des autorités de tutelle. Nous avons également un rôle d’information et même le pouvoir de produire un certain degré de doctrine. Nous agissons enfin en co-régulateur du système financier en délivrant des habilitations et autorisations d’exercice à nos adhérents.

« Un jeune diplômé rêve plus souvent d’être trader que gérant de fonds ! Et pourtant, nos métiers à l’antithèse du trading, sont passionnants. »

 

QUE RECHERCHENT VOS ADHÉRENTS ?

Avant tout, ils cherchent à être représentés par une des plus grandes associations syndicales du métier en France et à bénéficier de la notoriété d’un organisme professionnel référent. Car aujourd’hui, ne pas relever d’une organisation comme la nôtre quand on exerce une profession règlementée c’est en pratique quasiment ingérable. Les kits d’informations que nous fournissons à nos adhérents leurs sont par exemple indispensables dans un contexte règlementaire tel que le nôtre.

 

QU’EST-CE QUI REND VOS MÉTIERS « SEXY » AUX YEUX D’UN(E) JEUNE DIPLÔMÉ(E) EN FINANCE ?

Il est certain qu’un jeune diplômé rêve plus souvent d’être trader que gérant de fonds ! Et pourtant dans les faits, nos métiers à l’antithèse du trading, sont passionnants. Alors que le trader n’est finalement qu’un exécutant courtermiste, le conseiller en patrimoine conçoit et applique une stratégie sur la durée. De plus, la gestion de patrimoine est un métier qui recrute beaucoup et qui assure très vite de bons salaires à des profils Bac +3/5 et ce y compris lorsqu’ils évoluent dans de petites structures (l’écart de salaire avec les gros cabinets étant évalué à 20 % environ) avec une qualité de vie incomparable. D’autant plus que lorsqu’un dirigeant d’une petite structure recrute un jeune diplômé issu des grandes écoles, il voit souvent en lui un successeur. C’est par ailleurs un métier en pleine dynamique de professionnalisation dont les formations sont de plus en plus riches.

 

OÙ DÉBUTER POUR ALLER LOIN DANS LE CONSEIL EN GESTION DE PATRIMOINE ?
Il y a deux options : commencer par un cabinet où on travaille encore « à l’ancienne » pour comprendre toute la chaine du client, ou dans une grosse structure où on peut appréhender toutes les facettes du métier et l’industrie qui se profile derrière lui. Quel que soit son choix, un apprentissage de 2 ans est nécessaire à un jeune diplômé pour avoir une vision d’ensemble de la typologie des dossiers que nous pouvons traiter. Un seul moyen d’aller plus vite : l’alternance !

 

POURQUOI DEVENIR CONSEILLER EN GESTION DE PATRIMOINE ?

C’est une profession qui a besoin de jeunes en capacité de s’adapter à un contexte règlementaire particulièrement mouvant ainsi qu’à la révolution digitale que nos métiers sont en train de vivre. Il y a 10 ans, les conseillers en patrimoine investissaient dans les ouvrages Francis Lefebvre, aujourd’hui ils ont toute la collection sur tablette !

 

L’ADN DE L’ANACOFI

Son ambition : aider les clients qu’elle représente à se développer sereinement
Sa philosophie : informer, représenter, aider
Votre plus grand rêve pour la profession : occuper au moins 50 % de ce que peut représenter le conseil aux particuliers et entreprises en matière de patrimoine. Cet objectif de doubler notre part de marché actuelle est ambitieux mais réaliste.

 

L’ANACOFI EN CHIFFRES :
Elle représente 2 500 entreprises ou groupements – 16 000 emplois directs et 40 000 emplois indirects