(c) CSP/Daisy Reillet

Avec l’âme d’un jardinier, CSP fait fleurir ses talents

Confiance, autonomie et responsabilité. Un triptyque sur lequel se fonde CSP – The art of training, spécialiste de la formation professionnelle, pour faire grandir ses collaborateurs. Sa Présidente, Aurélie FELD (Paris II 1999, LLM Cornell Law School 2001) nous livre sa vision de dirigeante sans fard ni artifice.

 

Manager rime avec responsabilité

Si Aurélie Feld n’avait pas formulé l’ambition de devenir présidente d’une entreprise à 42 ans, elle concède avoir toujours été animée par un tempérament de leader. Sur un voilier – la principale activité de ses vacances étant jeune – elle occupait bien entendu la place de barreur.  » J’aime prendre des décisions mais aussi et surtout avoir des devoirs à l’égard des autres. Chez CSP nous avons d’ailleurs défini un corpus mini que tout salarié est en droit d’attendre de ses managers.  » Donner du sens, faire confiance, être exemplaire, bienveillant et à l’écoute, parler vrai… Des principes qui s’inspirent de l’entreprise libérée pour l’épanouissement de ses salariés et une performance décuplée.

 

Entre chef d’orchestre et jardinier

 » Je ne suis pas experte en formation, mais je suis en capacité de battre la mesure d’une partition que nous avons construite ensemble. «  En 2015 alors que la réforme du secteur fait chuter l’ensemble des entreprises de 5 à 10 %, Aurélie Feld parvient avec la nouvelle stratégie mise en place à maintenir CSP à flot et à faire progresser son CA de 40 % en 3 ans et son résultat de 100 %.  » Être utile et se rendre inutile «  voilà son crédo. Se rendre inutile consiste pour la présidente à s’entourer de personnes compétentes en s’appliquant à les faire grandir.  » Je crois à ce projet et je souhaite qu’il prospère… Il faut donc qu’il puisse fonctionner sans moi ! « 

 

Un parcours guidé par l’instinct et l’envie

Aurélie Feld a toujours fonctionné au feeling, sans planifier sa carrière. Elle choisit une université américaine, mais le droit c’est un peu par hasard. Après avoir validé son diplôme d’avocat à Cornell et testé le métier dans 2 cabinets différents, elle décide de se réorienter dans le conseil.  » L’avocat intervient en bout de chaîne. You make it happen. Je voulais participer à la réflexion en amont. «  Faisant œuvre d’une grande plasticité cérébrale, pour passer du risque 0 au 80/20, elle rejoint McKinsey. La suite logique : gérer un business. Elle commence par des projets de transformation chez PlaNet Finance et au sein des Editions Lefebvre Sarrut avant de prendre en 2015 la direction d’une de ses filiales : CSP.

 

Pourquoi CSP – The art of training ?

 » J’aime vraiment cette société, entre autres pour sa créativité, sa capacité d’innovation, son collectif très fort, et ses valeurs profondes. «  CSP occupe une place à part dans le métier en apportant une réponse sur mesure en fonction de chaque besoin. Cette co-construction génère une grande intimité et une relation partenariale avec les clients.

 

Quelle place pour les jeunes diplômés ?

 » Nous terminons l’année avec quasiment un an d’avance sur le business plan ! «  La société continue donc à se développer et à recruter. La Fabrique de l’offre qui conçoit tous nos dispositifs pédagogiques, emploie majoritairement des consultants et formateurs avec un minimum de séniorité. Cependant les jeunes diplômés ont toute leur place sur des postes de chef de projet, commercial ou marketing.  » Je crois aux vertus de l’expérience mais je ne pense pas que la valeur d’une personne s’y résume. En prenant la direction de CSP, j’ai engagé Sarah, mon ancienne stagiaire qui terminait son cursus à HEC et Sciences Po, pour me seconder. Nous formons un duo de choc ! Si j’étais Batman, elle serait mon Robin.  »

 

Conseil aux femmes : faites-vous confiance ! Pour moi, le plafond de verre n’a jamais été un sujet. La diversité fait la performance d’une entreprise, et si certaines sociétés poussiéreuses ne l’ont pas encore compris, autant les éviter.