Louis Vogel
Louis Vogel

L’Université Panthéon-Assas, cap sur l’avenir

 

Louis Vogel
Louis Vogel

« Un établissement prestigieux, ouvert à tous, qui cultive une vraie synergie entre recherche, enseignement et professionnalisation. »

 

Le PRES Sorbonne Universités qui réunit Paris II, Paris IV et Paris VI, peut être considéré comme un campus.
En effet, tous les membres du PRES, y compris le Muséum d’histoire naturelle qui vient de nous rejoindre, sont localisés à quelques centaines de mètres les uns des autres. Nous représentons des disciplines complémentaires (Droit et sciences sociales, Humanités, Sciences et médecine). Dans cette optique, si le Muséum s’est rapproché de Paris VI dans le domaine scientifique et l’UTC Compiègne dans le domaine des technologies, les grandes écoles du domaine juridique et judiciaire
s’associent à Paris II alors que l’Ecole des Chartes et l’Institut national d’histoire de l’art se placent près de Paris IV.

Les doubles licences
Elles découlent directement de la constitution de notre PRES car celui-ci décloisonne les disciplines. Depuis le mois de juin 2010, nous avons lancé 4 licences double cursus : droit/histoire pour préparer aux concours administratifs, droit/histoire de l’art pour les métiers de l’administration des musées, droit/sciences pour les métiers d’ingénieurs en brevets et économie/ sciences pour les métiers d’avenir dans le domaine des neurosciences. Ces diplômes, qui se situent à l’intersection de nos disciplines respectives, préparent directement à des métiers.

« Si Assas a toujours entretenu des contacts étroits avec les entreprises et les cabinets, nous avons innové en créant la Job FAIR. »
En effet, nous installons chaque année au Palais Brongniart une cinquantaine de stands où se tiennent des responsables d’entreprises et de cabinets avec lesquels nos étudiants prennent des rendez-vous professionnels. Nous venons également de créer un annuaire des anciens d’Assas qui compte 8 000 noms ; ce qui nous permet d’organiser des événements entre les étudiants et les Anciens de façon à valoriser des réseaux, de la même façon que le pratiquent les grandes écoles.

Un diplôme « en trépied »
Les étudiants d’Assas qui le souhaitent, peuvent passer trois ans à Paris, un an à Berlin et un an au King’s College de Londres pour obtenir trois diplômes leur permettant de devenir de véritables juristes européens.

Nous sommes en train de construire l’image d’Assas.
Pour ce faire, nous utilisons le réseau des Anciens, nous menons des actions en direction de la société comme, par exemple, l’installation de la Maison du droit, et nous proposons des diplômes internationaux. Nous avons la volonté de sortir du « ghetto » des universités et de jouer un rôle innovant en nous inscrivant dans les mouvements de la société. Cela suppose une véritable vie de campus afin que les étudiants apprécient l’Université d’Assas, raison pour laquelle nous sommes en train de créer un Learning Center, concept tout à fait moderne qui favorise la vie étudiante.

Nous offrons les débouchés d’une grande faculté de droit, d’économie, de gestion et de communication.
Comparativement aux facultés de sciences et de lettres qui se trouvent assez éloignées des activités professionnelles, nous sommes proches du marché du travail. D’ailleurs, pour se situer dans l’orbite d’Assas, toutes les écoles juridiques et judiciaires (Ecole nationale de la magistrature, Ecole de formation des barreaux, Ecole nationale supérieure de la police, Ecole des officiers de la gendarmerie nationale et les Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan) sont venues rejoindre notre PRES. Etant très liés aux écoles professionnelles, notre taux d’insertion est identique à celui des grandes écoles.

Louis Vogel, président de l’université Paris-II Panthéon-Assas, a été élu jeudi 16 décembre 2010 à la tête de la Conférence des présidents d’université (CPU) pour un mandat de deux ans avec deux vice-présidents, Anne Fraïsse de Montpellier-III et Yvon Berland d’Aix-Marseille-II, sur le thème de « l’Unité dans la diversité ». « Nous représentons tout l’éventail des membres de la CPU en termes de disciplines, de localisation et de culture des établissements. En effet, si Assas représente le juridique et les sciences sociales, Montpellier est littéraire et Marseille scientifique. Quant aux objectifs, nous voulons, au moment où les universités deviennent autonomes, devenir un partenaire à part entière du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. »

 

Patrick Simon