L’Institut Mines-Télécom: catalyseur d’innovations

L’innovation au coeur de l’Institut Mines-Télécom

 

La formation de l’Institut Mines-Télécom fonctionnant de manière intégrée, estune innovation en soi et porteuse de synergies de recherche, pédagogiques, de soutien aux entreprises. Son ambition : créer un écosystème d’innovation avec des ramifications internationales. Jean-Claude Jeanneret son directeur général et Francis Jutand, son directeur scientifique, nous dévoilent les innovations en cours.

L’Institut Mines-Télécom marie deux groupes groupes (Écoles des Mines et Écoles de l’Institut Télécom) habitués à fonctionner de manière intégrée. « Les 10 écoles ont une vocation commune à contribuer à l’innovation, au développement économique, à l’entrepreneuriat », rappelle Jean-Claude Jeanneret. Le groupe est présent dans toutes les régions, s’appuie sur 85 M€ de ressources propres issues de contrats de recherche avec l’industrie et forme 7 % des ingénieurs en France. « Alors que les autres écoles fonctionnent en réseaux, l’Institut est un groupe avec une structure centrale de coordination et de mutualisation, chaque école associée étant autonome, souligne Jean-Claude Jeanneret. Le collège des directeurs pilote la mise en oeuvre de la stratégie. »

 

L’innovation nait à la jonction des disciplines
Cette gouvernance facilite l’articulation entre une stratégie nationale/internationale et les partenariats régionaux. « Grâce à la coalition de nos forces, l’Institut est un interlocuteur qui compte face aux organismes de recherche » note Francis Jutand. Il est ainsi membre fondateur d’Allistene (Alliance des sciences et des technologies du numérique) et participe à 33 programmes de coopération européens. « Il se positionne bien dans plusieurs domaines, poursuit Francis Jutand, ingénierie et numérique pour la santé, gestion de l’énergie et efficacité énergétique, transports et métropoles du futur, entreprise numérique, modélisation. Nous pouvons développer une approche transversale essentielle pour générer de l’innovation. » C’est le cas dans les domaines de la robotique, cyber physics ou big data.

 

Penser l’évolution de la société et des technologies
Les équipes s’appuient sur des modèles d’innovation complémentaires venus des cultures des Écoles des Mines et Télécom. « Avec en commun notre proximité avec l’entreprise et l’industrie, ajoute Francis Jutand, et notre capacité à inscrire nos réflexions scientifiques dans la prise en compte des besoins économiques et sociétaux. » L’Institut développe sa capacité d’innovation au travers d’une politique de Chaires et prépare un think thank dédié à la ville intelligente, avec des entreprises et la Fondation Télécom. La force de recherche/innovation de l’Institut est de 40 centres ou départements d’enseignementrecherche et 4 200 personnes.

 

Un écosystème international de l’innovation
L’Institut est très actif dans le soutien à la création d’entreprises avec 110 start-up dans l’incubateur en 2011. « Au travers du « Projet entreprendre », les élèves sont associés en équipes ingénieurs/ managers, explique Jean-Claude Jeanneret. Nous espérons que des projets déboucheront sur la création de start-up. » L’Institut contribue aussi à la capacité d’innovation des entreprises avec la recherche partenariale. Son ambition est de déployer cet écosystème de l’innovation dans le monde. « Nous sommes présents aux États- Unis sur le site monté en 2010 par l’Institut Télécom dans la Silicon Valley avec Carnegie Mellon University, explique Francis Jutand. L’idée est de créer des hubs nous permettant de tisser des liens académiques, L’Institut est en train de signer ce type d’accord pour accueillir des PME à Singapour grâce à son laboratoire commun CNRS/NUS/UPMC. « Nous avons cette approche en Tunisie avec notre partenaire Sup’Com, annonce M. Jeanneret, et nous prospectons à Moscou avec l’Université de technologie de Skolskovo. »

 

Des opportunités pédagogiques démultipliées
L’innovation est aussi pédagogique avec, depuis la rentrée, la possibilité pour les élèves de faire un choix de 3e année dans un autre établissement du groupe. Ils sont sélectionnés sur leurs résultats et leur motivation, par exemple pour une option qui n’existe pas leur école d’origine et en cohérence avec leur projet professionnel. Alors que Mines ParisTech et Télécom ParisTech ont un accord de double diplôme avec HEC Paris (dans le cadre de ParisTech), les autres écoles de l’Institut font de même avec Télécom École de Management. « Dès 2011, 20 étudiants se sont engagés dans ce double diplôme » indique M. Jeanneret. La formation de l’Institut va par ailleurs conduire à la création de programmes communs de master of science ou mastère spécialisé, ou d’options de 3e année mutualisées. La mobilité va enfin s’accélérer à l’international en mutualisant les partenariats ou en montantde nouveaux au nom de l’Institut comme avec l’Institut de Technologie de Bombay.

 

Verbatim des 10 directeurs de l’Institut Mines-Télécom

A. D-F 5 Collège des directeurs de l’Institut Mines-Télécom formé des six écoles des Mines (Mines Albi, Mines Alès, Mines Douai, Mines Nantes, Mines ParisTech, Mines Saint-Étienne), les quatre écoles de Télécom (Télécom Bretagne, Télécom École de management, Télécom ParisTech et Télécom SudParis), ainsi que deux écoles filiales (Eurecom et Télécom Lille 1).
A. D-F 5 Collège des directeurs de l’Institut Mines-Télécom formé des six écoles des Mines (Mines Albi, Mines Alès, Mines Douai, Mines Nantes, Mines ParisTech, Mines Saint-Étienne), les quatre écoles de Télécom (Télécom Bretagne, Télécom École de management, Télécom ParisTech et Télécom SudParis), ainsi que deux écoles filiales (Eurecom et Télécom Lille 1).

« Télécom École de Management une passerelle vers des champs disciplinaires complémentaires aux écoles d’ingénieurs du groupe, et propose des doubles diplômes ingénieurs-managers avec certaines écoles des Mines. »
Denis Lapert, directeur de Télécom École de Management

« L’Institut est une chance pour la recherche française de pouvoir compter sur les talents d’équipes multidisciplinaires auxquelles Télécom Bretagne va apporter ses équipements technologiques et ses plates-formes de test. »
Paul Friedel, directeur de Télécom Bretagne

«Nos domaines d’excellence et nos réseaux, comme ceux des autres écoles, sont des sources de richesses pour alimenter les projets du groupe, licencier des brevets aux applications larges, soutenir des entreprises en devenir. »
Alain Schmitt, directeur de Mines Albi

« Télécom SudParis met son label Anssi à disposition de tous les étudiants passionnés par la sécurité informatique. L’Institut est un vecteur de recherches croisées avec déjà un laboratoire commun sur les technologies de l’habitat. »
Pierre Rolin, directeur de Télécom SudParis

« L’Institut nous donne du poids dans la structuration régionale de l’enseignement supérieur et de la recherche, à l’instar de la formation TIC & Santé entre l’Institut Télécom et les universités Montpellier 1 et 2. »
Alain Dorison, directeur de Mines Alès

« La dynamique à l’international nous fera gagner en visibilité et en attractivité. Nous pourrons renforcer les collaborations de recherche dans les STIC, notamment au sein du Labex Comin Labs.»
Anne Beauval-Picault, directrice de Mines Nantes

« L’Institut va devenir un acteur fort du développement local grâce au travail mené au bénéfice de chacune des implantations. Nous apportons notre expérience du 1er incubateur de France dans les technologies de l’information et de notre formation à la création d’entreprise. »
Yves Poilane, directeur de Télécom ParisTech

« Nous apportons un ancrage en région Rhône-Alpes et une ouverture sur le bassin méditerranéen avec notre site de Gardanne, à un ensemble qui a vocation rayonner aux plans national et international. »
Philippe Jamet, directeur de Mines Saint-Étienne

« L’Institut Mines-Télécom va permettre de renforcer nos collaborations sur des projets tels que la chaire Industrie de l’économie des marques ou l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (I3). Nous apportons puissance scientifique avec 20 % des publications de rang A du groupe. Le poids de l’Institut ouvrira la voie à des partenariats poussés avec les entreprises. »
Romain Soubeyran, directeur de Mines ParisTech

« Nous participons depuis 2 ans au challenge pour les étudiants « Projet d’Entreprendre », mis en place par Télécom Lille 1 et l’IAE. Ce type d’initiative va être accéléré. »
Daniel Boulnois, directeur de Mines Douai

 

A. D-F