Pauline del Piano, étudiante en 1ère année à l’ISCOM Lyon, s’interroge sur la notion de qualité de vie au travail. Elle la met en perspective au regard de son stage au sein de l’agence JLO Com’RH à Villefranche sur Saône en 2016 dans sa tribune rédigée pour le Journal des Grandes Ecoles et Universités.
La QVT, un nouvel acronyme à la mode ?
Intégrer dans le cadre d’un premier stage, un groupe ou une agence dont l’activité est en partie consacrée à l’amélioration de la qualité de vie au travail est un plus. J’ai été ainsi sensibilisée à la prise en compte des différents critères qui conditionnent l’amélioration de la qualité de vie au travail. En effet soucieuse de garantir à leurs salariés, un environnement de travail adapté et des relations interpersonnelles nourries par la diversité des profils, l’agence pour laquelle j’ai travaillé, est très rigoureuse au développement des process internes visant la performance sociale et économique.
La QVT est donc à la fois une démarche développée en interne pour ses collaborateurs mais également au centre de son activité professionnelle.
Mais alors c’est quoi la QVT ?
Agir en faveur du développement d’une meilleure qualité de vie au travail, c’est placer le travail au centre de ses interrogations en termes d’organisation du travail, de santé physique et psychique des salariés, d’aménagement des espaces, de moyens techniques et humains.
Malgré la courte durée de mon stage (2 mois), j’ai rejoint dans le cadre d’un process d’intégration sur 2,5 jours, les autres salariés entrants pour participer à des sessions de sensibilisation pour mieux vivre ensemble (politique de diversité et d’égalité des chances), de sensibilisation pour mieux travailler ensemble (organisation des process internes de l’entreprise), de sensibilisation pour mieux anticiper (prévention des risques physiques et psychologiques en entreprises)…
Quel bénéfice pour la stagiaire que j’étais ?
Novice sur le sujet avant d’entrer dans l’entreprise, j’ai pu en effet découvrir quels portée et bénéfices cela avait sur un collectif de travail. Redonner de la valeur au travail, permettre un environnement social respectueux et garantir les principes de prévention liée à la santé au travail sont essentiels. Le climat est favorable aux échanges entre collègues, les différents formats de travail (temps partiel, télétravail), permettent à ceux qui en ont besoin un bon équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle. L’arrêt des serveurs de messageries le soir après 20h et les politiques managériales déployées en internes sont également une source de bien-être au travail.
Chacun a ainsi le sentiment de travailler à la fois pour lui et pour le collectif, d’œuvrer pour la performance de l’entreprise mais également pour son enrichissement personnel d’un point de vue épanouissement professionnel
Quel bénéfice à long terme dans le cadre de ma carrière professionnelle ?
Avoir été sensibilisée à ces différents enjeux m’a permis de bien comprendre comment la performance économique et sociale des entreprises repose sur le bien-être de ses collaborateurs. Prendre en compte, écouter, accompagner, faire évoluer, intégrer, motiver, être équitable, donner du sens… autant d’actions qu’il est nécessaire d’appliquer pour garantir une bonne qualité de vie au travail. Je débute ma carrière professionnelle mais suis certaine que ces enjeux sont nécessaires pour chaque entreprise et ce quelle que soit le secteur d’activité. Si demain, je suis amenée à travailler dans un autre environnement professionnel ou si je progresse dans ma voix, il me semble important de retrouver l’ensemble de ces garanties et démarches sociales, structurelles et organisationnelles.