Troisième assureur européen, Generali fait de son nouveau modèle de gouvernance, plus international que jamais, un de ses principaux atouts pour se distinguer sur un marché toujours plus concurrentiel et globalisé. Roland Sire (INSA Lyon 84), Membre du ComEx en charge des SI, de l’immobilier d’exploitation et des achats de Generali France évoque avec nous le rôle des SI dans cette quête de performance menée avec l’ambition qui fait sa fierté : protéger activement ses clients.
En quoi la « différence Generali » réside-t-elle ?
Generali jouit d’une implantation très ancienne et très profonde en France et en Europe, la France est le troisième marché du Groupe. Acteur historique sur tous les domaines de l’assurance, il s’assume pleinement comme un assureur et non comme un industriel boulimique d’activités diverses. Porté depuis 2 ans par une gouvernance internationalisée, sa différence réside avant tout dans son caractère de » multinationale locale « .
Quel est le rôle des SI dans cette évolution ?
S’ils ont déjà permis de relever de nombreux défis, il y a encore beaucoup de beaux projets à accomplir ! En terme de SI, cette globalisation s’est traduite par l’interconnexion des fonctions de l’entreprise, dont la production informatique, hier éminemment locale et aujourd’hui regroupée sur un plan international. Cela a aussi un impact sur la gouvernance des SI, devenue elle aussi internationale. Je travaille ainsi en collaboration étroite avec mes homologues du Groupe sur ses 10 plus gros marchés pour participer à la construction du » Generali de demain « .
« Faisant partie de la plus grande galaxie employeur d’IT au monde, le domaine assurance est un secteur véritablement passionnant et innovant qui vous permet de mettre
vos connaissances au service du plus
beau métier du monde : protéger la vie des gens »
Quelles en sont les ambitions ?
Tout d’abord, renforcer son activité corporate pour accompagner des lignes métiers, désormais mondiales, à organiser l’offre au service d’entreprises aux besoins de plus en plus globaux. Ensuite, améliorer notre efficacité opérationnelle en renforçant notre caractère industriel afin d’optimiser nos processus et d’investir. Des investissements qui portent principalement aujourd’hui sur l’optimisation de l’expérience client via la mise en place d’outils novateurs (comme le NPS, un instrument de mesure de la satisfaction client, estimant le nombre de clients prêts à nous recommander), ainsi que sur nos offres qui doivent être vues comme des réponses quasi sur-mesure aux problématiques de nos clients. Car ils n’ont pas besoin d’acheter un produit, ils ont besoin qu’on les aide à pallier un problème. Notre plus gros challenge est donc de faire que tout soit le plus simple possible du point de vue du client.
Comment cela se traduit-il en terme d’IT ?
Le principe même de l’assurance étant la mutualisation des risques, nous sommes par nature de grands consommateurs et calculateurs de données : les développements relatifs au Big Data nous intéressent donc tout particulièrement. C’est d’autant plus évident au regard du tournant stratégique que nous prenons aujourd’hui. En cherchant de plus en plus à tarifer en fonction des caractéristiques de nos clients, il nous permet de gérer des données essentielles et non structurées générées notamment via le web et les réseaux sociaux. Nous développons aussi des projets autour des objets intelligents et connectés comme la black box, un boitier installé dans les véhicules de nos clients qui évalue leur conduite, permet une localisation en cas de vol,… Les montres ou bracelets connectés sont aussi au cœur de nos développements en matière d’assurance santé dans une optique nouvelle : la prévention des risques. Toutes ces petites révolutions informatiques impactent profondément le rôle et les missions des assureurs.
L’assurance est donc un secteur résolument innovant ?
Tout à fait et le Groupe Generali en est un parfait exemple. En effet, ce n’est pas parce qu’il s’adresse à plus de 65 millions de clients à travers le monde et qu’il est un véritable » industriel de l’assurance » qu’il n’est pas innovant ! Il ne faut pas oublier que la banque-assurance est le premier métier en terme de dépenses en IT dans le monde. Chez Generali on ne fait pas de l’innovation technologique pour faire de l’innovation. Nos projets sont toujours développés pour répondre aux besoins de nos clients et dans une optique de service. C’est notamment pour cela que nous travaillons beaucoup sur l’interconnexion, le multi canal ou encore les réseaux sociaux, devenus un véritable moyen d’échanges avec nos partenaires et nos clients.
Qu’est-ce qui fait de vous un passionné des SI ?
Je suis passionné des SI c’est certain, mais pas forcément de la technologie. Et la nuance est importante. En effet, il ne faut pas résumer les SI à la pure technologie, ils vont beaucoup plus loin. C’est notamment le cas dans l’assurance où ils jouent un rôle comparable à celui de la chaine de montage pour un constructeur automobile. Ils en sont l’outil de production sur lequel reposent les systèmes, les processus et les métiers. En tant que professionnel des SI, ce qui me passionne dans l’assurance, c’est cette maitrise des métiers et des processus qui permet de s’adapter aux changements technologiques permanents.
En quoi les valeurs de Generali font-elles écho à vos valeurs d’ingénieur, d’homme et de manager ?
D’abord parce qu’elles sont en phase avec ce magnifique métier de l’assurance qui permet de protéger activement des millions de gens dans les moments difficiles de leur vie. Ensuite parce que j’évolue dans un Groupe qui vient tout juste de se transformer, de passer à un modèle local et multiple à un modèle international. Enfin, parce que Generali France est une entreprise qui propose une diversité de backgrounds et de personnalités réelle, car issue de son Histoire. Une diversité essentielle à la mise en place de son plan stratégique qui en est à sa première année d’exécution et qui est une preuve de son dynamisme retrouvé. Grosse PME dont la taille humaine nourrit la performance (mon bureau est à 10 mètres de celui du DG), Generali France a mangé du lion : que de challenges et d’opportunités pour les jeunes diplômés qui nous rejoindront !
Pourquoi débuter chez Generali quand on est féru d’IT ?
Commencer sa carrière chez un industriel de l’assurance, c’est acquérir des fondamentaux (systèmes, méthodes, architectures,…) qui permettent d’évoluer par la suite dans tous les secteurs, y compris dans des domaines extrêmement pointus. Chez Generali, cela ouvre aussi à de belles opportunités au sein d’un Groupe qui souhaite, à terme, irriguer tous ses métiers (distribution, gestion de risque, finance,…) avec des professionnels de l’IT dotés d’une rare vision panoramique de l’entreprise.
Un message aux jeunes diplômés ?
Sachez considérer l’assurance à sa juste valeur. Premier employeur d’IT au monde, le secteur Finance-Banque-Assurance est véritablement passionnant et innovant, il vous permet de mettre vos connaissances au service du plus beau métier du monde : protéger la vie des gens. Et surtout venez nous rejoindre. Porté par une nouvelle Direction, avec des projets pleins la tête et de l’innovation à tous les étages, Generali is back !
CW.
Contact : recrute@generali.fr