Présents dans 70 pays, GDF SUEZ et ses filiales participent, sur chacun des continents, à l’évolution des sociétés vers la transition énergétique. Pour cela, le Groupe peut compter sur l’envie d’ailleurs de jeunes collaborateurs à l’image de Charles (HEI 2004), Ingénieur spécialiste au sein de la Direction Hydraulique de Tractebel Engineering France (filiale de GDF SUEZ). Coup de projecteur sur son aventure énergétique en Afrique.
Parlez-nous de vos expériences internationales les plus marquantes au sein du Groupe ?
Si une expérience internationale ouvre évidemment des portes professionnelles, mon attirance pour les pays étrangers relève surtout d’une envie de découvertes et de nouveaux horizons. Après un début de carrière en France, j’ai eu l’opportunité, en rejoignant Tractebel Engineering France, de pouvoir assez vite partir en expatriation en Afrique et de participer à des projets hydrauliques de grande ampleur. J’ai commencé en 2008 en Algérie sur un important projet de maîtrise d’oeuvre de transfert d’eau potable et d’irrigation, comprenant la construction de 3 barrages. Pendant près de deux ans, ma mission a consisté, depuis Alger, à être l’interface entre le siège parisien, le bureau d’ingénieurs local et les chantiers. De retour au siège, j’ai continué à suivre l’évolution du projet en effectuant de nombreux déplacements. Cette première mission en Algérie m’a marqué car j’ai pu y découvrir une culture riche et intéressante. Le virus de l’international m’a à nouveau rattrapé lorsque ma Direction m’a proposé, en 2012, de partir en résidence sur un chantier de construction de barrage au Zimbabwe cette fois. En tant qu’assistant technique à l’entrepreneur en charge des travaux, j’ai alors pu participer à l’adaptation de la conception initiale de l’ouvrage pour en optimiser la construction.
Quels sont vos défis au quotidien ?
Cette dernière expérience au Zimbabwe a été particulièrement riche et palpitante. Grâce à une présence quotidienne sur le chantier, j’ai pu mener des études techniques et de conception détaillée et en voir la mise en oeuvre puis la réalisation concrète. Le fait que tous les échanges se fassent en anglais au sein d’une équipe internationale composée notamment de Zimbabwéens, d’Italiens et de Pakistanais m’a permis d’acquérir plus d’aisance et d’assurance pour travailler dans tout nouveau contexte.
L’Afrique : le continent de tous les possibles pour un jeune ingénieur ?
Dans l’hydraulique, c’est une évidence. Plus de 50 % de nos projets hydrauliques sont développés en Afrique et l’hydroélectricité reste un domaine incontournable. Pour un ingénieur en génie civil, comme moi, c’est une source incroyable d’opportunités. La construction de barrages requiert des compétences techniques très variées (études environnementales, géologie, hydraulique, sismique, calculs éléments finis…) qui ne sont pas limitées à l’ouvrage lui-même mais s’étendent également à des infrastructures connexes (tunnels, usine, transformateurs, routes d’accès,…). Toute étude s’inscrit dans un contexte global qui fait intervenir de nombreux acteurs (Clients, Décideurs, Bailleurs de Fonds, sous-traitants…). Tous les détails des projets sont pensés en fonction d’impératifs globaux de sécurité, d’exploitation et de maintenance. C’est la diversité de tous les aspects à prendre en compte qui rend ce métier passionnant.
Pourquoi conseilleriez-vous à un jeune ingénieur de suivre votre exemple ?
Mes expériences à l’international m’ont permis de développer plus largement une expertise technique dans ce coeur de métier. Elles ont contribué à mon ouverture d’esprit et à mon adaptabilité : des éléments essentiels pour nourrir la créativité qui caractérise le métier d’ingénieur. En tant que spécialiste de l’hydraulique, j’ai aussi eu la chance de travailler sur des infrastructures significatives dont l’envergure impressionne. Je crois avoir trouvé le métier qui me correspond et dans lequel je m’épanouis.
CW.
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