Communiqué de presse:
Les frais de scolarité moyens aux Etats-Unis avoisinent les 33 215$. A l’autre bout du spectre l’Allemagne affiche une quasi gratuité de l’enseignement supérieur.
Un étudiant sur six qui effectue une partie de ses études à l’étranger vient de Chine.
L’Allemagne est la destination la plus populaire pour les étudiants désireux de poursuivre des études à l’étranger : notée 13,3 sur 15.
Seuls 12% des parents interrogés citent la France comme l’une de leurs destinations universitaire préférées pour leurs enfants.
Selon les derniers chiffres tirés de l’Etude Value of Education, Foundations for the Future2 les études à l’étranger sont considérées par plus d’un tiers des parents interrogés comme un « must » notamment en termes de perspective de carrière avec des réalités très diverses selon les pays et également en matière de coût.
Les études supérieures à l’étranger : un phénomène en train de se généraliser?
Si aujourd’hui seulement 35% des parents songent réellement à envoyer leurs enfants étudier à l’étranger, ce chiffre pourrait grimper dans les années à venir selon les spécialistes3 qui prévoient 8 millions d’étudiants internationaux dans les établissements d’enseignement supérieur du monde entier, contre 4,5 millions actuellement, soit deux fois plus d’étudiants qu’aujourd’hui en moins de dix ans ; une augmentation significative qui s’explique en partie par les bénéfices qu’une expérience à l’étranger apporte aux étudiants : meilleures perspectives d’emploi, ouverture à différentes cultures, apprentissage d’une nouvelle langue.
Parmi les quelques 6 241 parents interrogés dans 15 pays différents, seulement un tiers d’entre eux envisage réellement d’envoyer leurs enfants à l’étranger pour étudier. Il apparait que les plus enclines à envoyer leurs enfants à l’étranger pour étudier sont les populations asiatiques ou du Moyen-Orient, plus particulièrement l’Indonésie avec un taux de 60%, les Emirats Arabes Unis à 58%, Hong Kong à 54%, l’Inde à 47% et la Chine à 44%. A contrario, la France fait partie des pays qui y songent le moins,seulement 16% des parents interrogés envisagent des études universitaires internationales pour leurs enfants avec l’Egypte à 10% et l’Australie à 16%.
1 La valeur des études
2 Construire pour l’avenir
3 Analyse d’Allan Goodman, Président Directeur Général de Institute of International Education
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Les Etats-Unis, une destination phare
Pour 48% des parents interrogés, ce sont les Etats-Unis qui sont considérés comme la meilleure destination pour étudier. Offrant un large choix d’universités prestigieuses, ils présentent également un atout majeur, celui de proposer un enseignement en anglais, langue reconnue comme universelle dans le cadre professionnel.
Le Royaume-Uni à 44% et l’Australie à 38%, suivent de près les Etats-Unis bénéficiant aussi d’universités renommées et offrant également l’avantage d’être anglophones.
Avec plus de 25 universités classées, le Canada est également une destination très populaire (23%) avec 11% de sa population étudiante qui est d’origine étrangère. Un chiffre qui place le Canada devant les USA si l’on rapporte ces chiffres au nombre total d’habitants de chaque pays.
Enfin, l’Allemagne attire également beaucoup d’étudiants internationaux du fait de la qualité de son enseignement, de l’absence de frais de frais de scolarité (hors frais administratifs d’inscription évalués à 600 € par an) et d’un coût de la vie perçu comme raisonnable. Le pays veut attirer des étudiants étrangers pour construire une force de travail qualifiée tout en leur ouvrant des perspectives de carrière inégalables en Europe.**
La France loin des standards internationaux ?
Seuls 12% des parents interrogés dans le monde, évoquent la France comme destination privilégiée pour les études supérieures de leurs enfants à l’étranger. Entre 2007/2008 et 2013/2014 la France a attiré 34 000 étudiants internationaux supplémentaires. 27 % des parents en Chine plébiscitent la France en tant que destination pour leurs enfants loin devant les parents américains à 12% et les parents anglais à 11%.
Allan Goodman, Président de l’Institute of International Education, commente ainsi :
« La présence de plus de 300,000 étudiants étrangers dans les institutions d’éducation supérieure en France permet à de nombreux étudiants français d’acquérir une exposition internationale et une ouverture sur le monde sans pour autant devoir aller étudier à l’étranger. Par ailleurs, le programme Erasmus+ mis en place par la Commission Européenne permet à des jeunes français d’aller étudier pour une courte période (un semestre ou une année) dans plus de 30 pays participants. Les employeurs français accordant une grande valeur a l’expérience international, que ce soit pour un semestre ou pour l’intégralité du cursus universitaire, pourvu que cette expérience ait été acquise au sein d’une prestigieuse université étrangère »
Par ailleurs, la France investit beaucoup dans son système d’enseignement supérieur. A titre d’exemple, Sciences Po a renouvelé ses accords avec 300 instituts de formation et universités dans différents pays, le but étant de devenir plus compétitif en attirant plus d’étudiants internationaux.**
** Eléments tirés de l’analyse de Allan Goodman Président Directeur Général de Institute of International Education.
Note aux éditeurs
Value of Education est une étude indépendante sur les tendances mondiales autour de l’éducation, réalisée pour HSBC. Elle fournit des informations sur l’attitude des parents à travers le monde face aux études de leurs enfants.
Ce rapport, Foundations for the future, est le troisième de la série et représente les points de vue de 6 241 parents dans 15 pays et territoires.
Depuis le lancement du programme Value of Education en 2014, plus de 16 000 parents ont été interrogés.
Sondage effectué auprès d’un échantillon représentatif de parents dans chaque pays ayant au moins un enfant âgé de 23 ans maximum et présentement (ou prochainement) scolarisé. Plus de 350 parents (dont 150 ayant un enfant inscrit à l’université ou dans un établissement d’enseignement supérieur) ont été interrogés dans tous les pays. L’étude a été conduite sur Internet par Ipsos MORI en février et mars 2016, avec des entretiens conduits en tête-à-tête en Égypte.
Les 15 pays et territoires sont : l’Australie, le Canada, la Chine, l’Égypte, la France, Hong Kong, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, le Mexique, Singapour, Taïwan, les Émirats Arabes Unis, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Ce rapport national représente les points de vue de 438 parents en France.