Travailler pour AstraZeneca, c’est œuvrer pour une grande cause : la lutte contre le cancer, les maladies respiratoires, métaboliques et cardiovasculaires ainsi que les maladies inflammatoires et auto-immunes. Dr Béatrice Petre-Lazar (Université Paris-Sud 11, MD, PhD en Cancérologie), Directrice médicale Oncologie : urologie, ORL et digestif, évoque les grands défis médicaux qui attendent les jeunes diplômés qui rejoindraient le laboratoire.
L’objectif d’AstraZeneca est ambitieux : « Repousser les frontières de la science » pour mettre au point des nouveaux médicaments innovants. Et pour y arriver, le groupe s’appuie sur l’IA (l’Intelligence Artificielle) et les nouvelles biotechnologies pour développer des produits innovants au service d’une médecine de plus en plus personnalisée. « Nous sommes drivés par la devise : What Science Can Do. Ainsi, en intégrant recherche fondamentale et recherche clinique, nous créons des solutions pour intervenir dès les stades les plus précoces de la maladie. »
IA et santé
Les nouvelles technologies sont source de nombreuses opportunités pour AstraZeneca, notamment le machine learning. « Grâce à ces outils, nous pouvons analyser les informations récoltées sur les patients et trouver des solutions vraiment personnalisées. C’est pourquoi nous avons besoin de profils de mathématiciens et d’ingénieurs pour élaborer les algorithmes d’analyse des données des patients capables de prédire ceux qui auront un cancer dans plusieurs années. »
Vers la fin du cancer ?
Depuis un an, AstraZeneca a complètement repensé son organisation, permettant à terme un gain d’efficacité dans la mise à disposition de nouveaux médicaments et des données attendues par les patients et les Autorités de Santé. Aujourd’hui, l’objectif du département médical oncologie dont fait partie Béatrice Petre-Lazar est simple : détruire le fléau qu’est le cancer.
Récemment, l’entreprise a fait de réelles avancées pour permettre aux patients atteints d’un cancer du poumon à un stade localement avancé ou métastatique, d’avoir une survie plus longue. AstraZeneca a également développé une molécule permettant pour la première fois la réduction du risque de décès chez 70% des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire au stade métastatique. « Aujourd’hui, le groupe attend les résultats de nombreuses études avec nos molécules en immuno-oncologie, thérapies ciblées, mécanisme de réparation de l’ADN, anticorps conjugués, (notamment dans le cancer de la tête et du cou, le cancer de la vessie, de la prostate, différents cancers digestifs et aussi dans d’autres types de cancers du poumon, le cancer du sein et en oncohématologie). C’est la première fois que je vois une entreprise aussi dynamique dans l’industrie pharmaceutique. Toutes les 3 semaines, un nouveau projet se met en place. Sur le plan scientifique, c’est un challenge très enrichissant. »
Realize(z-vous)
Dans sa quête contre le cancer, AstraZeneca mise sur les startups avec le programme « Realize »*. Ce parrainage se traduit par un accompagnement de 3 ans pour 9 jeunes pousses spécialisées dans l’oncologie et proposant des innovations dans le domaine thérapeutique, dans le data management ou le parcours patient. « Nous sommes l’un des seuls laboratoires à accompagner les startups dans la construction de leur projet et à leur faire bénéficier de notre large réseau et de le faire pro-bono. »
« Notre ambition est de faire du cancer, une maladie chronique que l’on pourrait guérir »
Objectif 2025
Avec son plan AstraZeneca 2025, l’entreprise se projette dans un avenir où le cancer deviendrait une « maladie chronique ». « Notre ambition est de faire du cancer, une maladie chronique que l’on pourrait guérir facilement. C’est déjà le cas pour les cancers hématologiques, mais pour ceux dont les tumeurs sont solides, il reste du chemin à faire. »
AstraZeneca imagine un futur avec des soins sur-mesure, « pour traiter le malade et non la maladie. » En étudiant le génome et ses mutations, le patient recevrait un traitement adapté, afin d’augmenter les chances de guérison sur le long terme qui sont actuellement de seulement 20 %, pour la plupart des cancers.
AstraZeneca « soigne » ses collaborateurs
Et pour réaliser des avancées scientifiques aussi spectaculaires, AstraZeneca mise sur le développement et la formation de ses collaborateurs, « une préoccupation importante pour l’entreprise. Nous proposons à nos équipes des passerelles pour évoluer entre différents métiers, du diagnostic/réglementaire au médical par exemple. » Scientifiques, ingénieurs, médecins, pharmaciens, commerciaux… Quel que soit votre diplôme, AstraZeneca recherche avant tout des personnalités. « Nous recrutons des talents ouverts, motivés par la science et l’innovation, agiles, qui ont envie de travailler en équipe, mais surtout de penser hors du cadre. Pour la médecine personnalisée de demain, nous avons besoin de jeunes diplômés qui n’auront pas peur d’explorer des nouvelles approches scientifiques, des nouvelles combinaisons de molécules de notre pipeline. »
* http://www.startup-realize.com
Votre diplôme de l’Université Paris-Sud, une force pour affronter les challenges du secteur médical ? « La grande force de l’Ecole Doctorale de Cancérologie de l’Université Paris-Sud, c’est son enseignement en oncologie de très haut niveau qui est reconnu dans le monde entier. J’ai acquis les bases fondamentales de la cancérologie et j’ai découvert les nouvelles biotechnologies, mais j’ai également appris à travailler différemment. Cette expérience à l’Université Paris-Sud m’a permis d’enrichir mon parcours en explorant de nouvelles frontières. Et aussi j’ai appris à faire une communication pertinente de mes travaux, analyse critique des articles, à négocier – une notion très importante dans notre métier – et m’a inculqué les bases de la recherche translationnelle. »
#MonSuperPouvoirdemanager « J’aime le challenge, faire la différence en faisant les choses différemment. Je suis orientée vers la performance, mais je suis audacieuse et j’encourage l’innovation au sein de mes équipes. Je les challenge pour sortir du cadre. Je les incite à faire preuve de créativité et d’innovation pour repousser les barrières, mais toujours avec un regard bienveillant. »
Vitamine RH
Ambiance de travail, mobilité internationale, opportunités… Grégoire Belz (ESCEM 13), Talent Acquisition Partner, nous dit tout sur AstraZeneca !
Sympa l’ambiance de travail au sein d’AstraZeneca ?
Nous valorisons l’autonomie et la responsabilisation rapide des nouveaux arrivants en misant sur l’esprit entrepreneurial. Le circuit de prise de décision rapide, renforcé par une organisation en open space, y compris pour les directeurs, ce qui favorise l’échange et la convivialité. Le cadre est jeune, dynamique au sein d’un environnement stimulant ouvert aux idées nouvelles.
Comment accompagnez-vous la mobilité ?
Nous avons différents programmes de développement individualisé ouverts à l’ensemble de nos collaborateurs, Development Without Borders : un dispositif de missions de 6 à 12 mois à l’international. La maîtrise de l’anglais est obligatoire puisque nous sommes en lien constant avec les équipes monde et les différentes filiales à l’international. Enfin, des discussions annuelles avec leur manager et les RH permettent à nos talents de se développer.
Quels diplômés pour quels métiers ?
L’agilité, l’esprit entrepreneurial et le goût pour l’innovation sont les trois qualités primordiales ! Nous sommes très ouverts sur les profils que nous recherchons. Au-delà de la formation, nous recrutons sur un plan de carrière et nous recherchons des talents pour différentes fonctions : marketing, médical, commercial, diagnostic, recherche clinique, innovation & business excellence, market access, affaires réglementaires, pharmacovigilance, finance, formation etc. Nous sommes une industrie en transformation avec l’intégration du digital, de la data, de l’intelligence artificielle dans nos pratiques et nous allons vers des profils nouveaux !
Chiffres clés AstraZeneca France / CA 2017 : 722M€ / 1 050 Collaborateurs / 128 projets en cours de développement