La lutte contre le changement climatique est, on le sait, LE défi majeur que doit aujourd’hui relever l’Humanité. Leader mondial de l’énergie, déjà investi dans le bas carbone à plus de 90 %, EDF est devenue un acteur clé de ce combat porté aux quatre coins de la planète. En Chine notamment, nation aussi ambitieuse qu’entreprenante sur le sujet. D’où les formidables opportunités et défis qu’y rencontrent les équipes de Fabrice Fourcade (ENS 92), Délégué Général d’EDF en Chine.
EDF en Chine : une présence qui sonne comme une évidence ?
La Chine s’est donné une ambition environnementale forte : atteindre son pic carbone en 2030 pour réaliser la neutralité en 2060. Ce pays, immense, se trouve par ailleurs être à la pointe dans bien des domaines : aujourd’hui, une voiture électrique sur deux est chinoise par exemple. Quant au groupe EDF, il est fortement engagé dans la lutte contre le changement climatique. Avec une production exclusivement orientée sur les énergies bas-carbone. Deux ambitions qui ont tout naturellement convergé.
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué au cours des cinq années de cette aventure ?
Professionnellement, cette aventure se révèle extrêmement enrichissante du fait que, sur un périmètre à taille humaine, EDF Chine développe pratiquement tous les métiers du groupe. Et des métiers, il y en a ! Une diversité prenant place dans un cadre effervescent, aussi riche en concurrence qu’en opportunités. Et puis, d’un point de vue plus personnel, il y a, au-delà des images d’Epinal, la découverte en profondeur de ce pays d’une richesse considérable.
Comment expliquer qu’EDF prévoit de tripler son activité à l’international dans les dix années à venir ?
La croissance se situe aujourd’hui souvent hors d’Europe. Continent où nous sommes déjà n°1 dans plusieurs pays. Difficile donc d’y croitre rapidement. Tandis qu’à l’international… même si la concurrence est rude, le différentiel de croissance potentielle demeure important et les opportunités nombreuses. D’où la prévision d’activité multipliée par trois…
Est-ce un gage pour les jeunes talents voyageurs de vivre l’aventure « expat » à laquelle ils aspirent ?
Définitivement. Le groupe propose des parcours professionnels faits d’opportunités, aussi variés sur le plan technique/métier que dans leur dimensions culturelle et géographique.
EDF est donc groupe en adéquation avec les préoccupations et valeurs des jeunes générations ?
Il me semble que la lutte contre le changement climatique est une préoccupation majeure – sinon LA préoccupation – des jeunes d’aujourd’hui. Or EDF, qui ne travaille plus désormais que sur les énergies bas carbone, a fait de ce combat sa raison d’être. Le défi à relever est de taille, mais il offre des possibilités uniques. Travailler pour une entreprise qui incarne nos valeurs personnelles me semble quelque chose d’important. Or, de ce côté, EDF est à l’œuvre sur des chantiers qui sont à la pointe de l’innovation, vous donnant ainsi les moyens d’être un véritable acteur du changement.
Votre exemple personnel illustre d’ailleurs bien la capacité du groupe à prendre soin de ses collaborateurs et à les faire évoluer ?
EDF est un groupe qui capitalise beaucoup sur ses collaborateurs et ceux-ci, en retour, font preuve d’un engagement très important. On entre encore chez EDF pour de longues, voire de très longues, carrières, tant le groupe a à cœur de vous proposer des parcours et une mobilité qui vous font grandir et préservent votre employabilité. J’en suis, de fait, une illustration : ingénierie, R&D, Stratégie, Commerce, projets, management… Cette expérience très diversifiée est aujourd’hui devenue précieuse au poste que j’occupe : peu de nos métiers me demeurent étrangers.
90 % des étudiants en mission chez vous vous recommandent : pourquoi ?
Avant tout, travailler chez EDF a du sens : on y travaille autour de valeurs fortes, comme l’avenir de la planète ou le respect des personnes. Dans notre pays, la notion de service public reste également une référence forte et noble. Côté carrière enfin, le groupe est aussi intrépide et innovant que sécurisant. Et pas que techniquement. Notre direction financière est sans doute une des plus passionnantes parmi celles des grands groupes. Sans parler de notre département juridique ! Enfin, EDF reste une grande famille : les liens noués y sont forts et l’ambiance excellente.
Dans quels domaines et sur quels métiers recherchez-vous du sang neuf ?
Nos besoins en recrutement sont significatifs et les challenges techniques à relever de tous ordres : énergies renouvelables, prolonger la durée de vie du parc nucléaire, nouveau nucléaire, services énergétiques, etc. En 2021, ce sont 8 000 nouveaux collaborateurs qui vont intégrer le Groupe en CDI pour répondre aux besoins en compétences industrielles techniques et numériques. En Chine bien sûr, mais également un peu partout dans le monde, des chantiers d’envergure attendent les jeunes diplômés en soif d’aventure. Imaginez par exemple les défis proposés par l’éolien off-shore, ces mâts immenses qu’il faut dresser en pleine mer.
Passer par la case EDF en début de parcours : un bon choix stratégique pour un jeune talent indécis ?
Absolument et pour trois raisons :
- EDF est positionné sur un secteur et des métiers d’avenir.
- EDF reste l’un des groupes les plus technos qui soit. Sa R&D est considérable et la recherche est une voie idéale pour se former.
- Le groupe est, à juste titre, réputé pour son atmosphère, ses RH, son innovation.
Autre préoccupation prioritaire des jeunes diplômés : continuer d’apprendre pour renforcer son employabilité. Frappent-ils à la bonne porte ?
Non seulement les employés d’EDF jouissent d’un temps de formation supérieur à la moyenne, mais les formations entreprises y sont réellement significatives. Je parlais des RH. Leur souci authentique est de vous aider à évoluer et à développer votre employabilité. En vous offrant pour cela un accompagnement sur mesure, tout au long de votre parcours professionnel.
Quel type de management pratiquez-vous et essayez-vous de transmettre ?
EDF vient justement de revoir son modèle de leadership et je dois dire que je me retrouve vraiment dans les valeurs retenues. Trois valeurs aussi fondamentales qu’adaptées à l’époque : l’authenticité, l’engagement et l’ouverture. L’authenticité, parce que l’on ne saurait être un bon manager sans être soi-même, authentique donc. L’engagement, parce que l’on n’a rien sans rien et que travailler avec passion se révèle, au final, extrêmement enrichissant. L’ouverture enfin, parce qu’au-delà de l’enrichissement qu’apporte cette attitude, elle est devenue indispensable dans un monde qui évolue aussi vite.
Au final, trois mots pour définir EDF…
L’innovation, au cœur de notre ADN depuis plus de 70 ans.
Un Engagement total et constant. Celui de l’entreprise (social, sociétal, technique), comme celui des collaborateurs : EDF n’étant jamais meilleure que lorsqu’il s’agit de faire face à l’adversité.
Bas carbone. Nous sommes de ce côté très en avance. 90 % de notre électricité est déjà produite sans carbone. Tous nos actifs charbons seront cédés d’ici 2030 et nous atteindrons la neutralité carbone en 2050. En un mot : notre mix énergétique n’est plus à améliorer : il est propre. Il nous faut juste l’étendre… ailleurs !
Que reste-t-il de votre passage à l’ENS ?
L’esprit scientifique qui souffle à l’ENS vous apporte une réelle liberté de pensée, de penser juste, et représente donc un vade-mecum précieux, tant personnellement que professionnellement. Et puis la formation d’exception que l’on y reçoit vous fournit un socle de compréhension quasi universel, quel que soit le sujet ou l’horizon. Il fonctionne même ici, à l’autre bout du monde !
Chiffres clés
Groupe EDF : CA 2021 69 milliards € / 165 200 collaborateurs dans le monde
EDF en Chine : 3 650 mégawatts de puissances installées pour la production d’électricité / 400 collaborateurs
Contact : edfchina-communication@edf.fr