Travailler à Disneyland Paris, c’est oeuvrer pour la première destination touristique d’Europe, aux côtés de 15 000 cast members exerçant plus de 500 métiers ; le tout au service des 15 millions de visiteurs annuels. Rencontre avec Daniel Dreux (Ecole Hôtelière Le Touquet, 81), Vice-Président Ressources Humaines.
Comment se porte Disneyland Paris et quelle est son actualité ?
Cela fait plus de 20 ans maintenant que Disneyland Paris s’est installé en terre de Brie. Nous avons accueillis 275 millions de visiteurs à ce jour et 15 millions l’an passé. Avec 15 000 collaborateurs et 55 000 emplois directs ou indirects générés partout en France, nous sommes un contributeur d’importance à l’économie nationale. Concernant l’actualité, citons l’ouverture de la nouvelle attraction Ratatouille cet été et, en association avec Pierre & Vacances, la création du Village Nature à l’horizon 2016 – 2017.
« Nous comptons signer 1 000 CDI en 2014 »
Quel a été votre parcours et qu’est-ce qui vous passionne dans votre poste actuel ?
A la sortie de l’école hôtelière, je suis parti à Londres perfectionner mon anglais et ai travaillé au Savoy. Puis, j’ai managé le plus gros Burger King de France, sur les Champs Elysées, ai pris en charge la direction opérationnelle France et les RH. C’est là que s’est développé mon goût pour les ressources humaines et le droit social. Je m’y suis donc formé et suis entré chez Disneyland Paris en 91 comme n° 2 des relations sociales. Ensuite Directeur RH de la zone hôtelière, puis de la gestion des affaires externalisées, je suis revenu à la direction des RH qui, avec ses multiples pôles, emploie 430 personnes. L’essentiel de mon travail hors réflexion stratégique et négociations quotidiennes consistant avant tout à créer de la motivation. Et ça, c’est passionnant.
Quels profils recherchez-vous ?
Disneyland Paris, ce sont plus de 500 métiers, 2 500 cadres, 2 000 agents de maîtrise, etc. Nous comptons recruter plus de 1 000 CDI cette année. Du côté des ingénieurs, les postes se situent aussi bien dans les métiers liés au corporate qu’à l’opérationnel : génie industriel, gestion de projets, optimisation du business… et puis toute l’ingénierie classique : infrastructures, mécanique, existant comme conception du matériel à venir… sachant que dans cette entreprise, mobilité interne et parcours durables sont vraiment favorisées ; nos ingénieurs travaillant par ailleurs avec la World Disney Company, le reste du monde donc.
TROIS QUESTIONS À AUGUSTO ALVES DE CARVALHO, (PONTS, 2012), INGÉNIEUR INFRASTRUCTURE & BÂTIMENT
Comment êtes-vous devenu ingénieur à Disneyland Paris ?
Brésilien, j’ai suivi un double cursus, pour moitié, donc, aux Ponts, en France où j’ai souhaité travailler d’abord. Au salon Trium, il y avait un stand Euro Disney. J’ai parlé avec un ingénieur et laissé mon CV. Ils m’ont rappelé peu après et… l’entretien s’est très bien passé !
En quoi consiste votre mission et qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre poste ?
Le parc Disneyland Paris est immense et il a maintenant plus de 20 ans ; il vieillit donc. La richesse de ce travail tient au fait qu’entre bâtiments, attractions et décors, on y aborde tous les domaines : inspection, calculs, projets, réparations… c’est très varié, sachant que la sécurité est la clé d’un travail avant tout préventif qui nous conduit à toujours nous placer en amont d’éventuels problèmes. Chaque jour entraîne l’ingénieur que je suis à se positionner sur un mode de réflexion différent. C’est très motivant.
Quels conseils donner aux jeunes diplômés ?
Pour mon premier emploi, je recherchais 3 choses : une première expérience enrichissante, une prise de responsabilité adaptée et un cadre de travail agréable : avec qui allais-je travailler ?… Disneyland Paris répondait à ses trois critères, et même à un quatrième : l’entreprise forme ses collaborateurs et leur permet d’évoluer. Enfin, comme on a coutume de le dire ici, je conseillerais : « Soyez ambitieux : faites rêver votre entourage ! »
Contact :
www.disneylandparis-casting.com