Cnam, formation d’excellence
Permettre aux candidats de devenir ingénieur et ce, à tout moment de leur vie, telle est la vocation de l’EiCnam, l’école d’ingénieurs du Conservatoire national des Arts et Métiers. Relever les défis de demain, telle est une de ses missions. Avec, pour la rentrée 2012 la création de quatre nouvelles filières ingénieur.
Depuis plusieurs mois, l’école s’est profondément réorganisée en domaines de métiers afin d’offrir une meilleure lisibilité de ses spécialités et de ses parcours. L’occasion également d’ouvrir de nouvelles filières et de créer de nouveaux diplômes pour répondre aux besoins urgents et croissants de l’industrie française, en panne d’ingénieurs. La spécificité de cette école illustre est que l’on peut s’y former à tout moment de sa vie : en suivant les cours du soir sur place, à distance ou en alternance. Sur les 1095 diplômés, 700 sont passés par la formation continue, plus de 200 par la voie de l’apprentissage, une centaine en formation initiale et une poignée par la validation des acquis.
Trois questions à Michel Terré, Professeur et Directeur de l’EiCnam
Le Cnam reste synonyme d’excellence. Comment l’expliquez-vous ?
Le Cnam est en contact étroit et permanent avec l’industrie. Nous connaissons donc parfaitement ses besoins d’aujourd’hui et ses attentes pour demain. Cela nous permet d’affiner nos programmes de formation pour qu’ils soient toujours en adéquation avec l’évolution des métiers et des secteurs d’activité. C’est pour cela que nous avons intégré la dimension environnementale dans plusieurs de nos diplômes notamment dans la spécialité « Construction et aménagement » qui propose des cursus autour de la construction durable, le développement durable et l’énergie. La spécialité « Mécanique » compte désormais une dimension de logistique et d’éco-conception… Par ailleurs, le profil même des candidats explique la qualité de nos diplômés sur le marché du travail. Ils ne viennent pas au Cnam par hasard, ils en veulent. Ils démontrent une très forte motivation. Quand ils s’inscrivent en formation continue pour devenir ingénieur, ils s’attèlent au travail avec passion et ne lâchent rien. Ce sont de vrais combattants.
Quelles sont actuellement les sections les plus demandées ?
La mécanique, la construction et le BTP, l’informatique et l’électronique restent des filières très privilégiées car offrant de nombreux débouchés sur le marché de l’emploi. Les filières « vertes » centrées sur les nouvelles énergies attirent de jeunes candidats bien sûr, mais ce secteur n’offre pour l’instant qu’assez peu de postes…
Quelles innovations prévoyez-vous pour la rentrée 2012 ?
Nous allons créer 4 nouveaux diplômes d’ingénieur pour répondre aux besoins de l’industrie. Un diplôme d’ingénieur nucléaire « Construction et Déconstruction », pour deux raisons : la première tient à l’inquiétante pyramide des âges qui fait que très vite, la France va manquer de compétences. La deuxième est que quels que soient les choix qui seront pris quant à l’énergie nucléaire, si nous savons construire des centrales, nous n’avons pas d’ingénieurs capables de les démanteler. Nous allons donc en former. Nous allons aussi, dès la rentrée, relancer une belle formation en aéronautique. C’est un secteur qui évolue énormément et qui a besoin d’ingénieurs capables d’avoir une conception plus globale de l’avion. Nous créons également le diplôme d’ingénieur en Circulation et logistique des flux de Transport. Enfin, nous lançons une formation « Maintenance des véhicules ». Avec la complexification des voitures qui embarquent de plus en plus d’informatique et d’électronique, le secteur recrutera des ingénieurs qui d’une certaine façon remplaceront les garagistes traditionnels…
S.G
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