Stanislas Pottier (ESCP Europe 89, ENA 94) est Directeur du Développement Durable de Crédit Agricole SA.
Stanislas Pottier (ESCP Europe 89, ENA 94) est Directeur du Développement Durable de Crédit Agricole SA.

Crédit Agricole, la banque qui voit l’avenir en vert

Leader de la banque de proximité en France et un des premiers acteurs bancaires en Europe, Crédit Agricole est un acteur majeur de l’économie. Ce spécialiste de la banque et de l’assurance profite de sa position pour s’illustrer comme un moteur en matière de responsabilité sociale d’entreprise (RSE). Stanislas Pottier (ESCP Europe 89, ENA 94), Directeur du Développement Durable, nous en dit plus sur les ambitions du groupe.

 

Stanislas Pottier (ESCP Europe 89, ENA 94) est Directeur du Développement Durable de Crédit Agricole SA.
Stanislas Pottier (ESCP Europe 89, ENA 94) est Directeur du Développement Durable de Crédit Agricole SA.

Réinventer la RSE

Fort d’une histoire mutualiste, coopérative et profondément ancrée dans les territoires, Crédit Agricole est depuis toujours sensible aux sujets sociaux et sociétaux. Cette sensibilité, Stanislas Pottier et ses équipes la développent et la réinventent au quotidien. « En 2010, Crédit Agricole a pour la première fois explicitement défini la RSE comme un axe stratégique, dans le projet de groupe de l’entreprise. Elle se retrouve aussi dans les domaines d’excellence où le Groupe entend devenir une référence en Europe, par exemple l’économie de l’énergie et de l’environnement. Pour Crédit Agricole SA, la démarche RSE est incarnée depuis le 1er janvier 2012 par FReD. FReD est une démarche globale couvrant l’ensemble de la RSE. Elle est structurée autour de 3 axes : Fides (économie), Respect (social et sociétal) et Demeter (environnement ; elle a vocation à s’appliquer à l’ensemble du groupe mais concerne déjà près de 70 000 personnes avec la maison mère et ses 9 principales filiales. Chacun doit en permanence avoir un portefeuille de 15 actions de progrès en matière de RSE (par exemple  relation client, mixité, égalité homme-femme, bénévolat de compétences, économies d’énergie,…) et à mesurer leurs progrès. Elle créé une véritable dynamique d’entreprise, offre un référentiel commun à toutes les entités du Groupe et a une traduction concrète sur les rémunérations variables des cadres dirigeants,  au même titre que notre résultat et notre cours en Bourse ! »

 

« Les énarques ont
une formation d’excellence, à eux
de bouger les lignes pour la faire fructifier »

Faire de la RSE un réflexe

Premier financeur de l’économie française, Crédit Agricole estime avoir un devoir d’exemplarité en la matière. « Le groupe a pour ambition de soutenir les initiatives vers une économie plus durable, c’est-à-dire à la fois plus verte et plus sociale. Pour cela, il faut inscrire la RSE au cœur de l’activité de la banque. Elle doit devenir un réflexe qui nous amène sur de nouveaux produits et de nouveaux marchés, mais aussi réinvente notre façon de faire sur nos produits et marchés classiques. En tant que Directeur du Développement Durable, j’ai pour mission d’inscrire cette politique dans la durée. Avec mon équipe et la centaine de correspondants développement durable répartis dans le Groupe, j’anime et j’encourage les meilleures initiatives.»

Public et privé, ensemble vers le progrès

Pour mener à bien ses missions, Stanislas Pottier, s’appuie d’ailleurs sur sa double expérience des secteurs public et privé. « J’ai eu la chance d’exercer des missions publiques passionnantes mais je tenais absolument à m’impliquer dans le privé, l’organisation humaine majoritaire dans nos sociétés. Je crois en effet que l’entreprise a cette force que le secteur public ne peut plus vraiment exprimer, de faire bouger les choses rapidement et efficacement. Si les pouvoirs publics fixent des cadres à nos actions, le privé est aujourd’hui la courroie de transmission principale du progrès en matière de RSE. » Moteur sur des questions d’utilité publique, le secteur privé est ainsi devenu un incroyable levier pour l’intérêt collectif.

 

Se ménager des passages dans le privé

« Diversifier ses expériences, voilà la clé de la réussite des énarques. Les allers-retours entre privé et public devraient d’ailleurs être obligatoires pour tous les hauts fonctionnaires. Cela leur permettrait notamment de se confronter à un rapport au temps plus strict et mieux assumé. Le monde actuel a besoin de jeunes qui restent curieux, humbles, ouverts à la contradiction et suffisamment adaptables pour répondre aux enjeux posés par un environnement de plus en plus mouvant. »

 

CW.

 

Contact
stanislas.pottier@credit-agricole-sa.fr