HOPES. Derrière cet acronyme (pour HEC Ouvre la Porte à l’Entrepreneuriat Social) la business school parisienne entend accélérer les projets entrepreneuriaux à fort impact social en ciblant prioritairement les femmes et les 18-25 ans. On vous explique comment HEC compte former gratuitement 10 000 femmes et jeunes à l’entrepreneuriat.
Dans le cadre de son Centre d’Entrepreneuriat Social, HEC Paris veut d’abord accélérer son programme HEC Stand UP. Le pitch de ce dispositif créé en 2012 ? « Accompagner gratuitement les femmes souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat, qu’importe leur âge, leur parcours, leur horizon social. Nous voulons favoriser l’indépendance et l’autonomie (au sens de résilience) des femmes. A travers ce programme de 10 semaines, nous les faisons travailler sur la confiance en soi, le passage à l’action et la notion de business pragmatique » rappelle l’école.
HEC donne de l’espoir grâce à l’entrepreneuriat
Pour aller plus loin, HEC a annoncé le 3 avril 2025 une déclinaison de ce dispositif, cette fois-ci à l’attention des jeunes. Lancé grâce au soutien financier de la Fondation Bettencourt Schueller (dont le montant n’a pas été dévoilé), ce nouveau programme s’adresse aux 18/25 ans, ni en emploi, ni en formation, ni en études, et prioritairement issus des quartiers populaires. L’objectif ? « Les aider à lever les freins psychologiques et développer les compétences entrepreneuriales qui leur permettront de passer à l’action » explique HEC.
Entreprendre, une seconde nature pour HEC ?
Ces deux programmes s’inscrivent dans le cadre du Centre d’Entrepreneuriat Social d’HEC, faisant lui-même partie de l’Institut de l’Entrepreneuriat et de l’Innovation, « qui a vocation à soutenir les entrepreneurs issus de tous les horizons grâce à différents programmes d’accompagnement adaptés à tous les stades de maturité des projets d’entreprise » rappelle la business school. En chiffres, cela se traduit par 599 startups bénéficiaires d’un des programmes de l’Institut en 2024, dont 38 % fondées ou co-fondées par une femme. Ces cinq dernières années, ce ne sont pas moins de 16.5 milliards d’euros qui ont été levés par les startups de l’écosystème d’HEC. L’occasion de rappeler que 27 % des licornes françaises actives ont été fondées par un ancien étudiant d’HEC (Doctolib et Qonto notamment).
Quand entrepreneuriat rime avec international
Des licornes qui ne se limitent pas aux frontières françaises : six d’entre elles ont leur siège situé hors de France. Plus globalement, 35 % des startups accompagnées par l’Institut sont internationales. Une internationalisation favorisée par l’écosystème dans lequel l’école est immergée. « Nous avons été distingués comme 4e hub européen et 2e hub d’innovation français par le Financial Times… sachant que le premier est Station F, où est implanté notre incubateur ! Paris est donc clairement identifié comme un lieu de talent et d’innovation, dont nous faisons partie » expliquent les responsables d’HEC.Parmi les autres initiatives entrepreneuriales menées par la business school dans le monde, on pourrait citer « le Creative Destruction Lab (un programme académique global à but non lucratif dédié aux entreprises scientifiques qui proposent des solutions aux défis mondiaux de demain), des partenariats en Europe avec la Dieter Schwarz Stiftung (Allemagne) et la Pignataro ION Foundation (Italie), le déploiement du programme Challenge+ en Afrique, ou encore, des coopérations gouvernementales en Asie (Japon, Corée du Sud et Inde) » énumère l’école.
A terme, 10 000 personnes devraient être sensibilisées à l’entrepreneuriat à travers ces deux programmes d’ici cinq ans, dont la moitié de femmes. Envie de vous lancer dans l’aventure ? Ça se passe ici !
>>>> Pour aller plus loin : HEC c’est l’école des solutions ! Explications dans l’interview de son directeur, Eloïc Peyrache