Proposer des solutions de financements réservées aux professionnels de santé : depuis 40 ans, CMV Médiforce, filiale du groupe BNP Paribas, s’engage en faveur du domaine de la santé. Ariane Govignon (IEP 94), directrice générale de CMV Médiforce, expose son point de vue de dirigeante mais aussi de femme.
Comment agissez-vous pour améliorer la situation des professionnels ?
Nous avons été fondés par des médecins donc la relation client est dans notre ADN. Notre vocation : leur faciliter la vie par des solutions de financement simples et une réponse rapide en 48h.
Qu’est-ce qui vous pousse au quotidien ?
Ce qui m’enthousiasme, c’est de voir la passion qui touche ce secteur de la santé. C’est un monde dans lequel de nombreuses évolutions s’opèrent, notamment à travers la technologie et le digital. Le poste de DG implique une vision 360 et de multiples interactions. Il faut penser marketing, finance mais aussi IT et surtout management. Le contact client au centre de notre activité m’apporte beaucoup.
Quelle place peut occuper un jeune talent ?
Nous accueillons de nombreux stagiaires. Nous apprécions leur regard neuf, leur enthousiasme, leur envie, leur implication… Les jeunes pensent différemment ce qui nous permet de mieux nous confronter au marché.
Et au sein du groupe BNP Paribas ?
C’est une banque en perpétuelle évolution avec de nombreux chantiers de transformation. Nos programmes d’accompagnement des jeunes talents leur fournissent ensuite des formations, un réseau, des contacts, une visibilité sur les postes à pourvoir… Le groupe donne leur chance aux jeunes d’exprimer leur talent et de trouver leur voie. Nous avons besoin d’eux. Venez !
« Une société agile et d’expertises dédiées aux professions libérales de santé. »
C’est un appel aux jeunes femmes aussi ?
Absolument. Nous les encourageons à prendre des risques. Les RH ont mis en place des règles qui permettent de rompre les habitudes. Toute short list intègre désormais au moins une femme. Nous nous interrogeons afin de leur donner une chance, et ce à tous les étages. Cela va dans le bon sens. C’est très prometteur pour les jeunes générations donc Mesdames, n’hésitez pas !
Un groupe au féminin : BNP Paribas compte de nombreux réseaux tels que Mixcity et PF au féminin. « Les jeunes femmes peuvent développer un réseau spécifique, bénéficier de coachs et de mentoring, participer à des conférences avec des top managers… Il y a une volonté forte de leur donner envie et d’ôter les freins qui peuvent les retenir pour les faire évoluer à des postes de top manager mais aussi à chaque strate. »
Quels conseils justement pour ces jeunes ?
L’équilibre vie privée – vie professionnelle est primordial tant pour les hommes que pour les femmes. Les femmes ont fait progresser les réflexions car elles ont amené les sujets et, aujourd’hui, tout le monde en profite ! Dans ma carrière, j’ai dû exprimer mon envie de progresser, m’affirmer mais je me suis toujours sentie accompagnée. Les freins sont plus dans la tête. Beaucoup n’osent pas afficher leur volonté. Leur hésitation freine les managers. Donc exprimez vos envies de challenges !
Sciences Po, une école de mise en perspective : La formation à Sciences Po nous apprend à réfléchir, à acquérir, à construire et à replacer le sujet dans son contexte. Il faut apprendre à apprendre et à se transformer soi-même. C’est une école de l’agilité ! Il y a un vrai enjeu à être ouvert. Je me souviens du jour où Michel Pébereau a été nommé PDG de BNP Paribas en 1993. J’étais dans son amphi à ce moment-là : tout le monde s’est levé pour lui faire une standing ovation !
Contact : ariane.govignon@bnpparibas.com