L’entreprise au cœur de la stratégie de RBS
« Si les Chambres de Commerce n’existaient pas, il faudrait les inventer ! » C’est ainsi que Philippe Grillault Laroche (ESC Rouen 77, Expert Comptable), Directeur Général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne (CCI Seine-et-Marne), affirme la valeur de ces structures jonglant non sans succès entre intérêt général et clients privés. Coup de projecteur sur cet établissement qui booste l’économie d’un des territoires les plus prometteurs d’Ile-de-France.
Une finalité, le développement économique
Dirigée par 60 élus et membres associés, la CCI Seine-et-Marne agit au quotidien aux côtés des 42 000 entreprises du département le plus jeune et dynamique d’Ile-de-France. Comme toute CCI, elle a pour mission de contribuer au développement économique de son territoire en accompagnant les entreprises de leur création à leur transmission, en passant par toutes leurs phases de déploiement. « Si la règlementation relative aux CCI évolue, leur finalité héritée de la tradition napoléonienne, n’a pas changé : une Chambre de Commerce a pour mission de favoriser le développement économique. Assemblée d’élus, de chefs d’entreprises choisis par leurs pairs, elle fonctionne sur un cercle vertueux. En effet, qui connait le mieux les besoins de l’entreprise, si ce n’est l’entreprise elle-même ? Dans cette optique, elle encourage la création et la construction d’infrastructures (routes, gares,…) via ses activités d’études et de lobbying, elle favorise l’émergence d’un environnement juridique et fiscal propice et déploie des actions concrètes vers l’entreprise, en étoffant ses compétences dans des domaines porteurs par exemple.» Forte de ces ambitions, la CCI Seine-et-Marne met un point d’honneur à favoriser une meilleure orientation des acteurs économiques du département avec lesquels elle travaille en partenariats étroits. « Pour accroitre la compétitivité de nos interlocuteurs, nous devons anticiper leurs besoins et agir comme des pionniers. Hyperactive, la CCI est omniprésente sur le terrain et mise sur le travail en réseau. Elle a tout particulièrement à cœur de faire se rencontrer les bonnes personnes, aux bons moments. Jeunes et DRH de grands groupes, entrepreneurs et cédants, porteurs de projets innovants et business angels, chercheurs et banquiers,… autant de rencontres génératrices de valeur qui n’auraient certainement pas lieu sans nos actions.»
« La recette du
bonheur professionnel est finalement assez simple : gagner
sa vie en satisfaisant ses clients et… en y prenant du plaisir. »
Une entreprise qui travaille pour l’intérêt général
Moteur du développement économique du département, la CCI Seine-et-Marne se voit comme une société de service. Car si son statut est celui d’un établissement public, elle n’est pas pour autant un service public. « Représentante des entreprises locales, elle est aussi une actrice au cœur du paysage économique, au service de clients privés. Elle met ainsi à leur service de nombreuses compétences entrant dans le champ concurrentiel et leur apporte une vraie valeur ajoutée. » Elle s’exprime d’ailleurs pleinement en Seine-et-Marne, un territoire représentant la moitié de la surface de l’IDF et qui brille par son incroyable potentiel. « Disney, Safran, Nestlé,… autant d’acteurs économiques d’envergure convaincus des qualités de ce département en forte croissance et profitant du dynamisme de sa population, de ses infrastructures, de ses villes nouvelles et de ses établissements d’enseignement supérieur.» Cette conciliation de l’intérêt général et des intérêts privés fait d’ailleurs partie des moteurs de Philippe Grillault Laroche à la tête de la Chambre. « Après une longue carrière dans le privé, notamment chez PPR ou Rémy Martin (désormais Rémy Cointreau), je suis entré dans le monde des Chambres après avoir rencontré le Président de la CCI de Strasbourg, un véritable chef d’entreprise plein d’ambition pour sa région, qui m’a convaincu de la puissance de cet outil lorsqu’il est bien utilisé. J’ai depuis la conviction qu’elles sont des repères de talents et d’entrepreneurs ancrés dans une dynamique créative et commerciale. Leur réussite réside dans leur capacité à emprunter les clés du succès de l’entreprise tout en respectant leur culture originelle. Pour exprimer leur puissance de feu, elles ont besoin de forces de proposition, de spécialistes sachant appréhender les choses de manière transverse, dont les diplômés de RBS font évidemment partie. La CCI agit comme une entreprise de service, elle doit donc s’entourer des mêmes talents.»
Une motivation, se dépasser
Ces forces de proposition, Philippe Grillault Laroche les puise notamment chez les jeunes talents issus de la Génération Y. « On glose beaucoup sur cette génération, parfois déroutante, par sa tendance à toujours vouloir remettre en cause les instructions, mais aussi passionnante, par l’importance qu’elle porte à la quête de sens. Moins stéréotypés, ces jeunes regardent au-delà des apparences et prouvent qu’il fait aussi bon entreprendre dans le secteur parapublic.» Ce chef d’entreprise aujourd’hui à la tête de la sixième CCI de France loue d’ailleurs l’esprit d’ouverture des diplômés des écoles de management, RBS en tête. « En formant des généralistes, c’est une école qui ouvre à tous les domaines, même les plus inattendus. Car si elle inculque des savoirs académiques incontournables, elle est surtout un terrain d’expression pour des personnalités et des caractères. La générosité, la capacité à donner son temps sans regarder sa montre, l’intégrité, la cohérence et l’enthousiasme sont autant de qualités qui font la valeur des diplômés de RBS.» Ne reste plus à ces caractères que de venir enrichir les rangs de la CCI Seine-et-Marne.
Pas de développement économique sans responsabilité
« Si la responsabilité sociale d’entreprise est un terme dans l’air du temps, en parler, c’est un peu se grimer en Monsieur Jourdain qui fait de la prose sans le savoir. Evoquer les questions de développement durable, de diversité, de respect de la différence n’est pas un concept à la mode mais une évidence. Si ces principes imprègnent résolument les milliers d’entreprises que nous accompagnons, notre rôle en tant que CCI est aussi de s’assurer qu’ils correspondent à leur réalité économique et organisationnelle, afin d’éviter des décisions trop technocratiques qui les rendraient inapplicables. Comme pour toutes nos actions, nous privilégions les lieux d’échanges où chacun peut s’exprimer dans l’intérêt de tous et où l’entreprise peut montrer sa fierté de faire progresser ses collaborateurs. Cette notion de responsabilité doit aussi s’exprimer pleinement au sein même des équipes où elle est intrinsèquement liée à la notion de confiance. Un manager, doit s’entourer de spécialistes plus compétents que lui dans leurs domaines. Cela permet à chacun de donner le meilleur de soi et de prouver sa capacité à se dépasser. Promouvoir la responsabilité sociale d’entreprise et responsabiliser ses collaborateurs, voilà la meilleure façon de réussir. La recette du bonheur professionnel est finalement assez simple : gagner sa vie en satisfaisant ses clients et…en y prenant du plaisir. »
CW.